ALEX LANDRY, INGÉNIEUR EN ÉVALUATION DE PROJETS

MINE CANADIAN MALARTIC

PARTIR D’UNE PAGE BLANCHE, PUIS CRÉER UNE MINE

Alex Landry est ingénieur en évaluation de projets chez Mine Canadian Malartic située à Malartic en Abitibi-Témiscamingue. Il évalue le potentiel économique du gisement et ce qu’il préfère par-dessus tout, c’est d’en arriver à des conclusions qui pourraient permettre de prolonger la vie de la mine. « Ça, c’est la récompense au terme de longs efforts. On a le sentiment de faire tourner l’économie de la région grâce aux emplois qui peuvent être créés », affirme-t-il. « Imaginez : à partir de relevés, des résultats de la prospection sur le terrain, des résultats de forages, on parvient à déterminer l’ampleur des ressources minérales enfouies dans le sol. Là où ça devient excitant, c’est quand on conclut qu’il y a suffisamment de minéraux ou de métaux pour démarrer une mine. C’est là que l’aventure commence, une aventure qui réunira des travailleuses et des travailleurs provenant de différents horizons. On participe à la vitalité d’une communauté », explique-t-il fièrement.

Alex est originaire de la Gaspésie. Les mines, ça ne lui disait rien. Ce n’est pas qu’il se désintéressait de ce secteur, mais il en avait une connaissance assez limitée, tout comme les membres de sa famille d’ailleurs. Bref, rien ne le destinait à l’industrie minière. Sauf qu’Alex était très curieux de nature. Il lui fallait comprendre comment fonctionne ce qui l’entoure. Par exemple, lors d’une Expo-Sciences, il a présenté un projet sur l’efficacité du savon à lessive! Aucun rapport avec sa profession actuelle, mais à travers ce projet, Alex démontrait sa volonté de comprendre, d’expliquer ce que nombre d’entre nous tiennent pour acquis. Le génie des mines, concentration qu’il a choisie à l’université, lui a permis de satisfaire son désir de comprendre.

Pendant ses études supérieures, on lui a proposé un stage dans une mine. Au retour, sa décision était prise: il allait développer ses compétences dans ce secteur de l’exploitation des ressources naturelles. Son diplôme en poche, il a quitté sa Gaspésie natale pour l’Abitibi-Témiscamingue. Il ne regrette pas son choix. Et puis, entre ces deux régions, il y a un point commun : la nature, grande et belle. Tout pour satisfaire son penchant pour les activités comme la course, la randonnée pédestre et le vélo.

 

 

Québec, le 8 janvier 2019 – À la suite de l’ajustement à son équipe ministérielle effectué par François Legault, l’Association minière du Québec (AMQ) a pris acte de la nomination de Benoit Charette à titre de ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et souhaite lui offrir ses plus sincères félicitations et son entière collaboration dans le cadre de ses fonctions.

Pour l’AMQ, l’industrie minière doit pouvoir compter sur un ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques sensible à ses enjeux et qui propose des mesures législatives ou réglementaires permettant d’atteindre les objectifs gouvernementaux tout en tenant compte de la réalité du secteur minier québécois.

« Le Québec peut compter sur une industrie minière responsable et soucieuse de mener ses opérations dans le respect de l’environnement et des gens. De belles mines sont en activité et de beaux projets sont en cours de développement. Des gestes doivent être posés pour que l’industrie minière continue d’être un moteur de prospérité pour le Québec, notamment en réduisant les trop longs délais d’autorisation environnementale qui caractérisent le développement des projets miniers. Il en va de la compétitivité du Québec sur la scène mondiale et l’AMQ espère que M. Charrette aura une oreille attentive à ses enjeux. »

– Josée Méthot, présidente-directrice générale de l’AMQ

À propos de l’Association minière du Québec

Fondée en 1936, l’Association minière du Québec (AMQ) agit à titre de porte-parole proactif des entreprises minières en production, en exploration et en transformation, des entrepreneurs miniers, des entreprises minières en développement, de même que des fournisseurs, d’institutions, d’organismes sans but lucratif et de divers partenaires du secteur minier. Fière des 40 540 emplois et des dépenses totales de 8,5 milliards de dollars que l’industrie minière a générés au Québec au cours de la dernière année, l’AMQ a pour mission de promouvoir, soutenir et développer une industrie minérale québécoise engagée, responsable et innovante.

