BILAN 2024 DE L’INDUSTRIE MINIÈRE QUÉBÉCOISE 

Québec, le 18 décembre 2024 Selon l’Association minière du Québec (AMQ), l’année 2024 a été particulièrement riche en actualité pour l’industrie minière québécoise avec des changements législatifs ayant accaparé une part importante des travaux des acteurs du milieu. C’est aussi une année où plusieurs projets miniers ont poursuivi leur développement, et ce, tant dans les minéraux traditionnels que dans les minéraux critiques et stratégiques (MCS).

« L’année 2024 a été particulièrement mouvementée pour l’industrie minière québécoise avec des changements législatifs importants. Les données économiques publiées par l’AMQ et plus récemment par l’Institut de la statistique du Québec permettent cependant d’entrevoir avec optimisme l’avenir. Quant à elle, l’année 2025 sera assurément celle d’importants travaux règlementaires faisant suite à l’adoption du projet de loi 63 modifiant la Loi sur les mines », déclare Josée Méthot, Présidente-directrice générale de l’AMQ.

L’adoption du projet de loi 63

Lors des consultations particulières portant sur le projet de loi 63 en septembre 2024, l’AMQ rappelait que moins de 15 % du sous-sol québécois avait historiquement fait l’objet d’exploration et qu’incidemment le potentiel de découvertes demeurait significatif. Dans ce contexte, l’AMQ s’inquiétait de la volonté du gouvernement de restreindre l’accès au territoire aux sociétés minières particulièrement pour assurer le succès de sa filière batterie. Bien que dans sa mouture finale certaines modifications apportées au projet de loi viennent atténuer plusieurs de ses répercussions négatives, la soustraction à l’activité minière d’un plus grand nombre de territoires impliquera nécessairement une réduction des possibilités d’exploration, et donc une réduction du potentiel minier du Québec.

Parmi les aspects positifs il faut souligner la modernisation du processus d’octroi de droits exclusifs d’exploration (claims) qui permettra de circonscrire voire éliminer la spéculation qui a gonflé artificiellement le nombre de droits exclusifs d’exploration actifs au Québec.

Plusieurs investissements et une attractivité à maintenir

En 2024, le Québec a grimpé dans le palmarès des meilleures juridictions minières au monde, réalisé par l’Institut Fraser. Classé 8e lors de l’étude de 2023, le Québec s’est hissé cette année au 5e rang mondial et au 2e rang canadien (3e en 2023) derrière la Saskatchewan. Cependant, au niveau du critère lié à l’incertitude de la règlementation environnementale, le Québec glisse de la 19e à la 32e position selon le même rapport. L’avenir nous dira si l’adoption du projet de loi 63 viendra jouer sur la position du Québec dans le palmarès.

Il est à noter aussi que selon les dernières données de l’Institut de la statistique du Québec publiées en novembre (donnée pour 2023) les dépenses d’investissement dans le secteur minier ont grimpé de plus de 19 % par rapport à 2022, pour atteindre 5,7 milliards de dollars. La plus grande part de ces dépenses (58 %) relève de travaux de réparation, d’entretien ou d’immobilisation, alors que les travaux d’exploration et d’aménagement de sites récoltent 42 % du total.

Lors de la publication de l’étude sur les retombées économiques de l’industrie minière de l’AMQ, publiée aussi en novembre, il est démontré qu’entre 2014 et 2022, la contribution de l’industrie minière au PIB du Québec a fait un bond de 56,8 % pour atteindre plus de 12 milliards de dollars. Ces données illustrent la croissance de l’industrie ainsi que son apport à l’économie québécoise.

Aussi, bien qu’aucune nouvelle mine n’ait fait son apparition en 2024, il importe de souligner la relance de la production au Complexe Lithium Amérique du Nord de Sayona, seule mine de lithium en exploitation en Amérique du Nord.

Quelques mentions dignes d’intérêt

Le fer de haute pureté reconnu à sa juste valeur

  • En janvier 2024, le gouvernement du Québec a bonifié sa liste des MCS afin d’y introduire notamment le fer de haute pureté. Le Canada a emboité le pas en juin. Ce fer de grande qualité produit sur la Côte-Nord servira entre autres à diminuer le bilan carbone de l’industrie mondiale de l’acier.

Année record au niveau de la performance SST

  • L’AMQ a remis dans le cadre de son colloque sur la Santé et sécurité du travail (SST) un nombre record de trophées en récompensant 221 contremaitres et superviseurs travaillant dans l’industrie minière québécoise et ayant cumulé entre 50 000 et 850 000 heures travaillées sans accident.

