Une des premières choses que l’on voit en arrivant à la première mine de diamant au Québec, c’est la plateforme d’entreposage du gaz naturel liquéfié. Les employés de la mine en tirent une très grande fierté : Stornoway est la première mine au Canada à utiliser le gaz naturel liquéfié pour produire l’énergie nécessaire à ses activités minières.

Le 11 mars 2016, les premières génératrices au gaz naturel entraient en fonction. C’était l’aboutissement d’un processus d’évaluation de plusieurs sources d’énergie qui s’est conclu par une décision qui a retenu l’attention de l’industrie minière et des communautés éloignées. Encore maintenant, elle suscite beaucoup de curiosité par son côté innovateur. Examen de ce projet innovateur avec Ghislain Poirier, vice-président, Affaires publiques, chez Stornoway.

« Lorsque nous avons réalisé notre étude de faisabilité », explique Ghislain Poirier, « nous avons choisi la solution la plus utilisée pour produire de l’électricité dans les régions où il n’y a pas de lignes électriques : le diesel.  Nous avons fait ce choix un peu à reculons, car le diesel est un combustible parmi les plus polluants, qui produit une grande quantité de dioxyde de carbone, et dont la manutention comporte plusieurs risques pour la sécurité et pour l’environnement, » conclut-il.

Par la suite, Stornoway a aussi évalué l’installation d’une ligne électrique comme solution de remplacement au diesel.  « Notre premier choix, c’était la ligne électrique, » explique M. Poirier. « Après tout, notre mine se trouve dans le grenier énergétique du Québec. C’est une énergie propre et renouvelable, qui fait la fierté des Québécois et des Québécoises depuis plusieurs années. »

Le problème, c’est que pour se rattacher au réseau, « il aurait fallu construire une ligne sur 160 kilomètres, » regrette M. Poirier. L’étude de faisabilité, réalisée par Hydro-Québec aux frais de Stornoway, a conclu que le coût de la ligne électrique serait non rentable pour la minière, compte tenu de la durée de vie prévue de la mine.

« Il restait donc une autre alternative soit le gaz naturel liquéfié (GNL) », conclut Ghislain Poirier. « Ce n’est pas un réflexe, au Québec, de choisir le gaz naturel liquéfié pour alimenter des installations industrielles, ou minières.  Or, c’est courant ailleurs dans le monde. »

Les résultats de l’étude de faisabilité sur le GNL ont étonné les membres de la direction de Stornoway. « Bien que le choix du gaz naturel liquéfié représentait des coûts supplémentaires en capital par rapport au scénario diesel, il nous permettait de réduire nos coûts d’exploitation de 8 à 10 millions de dollars par année pendant les 11 ans de vie initiale de la mine, » souligne M. Poirier. « Le prix du gaz naturel est aussi beaucoup plus stable que celui du diesel, qui fluctue constamment sur les marchés, ce qui nous expose à des risques financiers. Mieux encore, nos émissions de gaz à effet de serre (GES) seraient inférieures de 43 % : tout un gain environnemental, » s’exclame-t-il!

Le choix s’impose alors de lui-même: la mine Stornoway sera alimentée au gaz naturel liquéfié.

Le GNL en quelques mots

Le gaz naturel liquéfié est tout simplement du gaz naturel à l’état liquide. Lorsque le gaz naturel est refroidi à environ -160 degrés Celsius, il se transforme en un liquide clair transparent et inodore. « Le gaz naturel, lorsqu’il est liquéfié, perd beaucoup de ses polluants », explique Ghislain Poirier. « De plus, le GNL occupe 600 fois moins d’espace que le gaz naturel. C’est un avantage pour le transport et l’entreposage », ajoute-t-il.

Le transport

Une flotte de 9 camions approvisionne la mine tous les jours de l’année, sans interruption. Six de ces camions sont constamment sur la route, assurant un approvisionnement suffisant pour 10 jours d’opérations minières. Les 3 autres camions sont en réserve/maintenance.  À l’arrivée à la mine, le gaz naturel liquéfié est transféré dans 6 réservoirs cryogéniques de 330 mètres cubes. Il est ensuite retransformé en gaz naturel pour alimenter les génératrices et produire l’énergie dont la mine a besoin. Sept génératrices au gaz naturel peuvent produire une quantité nominale de 14 mégawatts d’électricité, soit suffisamment d’énergie pour alimenter environ 21 000 maisons.  « Nous récupérons la chaleur produite par les génératrices pour chauffer nos installations souterraines. Une autre économie majeure et un gain environnemental important que nous avons pu réaliser, » souligne M. Poirier.