JEANNE LAVOIE-DERASPE, COORDONNATRICE PARC À RÉSIDUS 

MINE CANADIAN MALARTIC

GARDIENNE DE L’ENVIRONNEMENT ET CHERCHEUSE D’OR

« Mes amis qui ne viennent pas de l’Abitibi disent à la blague que je suis une chercheuse d’or. » Est-ce pour la taquiner ou bien parce qu’ils ont de la difficulté à comprendre ce que fait une coordonnatrice du parc à résidus à Mine Canadian Malartic (MCM)? Probablement un peu des deux. « Quand je dis que je travaille en restauration, certaines personnes pensent que je travaille pour une chaîne de restaurants… » ajoute Jeanne Lavoie-Deraspe avec le sourire. Voyons ce que Jeanne réalise au sein de MCM, l’une des plus grandes mines d’or à ciel ouvert en opération au Canada.

Comme son nom l’indique, le parc à résidus est un lieu où sont déposés les résidus miniers provenant du procédé d’extraction de l’or. Ces résidus contiennent de l’eau de contact, qui ne peut être retournée à l’environnement sans traitement. Chez MCM, cette eau est retournée à l’usine de traitement du minerai où elle est réutilisée. « C’est comme un cycle sans fin », explique Jeanne.

Les résidus doivent être disposés de façon sécuritaire pour l’environnement dans un parc entouré de structures de retenue. Ces dernières sont des constructions qui servent à contenir les résidus. Ces structures doivent être rehaussées au fur et à mesure que les résidus s’accumulent. Jeanne coordonne la construction de ces structures et vérifie la stabilité géotechnique à partir de l’instrumentation en place. « C’est un gros travail d’équipe et tout est accompli dans le strict respect des normes environnementales », précise-t-elle.

À la fin de la vie de la mine, le parc à résidus devra être restauré laisser le site dans un état satisfaisant Plusieurs techniques, « qui ne cessent de s’améliorer », souligne-t-elle, sont utilisées. À la fin des opérations, tous les résidus seront disposés de façon sécuritaire. Ils seront ensuite recouverts et on y plantera des arbres; une nouvelle végétation apparaîtra. Il s’agit d’étapes obligatoires pour toutes les compagnies minières au Québec et sont très bien encadrées par la Loi sur les mines.

Originaire de Québec, Jeanne ne connaissait pas le secteur minier. « Ce que je connaissais de cette industrie me venait des médias », dit-elle. « C’était incomplet. » Elle savait toutefois une chose : elle voulait que son travail soit en lien avec la protection de l’environnement. Diplômée en génie géologique, Jeanne complète actuellement une maîtrise en restauration minière. Elle demeure convaincue d’avoir trouvé sa voie professionnelle.

Dans quelques années, à la fin des opérations minières, MCM devra procéder à la restauration de son parc à résidus. Jeanne en parle avec enthousiasme. Elle souhaite continuer de faire partie de cette grande équipe qui sculptera un nouveau paysage. Ce sera, pour cette gardienne de l’environnement, un « trip » extraordinaire.