49 projets actuellement en développement au Québec

  • Le Québec continuera de prendre sa place sur l’échiquier mondial avec quarante-neuf projets en cours de développement à des stades différents.

Lancement de la campagne Bienvenue dans votre sous-sol ! de l’AMQ

  • Grâce à des échanges directs et des exemples concrets présentés pour connaitre la réalité des mines, le public peut se faire sa propre idée du secteur minier en tenant compte des faits. Les capsules permettent d’en apprendre davantage sur la gestion de l’environnement, des relations avec les communautés ou encore de la transition énergétique dans le monde minier.

Une année 2025 qui s’annonce occupée

L’année 2024 a vu le Québec se doter d’un nouveau cadre législatif, et 2025 sera une année charnière pour l’adoption de la règlementation qui en découlera.

Cette règlementation pourrait avoir des effets importants et un travail d’analyse colossal est à prévoir afin de prendre la pleine mesure des répercussions de celle-ci sur le développement de l’industrie minière. L’AMQ collaborera avec le gouvernement dans les travaux menant aux propositions de règlements.

Citations

« L’année écoulée témoigne de la bonne santé du secteur minier au Québec. Cependant, cet équilibre demeure précaire, car il dépend étroitement de la découverte de nouveaux gisements et d’un environnement d’affaires compétitif. Il ne fait aucun doute que 2025 apportera son lot de défis, et les entreprises minières poursuivront leurs efforts d’innovation tout en maintenant leurs pratiques parmi les meilleures au monde  »

Josée Méthot, Présidente-directrice générale de l’AMQ

À propos de l’Association minière du Québec

Fondée en 1936, l’Association minière du Québec (AMQ) agit à titre de porte-parole proactif des entreprises minières en production, en exploration et en transformation, des entrepreneurs miniers, des entreprises minières en développement, de même que des fournisseurs, d’institutions, d’organismes sans but lucratif et de divers partenaires du secteur minier. Fière de la contribution de l’industrie minière qui génère 51 334 emplois et contribue pour 12 milliards de dollars au PIB du Québec, l’AMQ a pour mission de promouvoir, soutenir et développer de façon proactive une industrie minérale québécoise engagée, responsable et innovante.

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ADOPTION DU PROJET DE LOI 63 : DES PROGRÈS, MAIS DES PRÉOCCUPATIONS PERSISTENT

Québec, le 29 novembre 2024 – Selon l’Association minière du Québec (AMQ), l’adoption du projet de loi no 63 amendé procure certaines avancées pour l’industrie minière par rapport au projet de loi déposé. L’AMQ constate qu’elle a été entendue à plusieurs égards. Cependant, de grandes inquiétudes persistent notamment au niveau de l’accès au territoire pour les sociétés minières, de l’élargissement des pouvoirs discrétionnaires de la ministre ainsi qu’au niveau de l’ampleur du chantier règlementaire qui suivra l’adoption de ce projet de loi.

« Bien que certaines modifications apportées au projet de loi viennent atténuer certaines de ses répercussions négatives, un travail important devra être fait pour faire atterrir cette réforme sans trop nuire à l’industrie et ne pas contribuer davantage à abaisser le niveau de prévisibilité qui est nécessaire pour attirer de nouveaux investissements. Comme l’AMQ l’avait expliqué en commission parlementaire, la soustraction à l’activité minière d’un plus grand nombre de territoires aura pour impact de réduire les possibilités d’exploration, et donc de réduire le potentiel minier du Québec. L’exploitation du « potentiel minier » québécois a permis en 2022 de générer des revenus fiscaux de 1,9 G$ pour le gouvernement du Québec, et ce en excluant l’impôt sur les sociétés », a déclaré Josée Méthot, présidente-directrice générale de l’AMQ.

L’AMQ tient à souligner l’écoute du gouvernement relativement à certaines demandes issues de l’industrie notamment l’assujettissement de tout nouveau projet minier à la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement et au processus de consultation du BAPE. Ce changement rendra le processus d’autorisation plus clair et surtout, plus prévisible pour les promoteurs, le gouvernement, mais aussi la population. Notons aussi la modernisation du processus d’octroi des droits exclusifs d’exploration (claims) qui permettra de circonscrire voire d’éliminer la spéculation qui a gonflé artificiellement le nombre de droits exclusifs d’exploration actifs au Québec et qui a généré de l’inquiétude dans la population.