Stornoway innove et trace le chemin à suivre

L’approvisionnement énergétique des entreprises en région éloignée est un enjeu déterminant dans le développement du Nord québécois. Dans ces régions, l’absence des réseaux hydroélectrique ou gazier contraint les populations et les projets industriels, miniers pour la plupart, à miser abondamment sur le pétrole (diesel, mazout) pour répondre à leurs besoins énergétiques, avec tous les inconvénients que cela comporte, comme mentionné dans ce billet.

« Les sociétés minières sont à la recherche de solutions pour remplacer le diesel et le mazout par une forme d’énergie moins coûteuse et moins dommageable pour l’environnement », affirme Ghislain Poirier. « Ces sociétés ont été particulièrement intéressées par notre projet et, partout où nous avons présenté notre projet de centrales alimentées au gaz naturel liquéfié, j’ai eu à répondre à un très grand nombre de questions. Je crois que nous allons voir de plus en plus de sociétés minières avoir recours au gaz naturel liquéfié pour leurs nouveaux projets dans le Nord québécois et le Nord canadien » conclut-il.

Sommes-nous à l’aube de la création d’une nouvelle filière énergétique pour le nord du Québec? C’est sans doute le cas grâce à des sociétés comme Stornoway.

Située dans une zone reculée du nord du Québec, la mine Éléonore est essentiellement accessible par avion. Avant même le début du développement de la construction de la mine, il était clair que les communautés, pas seulement les plus proches du site, mais aussi celles du versant régional plus étendu du nord du Québec, pourraient être affectées par la gestion des déchets et les problèmes de transport si des événements communautaires venaient à être organisés sur le site de la mine. Des inquiétudes pour l’environnement local et l’empreinte écologique ont indiqué qu’une approche plus innovante était nécessaire pour réunir la mine et la communauté locale, et cela a entraîné la création d’un plan éco-responsable.

Les services RSE, Ressources humaines et Communications se sont associés avec FaunENord, une organisation sans but lucratif locale et experte en éducation et réhabilitation environnementales, pour élaborer un plan de compensation écologique pour chacun des événements communautaires organisés à la mine. L’objectif ultime était de garantir que les déchets des événements communautaires programmés soient séparés pour être recyclés, et compostés le cas échéant, de calculer les émissions de gaz à effet de serre de l’événement et de convertir ces émissions de dioxyde de carbone (CO2) en quantité d’arbres et de végétaux à planter dans la communauté locale.

Inspirée par l’engagement de Goldcorp pour des activités minières responsables, l’équipe a mis en pratique ce principe d’organiser des événements communautaires éco-responsables. Par exemple, il a été calculé que 121 personnes ont assisté à l’événement des fêtes 2015/2016 sur le site de la mine, ce qui a généré 45 lb de compost, 81 lb de produits recyclés et 37,5 lb de déchets. Pour compenser les 2,18 tonnes d’émissions de CO2 produites, cinq arbres de plus de deux mètres de haut, trois arbustes et 11 plantes herbacées ont été plantés dans une institution ou école en zone urbaine.

L’équipe de la mine Éléonore a choisi l’école Saint Dominique-Savio qui se trouve dans la communauté locale de Chapais, et a travaillé avec cette école pour l’intégralité du processus de compensation : de l’achat de végétation mature, d’arbres et d’arbustes adaptés au climat du nord local, à la mise à contribution des élèves pour creuser, pelleter et désherber au moment de planter les végétaux. Les élèves ont reçu une leçon pratique d’horticulture par la même occasion.