OLIVIER HAMEL, INGÉNIEUR JUNIOR EN PROJETS ET EN ANALYSE DE PERFORMANCE 

MINE CANADIAN MALARTIC

RÉALISER SON RÊVE D’ENFANT

Enfant, Olivier Hamel se promenait en véhicule tout terrain et observait les anciennes exploitations minières de son Thetford Mines natal. Et il rêvait… Il se voyait conduisant des équipements que ses yeux d’enfants percevaient tellement grands! Il s’échafaudait des scénarios dans lesquels il relevait toutes sortes de défis liés à l’industrie minière. Pour lui, c’était un monde fascinant. Un jour, se disait-il…

Voilà, à 22 ans seulement, Olivier Hamel est maintenant ingénieur junior en projets et en analyse de performance pour Mine Canadian Malartic (MCM), une des plus grandes mines d’or à ciel ouvert en opération au Canada. Sa fascination de jeune garçon pour la taille de cette industrie et de ses équipements motorisés est aujourd’hui une réalité bien à sa mesure. « Une mine comme MCM, c’est gros, mais c’est surtout plein de défis. J’adore ça ! », dit-il une lueur dans les yeux. « Ça comprend l’apprentissage de la profession d’ingénieur des mines, le travail d’équipe, la camaraderie et l’entraide. Et, comme ingénieur junior, je touche à tout pendant ma formation. Quel plaisir! » s’exclame-t-il.

Déterminé, Olivier s’est inscrit en génie des mines et de la minéralurgie à l’Université Laval après son passage au cégep. Le voici maintenant les deux pieds ancrés solidement dans une exploitation minière d’envergure. Il apprend à devenir un ingénieur minier sous la supervision d’un parrain dans un contexte où MCM offre un programme interne de développement des ingénieurs juniors. Elle offre ainsi à Olivier la possibilité de faire des stages afin de se familiariser avec plusieurs aspects de l’exploitation d’une mine : planification, opérations minières, forage/sautage et géotechnique. « Mine Canadian Malartic m’offre cette chance. Au terme de cette expérience, je serai en mesure de choisir le secteur qui m’intéresse le plus », dit-il. Déjà, Olivier confie qu’il éprouve une préférence pour les opérations minières.

S’ennuie-t-il des membres de sa famille demeurée à Thetford Mines? « Je vais les voir tous les mois », dit-il. Et que pensent-ils de son choix de travailler dans les mines? « Ils sont très curieux, explique-t-il. Ils me posent beaucoup de questions sur mon travail et sur l’exploitation minière. À moi de trouver les mots qui évoqueront quelque chose de tangible pour eux. »

De retour à Malartic, Olivier retrouve ses collègues de travail avec qui il joue au soccer. Il se replonge dans la nature abondante de la région qui lui permet de faire toutes sortes d’activités sportives. Son rêve d’enfant est bel et bien devenu réalité.

Avez-vous déjà considéré la profession de métallurgiste? Bien que toujours dominé par des hommes, ce métier commence toutefois à attirer un nombre grandissant de femmes. Découvrez le parcours de Justine Arsenault-Savard, métallurgiste comblée par sa profession.

Le hasard fait bien les choses dit-on!

Justine Arsenault-Savard, native de Québec, était loin de se douter que le domaine minier pourrait devenir la voie qu’elle suivrait. Son premier choix de programme n’étant pas disponible au moment où elle débutait ses études universitaires, elle a fait le choix de s’inscrire au Baccalauréat en génie des matériaux et de la métallurgie. Un an plus tard, la jeune étudiante découvrait que cette formation allait l’amener vers sa future profession.

Baccalauréat coopératif alliant théorie et stages

En 2010, après avoir entrepris ses études en métallurgie, elle a décidé de poursuivre les quatre années nécessaires à l’obtention du Baccalauréat. « Au cours de ma première année de formation en métallurgie, j’ai compris rapidement que la vie de laboratoire médical n’était pas faite pour moi. J’avais envie de bouger », se souvient la toute nouvelle diplômée. Dès la première année d’études complétée, les élèves du Baccalauréat en génie des matériaux et de la métallurgie sont invités à réaliser un stage en entreprise. Pour Justine, son premier stage s’est déroulé à plus de 1 000 km de la maison, soit à la Fonderie Horne de Rouyn-Noranda. « Dès les premiers jours de stage, j’ai vraiment eu du plaisir! J’ai découvert le travail de terrain, compris différents procédés, réalisé des projets et on m’a accordé des responsabilités dans l’entreprise. L’expérience terrain est vraiment un plus; elle permet de mettre la théorie en images, de maîtriser l’équipement pour réaliser les procédés et de mettre en pratique ce que l’on apprend dans les livres », a expliqué la métallurgiste.