Citations

« L’industrie minière est un moteur important de développement économique régional. Selon la dernière étude de l’AMQ, en 2022, elle représentait 29,4 % du PIB de l’Abitibi-Témiscamingue et 35,4 % du PIB de la Côte-Nord et procure de l’emploi, de façon directe, indirecte et induite, à plus de 51 000 personnes sur le territoire québécois. Pour soutenir le développement de nos régions le gouvernement aura besoin d’une activité minière soutenue, mais aussi pour atteindre ses objectifs de décarbonation et pour le développement de la filière batterie. Il va sans dire que l’AMQ offrira sa collaboration au gouvernement pour les travaux réglementaires à venir. »,

Josée Méthot, Présidente-directrice générale de l’AMQ

À propos de l’Association minière du Québec

Fondée en 1936, l’Association minière du Québec (AMQ) agit à titre de porte-parole proactif des entreprises minières en production, en exploration et en transformation, des entrepreneurs miniers, des entreprises minières en développement, de même que des fournisseurs, d’institutions, d’organismes sans but lucratif et de divers partenaires du secteur minier. Fière de la contribution de l’industrie minière qui génère 51 334 emplois et contribue pour 12 milliards de dollars au PIB du Québec, l’AMQ a pour mission de promouvoir, soutenir et développer de façon proactive une industrie minérale québécoise engagée, responsable et innovante.

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CONTRIBUTION DE L’INDUSTRIE MINIÈRE AU PIB DU QUÉBEC : BOND DE 57% EN HUIT ANS

Québec, le 26 novembre 2024 – L’Association minière du Québec (AMQ) rend publique la dernière étude sur les retombées économiques de l’industrie minière au Québec pour l’année 2022, étant les données disponibles les plus récentes et les plus complètes. Entre 2014 et 2022, la contribution de l’industrie minière au PIB du Québec a fait un bond de 56,8 % pour atteindre plus de 12 G$. Pour la seule année 2022, les dépenses d’investissement de l’industrie ont atteint 1,3 G$. Cette étude permet de mettre en évidence la contribution cruciale, voire vitale pour plusieurs régions administratives de l’industrie minière.

Un nombre d’emplois en hausse

L’industrie minière génère plus de 15 500 emplois directs avec un salaire annuel moyen de près de 118 000 $, soit plus de deux fois le revenu d’emploi médian au Québec en 2022. Le nombre de femmes dans l’industrie a augmenté de 57 % en huit ans, passant de 1 398 à 2 201. Le total de travailleurs issus des communautés autochtones a atteint 456, soit une augmentation de 77 % depuis 2014. Au total, l’industrie procure de l’emploi, de façon directe, indirecte et induite, à plus de 51 000 années-personnes sur le territoire québécois.

Une contribution significative aux revenus de l’État

Ce sont 1,9 G$ que le gouvernement du Québec a encaissés grâce à l’activité minière et 735 M$ pour le gouvernement fédéral. Et ce, en excluant l’impôt sur les sociétés. Pour le Québec, de ce chiffre, 562 M$ proviennent des redevances minières, qui ont augmenté de 364 % depuis 2014.

Un écosystème d’affaires impressionnant

Un total de 3 847 entreprises, dont plusieurs PME, ayant leur place d’affaires au Québec étaient des fournisseurs de l’industrie minière. Ce réseau de fournisseurs s’étend à toutes les régions du Québec, mais est particulièrement important en Abitibi-Témiscamingue. Ce réseau est aussi important dans plusieurs autres régions, dont Montréal, la Montérégie, la région de la Capitale-Nationale, le Saguenay – Lac-Saint-Jean et la Côte-Nord.

Petit palmarès de nos régions minières « certaines parfois insoupçonnées » – Emplois et fournisseurs

1- L’Abitibi-Témiscamingue continue de trôner au sommet en tant que région minière en matière d’emplois (15 313 années-personnes – en emplois directs, indirects et induits) et des fournisseurs (1 149).
2- Montréal se classe étonnamment au deuxième rang en matière d’emplois générés (9 729 années-personnes – en emplois directs, indirects et induits) et des fournisseurs (657).
3- La Montérégie se classe au troisième rang en matière d’emplois générés (6 271 années-personnes – en emplois directs, indirects et induits) et des fournisseurs (322).

