Mines Richmont a travaillé avec l’Unité de recherche et de service en technologie minérale (URSTM) et l’entreprise Régénération pour optimiser les travaux de revégétalisation de la halde à stériles de la mine Monique.
La revégétalisation de la halde à stériles nécessite la mise en place d’une couverture de sol dans les pentes et les plateaux de la halde. Pour réaliser cette intervention, il faut construire des chemins d’accès, procéder au chargement, transport et versement du sol en haut de pente, étaler le matériel et l’ensemencer. Ces étapes nécessitent beaucoup de machinerie et risquent de générer de la poussière et des sédiments vers les cours d’eau.
Les stériles de la mine Monique sont non générateurs d’acide et non lixiviables. La méthode de restauration choisie est d’étendre environ 40 cm de sol argileux sur la halde puis de procéder à l’ensemencement. L’URSTM, Sanexen et Mines Richmont travaillent donc en équipe pour faire des essais de revégétalisation et trouver une méthode d’ensemencement adéquate, depuis 2014. Des cellules d’essais de différentes combinaisons substrat/ensemencement ont été réalisées et ces cellules sont maintenant suivies pour voir les résultats et la viabilité à long terme. Différents scénarios sont testées comme étendre une couche de 40 cm d’argile, une couche de 20 cm d’argile ou semer directement sur les stériles. L’ensemencement des cellules s’est fait soit de manière hydraulique ou manuelle. Des cellules d’essai ont aussi été faites pour les arbustes en pochettes.
Mines Richmont essaie de minimiser le déplacement de sols argileux pour éviter les poussières, l’écoulement de sédiments, la génération de GES par la machinerie et aussi pour diminuer les coûts. Si la végétation pousse bien et subsiste et que cette façon de faire répond aux exigences gouvernementales, les coûts associés à la restauration des haldes à stériles pourraient être diminués et le déplacement de sols déjà revégétés ne serait plus nécessaire.
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