Vivre de sa profession

Installée depuis peu à Matagami, petite ville située à plus de 1 000 km de Québec, Justine occupe un emploi de métallurgiste chez Glencore Mine Matagami. Elle a tenu à souligner que l’accompagnement de son employeur lui a grandement facilité la tâche pour son installation. Professionnellement, la jeune diplômée assume déjà d’importantes responsabilités. On lui a confié la tâche d’optimiser les paramètres d’un tout nouvel équipement de filtration que l’entreprise s’est procuré. Justine tente de rendre l’outil aussi performant que possible. « Grâce à la philosophie de cette entreprise, il est possible d’obtenir des postes intéressants même si nous sommes de jeunes diplômés. Ici à Matagami, on nous fait confiance. On laisse une place à la relève et ça dynamise ainsi le milieu de travail » a renchéri, Justine.

Que fait une métallurgiste au quotidien?

La profession de métallurgiste amène à travailler notamment en traitement du minerai. L’ingénieur (e) métallurgiste est responsable d’évaluer et d’optimiser les procédés afin de rendre plus efficiente l’entreprise pour laquelle il travaille. Au quotidien, plusieurs tâches y sont rattachées : gestion de projets, contrôle de la qualité, gestion du personnel, création de solutions et d’opportunités et gestion des procédés. Pour Justine, ce travail est tout sauf routinier. Elle peut mettre à profit les compétences qu’elle a développées au cours de sa formation notamment le travail en équipe, la gestion du temps et des priorités et les communications orales et écrites. Les aspects plus techniques en lien avec les procédés, les concepts de base, les comportements du procédé et l’apport de solutions pour régler des problèmes ont également une grande importance. Selon Justine, la formation offerte pendant le Baccalauréat en génie des matériaux et de la métallurgie gagne à être connue notamment dans les grands centres où les gens vivent éloignés des entreprises minières, et en particulier par les femmes. Seule diplômée de sa promotion, Justine constate que de plus en plus de femmes portent un intérêt envers la métallurgie. Depuis 2010, le programme de l’Université Laval compte dans ses rangs en moyenne 1 femme pour 6 hommes.

Saviez-vous que ?

La formation en génie métallurgique est offerte par trois institutions au Québec soit  l’Université McGill, l’Université Laval et l’École Polytechnique de Montréal ? Une fois le programme de 120 crédits terminé, les diplômés peuvent d’intégrer l’ordre des ingénieurs du Québec. 

 

Nos remerciements à l’Institut national des Mines du Québec qui nous a accordé la permission de reproduire cet article.

Si nous vous disons « lithium », vous penserez sans doute « aux batteries au lithium » et vous aurez raison. Dans les prochaines années, ces batteries devraient représenter la principale utilisation du lithium.

Mais si nous vous disons que le lithium est utilisé en médecine, sauriez-vous nous dire ses utilisations ?

Les personnes qui souffrent de troubles bipolaires (anciennement psychose maniaco-dépressive) diront qu’elles prennent des comprimés de lithium. En effet, « les sels de lithium, comme le carbonate de lithium, le citrate de lithium ou l’orotate de lithium, sont utilisés comme régulateurs pour le traitement des troubles bipolaires. » (Wikipédia)

Et puis il y a les TOC, vous connaissez ?