Top 3 – Proportion de la contribution de l’industrie minière au PIB régional

1- Côte-Nord : 35,4 %
2- Abitibi-Témiscamingue : 29,4 %
3- Nord-du-Québec : 18,2 %

Citations

« L’ensemble des indicateurs de notre étude démontre depuis 2014 une contribution croissante de l’industrie minière à l’emploi, à l’économie et aux revenus de l’État québécois. Rappelons qu’en 2022 seulement, l’industrie a versé pas moins de 562 M$ uniquement en redevances minières au gouvernement du Québec. Par ailleurs, le nombre de régions qui bénéficient de l’activité minière est surprenant et parfois même insoupçonné par plusieurs personnes. L’étude démontre également que l’industrie se diversifie, investit et s’avère le cœur de plusieurs économies régionales. »

Josée Méthot, Présidente-directrice générale de l’AMQ

Pour consulter les faits saillants de l’étude, cliquez ici.
Pour consulter l’étude complète, cliquez ici.

Communiqué de presse par régions minières

Abitibi-Témiscamingue

Nord-du-Québec

Côte-Nord

À propos de l’Association minière du Québec

Fondée en 1936, l’Association minière du Québec (AMQ) agit à titre de porte-parole proactif des entreprises minières en production, en exploration et en transformation, des entrepreneurs miniers, des entreprises minières en développement, de même que des fournisseurs, d’institutions, d’organismes sans but lucratif et de divers partenaires du secteur minier. Fière de la contribution de l’industrie minière qui génère 51 334 emplois et contribue pour 12 milliards de dollars au PIB du Québec, l’AMQ a pour mission de promouvoir, soutenir et développer de façon proactive une industrie minérale québécoise engagée, responsable et innovante.

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Nunatta Ataani un documentaire qui explore les perspectives inuites face à l’industrie minière au Nunavik

L’AMQ est ravi de partager le documentaire Nunatta Ataani (Beneath Our Feet), produit par le Fonds d’exploration minière du Nunavik (FEMN) en collaboration avec Ubique Films. Réalisé par Jean-Philippe Brochu, ce film  met en lumière les perspectives inuites sur les impacts économiques, environnementaux et culturels de l’industrie minière au Nunavik.

Pour les entreprises minières actives dans la région, ce documentaire constitue une opportunité exceptionnelle de mieux comprendre les attentes et les réalités des communautés inuites, partenaires clés dans le développement de leurs opérations. À travers des témoignages sincères, Nunatta Ataani offre des pistes pour approfondir les relations avec les communautés locales et identifier des axes d’amélioration pour renforcer les pratiques et partenariats dans une perspective durable et collaborative.

 

LANCEMENT DE LA NOUVELLE CAMPAGNE GRAND PUBLIC DE L’AMQ

L’Association minière du Québec est ravie d’annoncer le lancement de sa nouvelle campagne grand public Bienvenue dans votre sous-sol ! qui met en avant les valeurs et les contributions de l’industrie minière. Cette campagne a pour objectif de sensibiliser et informer le grand public sur les contributions de notre secteur, en soulignant son rôle vital dans le développement durable et les communautés.

En effet, le sous-sol québécois contient les minéraux que l’on retrouve dans presque tous les objets de notre quotidien, ainsi que les minéraux essentiels à la transition énergétique mondiale. Sans eux, pas d’éoliennes, de panneaux solaires, de barrages hydroélectriques, de batteries ou encore de voitures électriques… Mais peut-on extraire cette précieuse matière tout en respectant l’environnement et les communautés? Que font les mines pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre? Directe et enjouée, l’animatrice Rosalie Bonenfant interroge des acteurs clés au cœur de l’innovation dans notre secteur minier.

Épisode 1

Mines et transition énergétique

L’ingénieur et spécialiste en transition énergétique Nicolas Séguin de Tugliq Énergie révèle à Rosalie quelques-unes des solutions mises en place par notre industrie minière afin de réduire ses émissions de gaz à effet de serre.

Épisode 2

Mines et communautés

Mines et communautés font-elles bon ménage? Rosalie s’entretient avec Vincent Jourdain, membre de la communauté Uashat-Mak Mani-Utenam et conseiller en relations avec les Premières Nations chez Minerai de fer Québec.

Épisode 3

Mines et développement durable

Patrick Lavoie, surintendant en environnement chez Eldorado Gold Québec, discute avec Rosalie des efforts du secteur minier en matière de développement durable, de restauration de sites miniers et d’économie circulaire.

Crédit photo : Mathieu Dupuis, photographe

L’ASSOCIATION MINIÈRE DU QUÉBEC S’INQUIÈTE POUR LE POTENTIEL MINIER DU QUÉBEC

Québec, le 24 septembre 2024 – Pourquoi le gouvernement souhaite-t-il restreindre l’accès au territoire aux sociétés minières, alors qu’il aura besoin de minéraux pour assurer le succès de sa filière batterie? C’est une des questions que se pose l’Association minière du Québec (AMQ) à la suite de son analyse du projet de loi no 63 modifiant la Loi sur les mines.