De même, mi-2015, 441 personnes ont assisté à l’inauguration de la mine Éléonore. Cet événement a généré 55 lb de compost, 47 lb de produits recyclés et 48 lb de déchets, l’équivalent de 53,01 tonnes de CO2. Pour compenser les émissions de CO2, 256 graines devaient être plantées pour rendre neutre l’impact carbone de l’événement. L’équivalent en graine de 30 arbres de plus de deux mètres de haut, 51 arbustes et 118 plantes herbacées ont été plantés à l’Institut de formation Mayaupiui à Wemindji.

Avec l’organisation d’autres événements dans les écoles et institutions en zone urbaine de la région, l’éco-responsabilité et la compensation écologique sont devenues essentielles aux objectifs de développement durable de la mine Éléonore et aux plans d’implication de la communauté. Notre planète. Nos choix. Notre héritage.

 

Plantation à l’École Saint Dominique-Savio

Nous partageons ce billet tiré du blogue En surface, de Goldcorp.

Il n’y a aucun doute que l’eau joue un rôle critique dans les opérations d’exploitation quotidiennes chez Goldcorp. C’est une ressource précieuse, nécessaire à la production des métaux. C’est aussi l’une des ressources les plus importantes au monde et son utilisation dans les applications industrielles est de plus en plus surveillée, notamment dans le secteur minier.

Goldcorp a mis en place une ambitieuse stratégie pluriannuelle de réduction de la consommation d’eau avec l’objectif de se positionner à l’avant-garde de l’industrie minière en réduisant drastiquement sa consommation d’eau prélevée en milieu naturel et en éliminant les traditionnelles boues de résidus, lesquelles constituent actuellement les plus grands stocks d’eau non disponible dans le processus minier.

Cette approche, appelée «Zéro eau» (H2OZéro) est ambitieuse et audacieuse. Certains la considèrent quasi impossible. Ce serait sans doute une grande première mondiale dans l’univers des métaux précieux dont Goldcorp espère prouver indéniablement la faisabilité pour la pérennité de notre industrie.

Bénéficiant du soutien de David Garofalo, chef de la direction de Goldcorp, et placés sous la direction de Lisa Wade, vice-présidente des affaires environnementales, les objectifs de Goldcorp sont multiples:

  • Réduire la consommation totale d’eau de l’entreprise, incluant un engagement stipulant que tous les nouveaux projets sous la responsabilité de Goldcorp devront éliminer les traditionnelles boues de résidus et consommer 50 % moins d’eau que les sites Goldcorp actuels.
  • Faire en sorte qu’au moins la moitié des sites actuels arrivent à un taux de réutilisation/recyclage d’eau supérieur à 80 %.
  • Utiliser beaucoup moins d’eau douce (<0,25m3/t de minerai broyé) dans nos installations de broyage.

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RÉSIDUS FILTRÉS

Goldcorp est un leader pour l’installation et l’utilisation d’installations de résidus filtrés qui contiennent considérablement moins d’eau que les résidus traditionnels, et qui peuvent potentiellement réduire de façon drastique le risque écologique. Goldcorp a installé avec succès des installations de résidus filtrés à la mine El Sauzal, à la mine Marlin, et plus récemment, à la mine Éléonore. L’un des principaux défis consiste à reproduire ces projets dans des mines produisant plus de minerai tout en conservant leur viabilité économique. Les bénéfices possibles de la résolution de ce problème pourraient être transformationnels pour notre industrie et son empreinte environnementale.

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Avec des objectifs devant être atteints en un, trois, cinq et dix ans, cette stratégie exige la mise en œuvre progressive d’innovations et un engagement ferme de poursuivre les réalisations de la stratégie de gouvernance de l’eau lancée par l’entreprise en 2013.

Le groupe Métallurgie et Traitement de Goldcorp a créé un projet de collaboration industrielle appelé EcoTails s’attaquant aux boues de résidus, tandis que des équipes internes et des experts externes collaborent sur ce thème avec plusieurs universités et institutions de recherche. Tous ces intervenants évaluent des innovations et des technologies d’autres secteurs susceptibles d’aider à transformer les répercussions environnementales à long terme des processus de traitement minier. Cette priorité d’innovation au niveau de l’eau constitue un appel à l’action que Goldcorp souhaite voir occuper une place prépondérante au prochain événement #DisruptMining de la PDAC (Prospectors & Developers Association of Canada), où de nombreux concurrents font connaître diverses technologies novatrices potentiellement utiles au secteur minier.