TOC signifie troubles obsessionnels compulsifs. « Les sels de lithium, utilisés avec certains antidépresseurs, aident à traiter les troubles obsessionnels compulsifs. »

Ah oui, il y a les allergies. Les dermatologues prescrivent des produits qui contiennent du gluconate de lithium. « Le gluconate de lithium est utilisé en dermatologie comme anti-allergénique. »

Et, pour terminer, parlons des troubles du sommeil et de l’irritabilité. Le lithium est utilisé pour corriger un dysfonctionnement métabolique, résultant en des troubles du sommeil et de l’irritabilité.

Voilà pour les principales utilisations du lithium dans le domaine de la médecine, mais sachez que plus de 150 produits contenant du lithium sont utilisés commercialement. Le lithium est utilisé dans la fabrication de différents types de verre, de céramiques, de graisses lubrifiantes, de caoutchouc, d’émaux, de batteries et d’aluminium de première fusion. On l’utilise également dans la fabrication de certains alliages.

Production

La production de lithium se fait majoritairement à partir de saumures enrichies de chlorure de lithium (Chili, Argentine, Chines et Etats-Unis). Ce sont actuellement les principaux producteurs mondiaux.

Le Québec présente un bon potentiel pour les minéraux de lithium. En effet, des environnements géologiques favorables à la présence de minéraux de lithium ont été identifiés à plusieurs endroits dans la Province du Supérieur.

Au Québec, on trouve quatre projets miniers rendus à l’étape de la mise en valeur et du développement :

  • Québec Lithium (RB Energy), située à La Corne, près de Amos, en Abitibi. Ce projet a interrompu ses activités ; son promoteur est à la recherche de financement ;
  • Authier, (Glen Eagle Resources Inc.) située au nord-ouest de Val-d’Or ;
  • Rose Tantalum-Lithium (Corporation Éléments Critiques), située en Jamésie;
  • Whabouchi (Nemaska Lithium Inc.) également situé en Jamésie.

Le Québec est donc en voie de devenir un producteur de lithium qui servira notamment à produire des batteries au lithium, très utiles, par exemple, dans l’électrification des transports. Un dossier à suivre à coup sûr !

Sources :

  • MinesQC – Base de connaissances
  • Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec (MERN)
  • Nemaska Lithium
  • Wikipédia

« Je te crois dur comme fer ». Vous connaissez sans doute cette expression. Croire dur comme fer, c’est croire très fermement, sans pouvoir être trompé. Mais pourquoi, au juste, utilise-t-on cette expression ? D’où, ou de quelle époque, vient-elle ?

En français, « fer » (du latin « ferrum ») désigne d’abord une épée, avant de désigner le métal lui-même, vers la fin du XIe siècle. C’est au cours du XIIIe siècle que, au sens figuré, « fer » prend aussi la signification de très robuste, puis « d’inébranlable ». Enfin, c’est ce sens figuré qu’on retrouve dans notre expression qui date du milieu du XVIIIe siècle, sens amené par la dureté du fer trempé, qui servait à fabriquer les armes blanches ou les armures.

Origines et utilisations du fer

Dans la plupart des pays, l’élaboration du fer remonte à la protohistoire, soit la période correspondant au néolithique et aux âges des métaux : âge du cuivre, âge du bronze et âge du fer.

Au XIXe siècle, le fer devient plus abondant et moins onéreux (on dit que le XIXe siècle est le siècle du fer). Il est utilisé partout : le premier pont métallique (le Iron Bridge) est construit en Angleterre en 1777. Durant tout le siècle suivant, le fer est utilisé pour la construction des rails, des gares, des usines et des grands magasins. L’ensemble des bâtiments de l’exposition universelle de 1889 (à Paris), dont le clou est la tour Eiffel, ont été construits avec du fer. On a aussi utilisé le fer pour construire des monuments d’art comme la statue de la liberté. Le fer est également utilisé dans la fabrication d’outils, d’automobiles, de boîtes de conserve et de poteaux électriques. Bref, il y a du fer partout, tout autour de nous. Son abondance naturelle place le fer au 4e rang dans l’ensemble des éléments constituant la croûte terrestre, après l’oxygène, le silicium et l’aluminium.