L’AMQ rappelle qu’actuellement, moins de 15 % du sous-sol québécois a historiquement fait l’objet d’exploration. Le potentiel à découvrir est donc énorme. Comme un seul projet d’exploration sur plus de 1000 aboutit à une mine, on comprend que l’exploration et l’accès au territoire sont vitaux pour trouver la mine de demain ou pour prolonger la vie des mines actuelles et ainsi assurer la pérennité de l’industrie minière. C’est aussi cette exploration qui sert de point de départ pour fournir les minéraux et les métaux nécessaires à notre vie de tous les jours et à la transition énergétique mondiale.


L’Association salue l’intention du gouvernement d’améliorer le processus d’octroi des claims, de mieux qualifier les entreprises qui veulent explorer au Québec et de freiner la spéculation qui a créé trop d’incertitudes au cours des dernières années.


Ceci étant dit, malgré les points positifs du projet de loi, si l’on réduit les possibilités d’exploration, on réduit également les retombées pour le développement socioéconomique du Québec et de ses régions. Sous l’égide d’améliorer la conciliation des usages ou une cohabitation harmonieuse, dans ce projet de loi, on décide de soustraire de l’activité minière encore davantage de territoires.


Pour l’Association, on ne peut qualifier de conciliation des usages ou de cohabitation cette soustraction systématique de l’activité minière, puisque si l’on veut pouvoir cohabiter de façon harmonieuse, il faut d’abord pouvoir y habiter et ne pas en être systématiquement exclue.


Tous les projets miniers au BAPE


L’AMQ accueille positivement que le gouvernement ait accédé à sa proposition que tout nouveau projet minier soit assujetti à la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement et au processus de consultation du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). C’était une de ses demandes pour améliorer l’acceptabilité sociale des projets miniers ainsi que pour rendre le processus d’autorisation plus clair et surtout plus prévisible pour le promoteur, la population et le gouvernement.

Citations

« Dans ce projet de loi, pour accéder aux demandes de certaines municipalités moins habituées à cohabiter avec l’industrie minière, on en pénalise d’autres, ouvertes à la voir se développer sur leur territoire. C’est d’autant plus vrai que toutes les MRC ont déjà le pouvoir d’identifier des territoires incompatibles avec l’activité minière. Des amendements sont donc nécessaires pour éviter de soustraire encore davantage de territoires. »


« L’Association et ses membres comprennent qu’une partie de la population soit inquiète ou soulève des questionnements quant au développement minier. C’est le rôle de l’industrie et du gouvernement de la rassurer en lui pointant les nombreuses histoires à succès où le développement minier est aussi synonyme de respect et de prospérité socioéconomique des communautés. Les nouvelles restrictions législatives ne feront que creuser le fossé. »

Josée Méthot, Présidente-directrice générale de l’AMQ

À propos de l’Association minière du Québec

Fondée en 1936, l’Association minière du Québec (AMQ) agit à titre de porte-parole proactif des entreprises minières en production, en exploration et en transformation, des entrepreneurs miniers, des entreprises minières en développement, de même que des fournisseurs, d’institutions, d’organismes sans but lucratif et de divers partenaires du secteur minier. Fière des 48 187 emplois et des activités totalisant 11,7 milliards de dollars que l’industrie minière a générés au Québec au cours de l’année 2020, l’AMQ a pour mission de promouvoir, soutenir et développer de façon proactive une industrie minérale québécoise responsable, engagée et innovante.

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AVANCEMENT DANS LA RÉHABILITATION DE SITES D’EXPLORATION MINIÈRE ABANDONNÉS

L’AMQ est ravi de partager ce court documentaire intitulé : « Passer à l’action pour le territoire : Nettoyer les sites d’exploration minière abandonnés au Nunavik » qui porte sur la réhabilitation de sites d’exploration minière abandonnés. De 2007 à 2022, 126 sites au Nunavik ont été pris en charge à travers un investissement de plus de 7 millions de dollars. Les efforts déployés avaient pour but d’améliorer l’environnement des générations futures des communautés qui vivent sur le territoire. Les partenaires du projet tiennent à remercier les communautés de Kangiqsualujjuaq, Kuujjuaq, Kangirsuk, Aupaluk, Tasiujaq, Kangiqsujuaq, Kuujjuaraapik et Kawawachikamach impliquées tout au long du projet depuis sa création. Leur contribution a été essentielle à l’atteinte des résultats actuels.

Partenaires du projet : Kativik, Makivvik, Fonds Restor Action Nunavik et le ministère des Ressources naturelles et des Forêts.