Des boulettes et de l’acier

Si vous connaissez un peu l’exploitation du fer, vous avez sans doute déjà vu ou entendu parler des boulettes. (Montrer des photos). Nos mines québécoises en produisent abondamment et les expédient à des sidérurgies qui les utilisent pour fabriquer de l’acier.

L’acier est un alliage de fer et de carbone obtenu par affinage de la fonte, c’est-à-dire par diminution, jusqu’au niveau désiré de la teneur en carbone du mélange (souvent 1 %).

Autre fait sur le fer : il est recyclable à l’infini.

Au Québec, il y a trois mines de fer actives : Fire Lake et Mont-Wright (ArcelorMittal) et Lac Tio (Rio Tinto Fer & Titane).  Il y a également 8 projets : Blackrock (Métaux BlackRock), DSO (Tata Steel Minerals Canada), Fire Lake North (Champion Iron Mines),  Hopes Advance Bay (Oceanic Iron Ore Corporation), KéMag (New Millenium Iron Corporation), Lac Duncan (Ressources minières Augyva), Lac Otelnuk (Lac Otelnuk Mining), et Mongolfier Iron Hills (Mine Barlow).

 

Sources :

  • Fondation de l’Institut canadien des mines
  • Ékopédia
  • Les expressions françaises décortiquées
  • Musée des techniques
  • Wikipédia

Utilisé comme agent d’alliage à l’acier, le niobium permet d’alléger le poids de l’acier tout en le rendant plus résistant. Léger le niobium ? Oui ! Mais costaud ! Et c’est grâce à cette qualité que le niobium permet de développer des technologies plus respectueuses de notre environnement.

Aspect et spécificités

Comment tous les métaux, le niobium est gris. Cependant, après certaines techniques d’oxydation, il peut briller dans une large gamme de couleur, du rouge au bleu.

Le niobium résiste à de nombreux produits chimiques et est facilement malléable même à basse température.

La plus grande particularité du niobium est d’être plus résistant que l’acier pur tout en étant plus léger et en résistant mieux à la corrosion.

Ses nombreuses utilisations

Le niobium est présent dans nos pièces de monnaie mais ce n’est pas pour cela qu’il suscite tant d’intérêt.

Le niobium est surtout utilisé en alliage d’acier inoxydable pour les réacteurs nucléaires, les gicleurs, les missiles, les outils de coupe, les canalisations, les super aimants et les tiges de soudure.

Comme le niobium augmente la résistance à la corrosion due à la chaleur, on l’utilise dans la fabrication des pots d’échappement.

Le niobium est considéré comme étant un métal de transition utilisé dans la fabrication d’acier de qualité supérieure. En tant qu’agent d’alliage, il ajoute de nombreuses qualités aux matériaux avec lesquels il sera mélangé. Ces qualités sont notamment très intéressantes pour les industries de l’automobile, de la construction et des pipelines. Le niobium permet en effet, la construction de tuyaux (conducteurs de gaz notamment) plus résistants évitant ainsi les fissures.

Les principaux marchés pour le niobium sont : l’industrie automobile ; les infrastructures et l’ingénierie lourdes ; le secteur pétrochimique ; les centrales électriques ; les moteurs d’avion ; la production électrique ; les secteur pétrochimique ; les accélérateurs de particules, l’imagerie par résonnance magnétique ; les diverses utilisations à tonnage faible ; les appareils optiques et les appareils électroniques.

Dans l’industrie de la construction, le niobium permet de construire des structures plus grandes, plus minces et plus légères nécessitant de l’acier de plus grande qualité. Mentionnons l’impressionnant Pont Oresund, qui relie la Suède au Danemark, qui a été construit avec de l’acier contenant du niobium permettant ainsi une réduction du poids du pont (aussi peu que 15 000 tonnes de moins !) et du coup, une réduction des coûts de 25 millions de $US sans compter les gains pour l’environnement.

L’industrie automobile s’intéresse de plus en plus au niobium car en permettant la diminution du poids des voitures, les émissions de GES se trouvent également réduite en entraînant une baisse de consommation de carburant.

La petite histoire

C’est à Charles Hatchett, chimiste anglais, que l’on doit la découverte du niobium en 1801. Mais c’est seulement un siècle plus tard que l’on commencera à l’utiliser dans le domaine industriel. Ainsi, on s’en sert dans les années 20 pour fabriquer des outils en acier. Ensuite, dans les années 30, on l’a utilisé comme agent anti-corrosion dans la fabrication d’acier inoxydable. Puis au fil du temps, le niobium est devenu un incontournable pour la production de matériaux nécessaires à l’ingénierie moderne.

Inspiré de la mythologie grecque, « niobium » vient de Niobé, fille du roi Tantale, fils de Zeus. Le tantale est le jumeau du niobium parce que ses propriétés chimiques sont très proches les unes des autres. On les trouve très souvent ensemble dans les gisements au point qu’il a fallu attendre 1866 pour trouver la façon de les séparer l’un de l’autre.

 

SOURCES :

Saviez-vous que les travailleurs des mines de sel étaient moins souvent malades que les autres travailleurs ? En effet, c’est au début du XXe siècle que l’on aurait observé ce phénomène. C’est que le sel possède des vertus très bénéfiques en matière de santé : désinfectant pour les blessures légères, la gingivite et les piqûres d’insectes, cellulite, acné, etc.  S’il faut y aller « mollo » avec la salière, il ne faut en aucun s’en passer !

Image : scribium.com

D’où vient-il ?

Le sel provient essentiellement deux sources : le sel marin, que l’on obtient par évaporation de l’eau, et le sel « gemme » qui est extrait des mines souterraines. Ce dernier est surtout utilisé dans l’industrie du déneigement.

Son aspect

Le sel est cristallin, gris, blanc ou rose-brun et il est soluble.

Histoire et utilisation du sel

L’homme utilise le sel depuis la nuit des temps. Il a servi autant comme moyen d’échange sur les mers Méditerranée, Égée et Adriatique. C’était une monnaie en Éthiopie et au Tibet, et un impôt en France.

Pendant très longtemps, il a servi d’agent de conservation. Avant l’apparition des réfrigérateurs, on plongeait la viande dans une grande quantité de sel afin de la conserver. Aujourd’hui, cette technique est encore employée pour le jambon cru, la morue et certains fromages. Toujours comme agent de conservation, le sel permettait de conserver les momies.

Au Moyen Âge, les tanneurs protégeaient les peaux de bêtes en les couvrant de sel. Le salage des peaux est encore utilisé aujourd’hui. Les Égyptiens utilisaient le sel pour leur poterie.

Le sel marin permet d’éviter des dysfonctionnements de la thyroïde grâce à l’iode qu’il contient.

Au fil du temps, le sel est devenu un composant essentiel de l’industrie chimique, notamment dans le plastique, l’eau javel, la pâte à papier ou encore dans le carburant nécessaire au décollage des fusées.

Finalement, notons que le sel est utilisé dans le fonctionnement des épurateurs d’eau.

Les mines de sel

La plus grosse mine de sel du monde se trouve au Canada, en Ontario. Elle est exploitée par Sifto Canada inc. Elle peut produire jusqu’à 6,5 millions de tonnes de sel par année.

Au Québec, nous avons une mine de sel aux Îles-de-la-Madeleine, Mines Seleine, exploitée par K+S Sel Windsor. Le sel qui y est produit sert surtout au déglaçage des routes.

Sources :