La stratégie H2OZéro reflète la priorité accordée par Goldcorp à la responsabilité sociale d’entreprise, ainsi que l’engagement de l’entreprise envers l’initiative de contrat mondial et les objectifs de développement durable des Nations Unies. Conformément à ces engagements, l’un des principaux objectifs de Goldcorp consiste à s’assurer que ses innovations de réduction de la consommation d’eau puissent être reproduites dans d’autres entreprises minières afin qu’elles aient un impact mondial. À cette fin, l’entreprise partage des informations et des pratiques d’excellence avec d’autres leaders de l’industrie minière, notamment en siégeant au Conseil canadien de l’innovation minière et au sein de l’Association minière canadienne.

Dans le cadre de cette stratégie, Goldcorp a créé un modèle permettant de calculer le coût véritable de l’eau utilisée dans les opérations minières. Certaines mines paient des droits d’utilisation de l’eau mais plusieurs autres coûts sont associés à l’eau, déclare madame Wade. Il faut une infrastructure, de l’énergie et de la main-d’œuvre pour extraire l’eau, pour la pomper, pour la transporter, pour la stocker, pour la traiter et pour l’évacuer. Les infrastructures d’eau exigent un entretien continu, des modernisations et souvent des remplacements à un ou plusieurs endroits durant la vie utile d’une mine.

«Ce n’est pas une analyse simple, mais il est très important d’évaluer le plus exactement possible le véritable coût de l’eau si nous voulons démontrer la rentabilité de nos investissements dans le programme H2OZéro et faire connaître son potentiel de croissance de la valeur nette de nos actifs», ajoute-t-elle.

La haute direction de l’entreprise a approuvé le financement du concept EcoTails de réduction de la consommation d’eau, lequel sera d’abord testé sur le site minier de Peñasquito à Mazapil (Mexique), ainsi que d’autres projets et études d’eau sur d’autres sites miniers.

«Avec nos premiers projets déjà en cours, une dynamique se met en place pour notre stratégie H2OZéro qui reconnaîtra totalement le rôle crucial de l’eau dans notre activité», ajoute madame Wade. «Je suis très fière d’ainsi démontrer l’engagement de l’entreprise envers l’environnement, alors que nous prenons des mesures de niveau supérieur pour assurer la viabilité à long terme de notre industrie. Nous espérons que d’autres suivront bientôt notre exemple.»

Mines Seleine, propriété de K + S Sel Windsor ltée, est située aux îles de la Madeleine, plus précisément à Grosse-Île. C’est une mine de sel, la seule au Québec.

Histoire

 

C’est la Société québécoise d’exploration minière (SOQUEM) qui a découvert les dômes de sel dont celui de Grosse-Île. Il y en a 7 en tout. C’était en 1972.

 

Un de ces dômes est localisé sous Grosse-Île; il est le plus près de la surface. Depuis 1982, le sel est extrait de ce dôme. Le sel produit est utilisé pour le déglaçage des routes.

 

Comment ces dômes ont-ils été formés?

 

Les îles de la Madeleine sont situées au centre d’un vaste haut-fond marin nommé plateau madelinien. Il y a de cela environ 360 millions d’années, ce plateau était situé au niveau de l’équateur. Étonnant, n’est-ce pas?

 

Il formait une vallée exposée au soleil. Périodiquement, la mer remplissait cette vallée d’eau salée. Sous les rayons du soleil, l’eau s’évaporait, laissant des dépôts de sel. Pendant plusieurs millions d’années, des centaines de mètres de cristaux de sel se sont accumulés, puis assemblés et durcis de manière à former des roches de sel.

 

Avec la dérive des continents, le plateau madelinien quitta l’équateur pour se fixer à sa position actuelle, dans le golfe du Saint-Laurent. Ce sont les dômes salins qui maintiennent les îles de la Madeleine à la surface du golfe du Saint-Laurent.[1]

 

Jusqu’à 489 mètres de profond

 

Malgré que les dômes soient près de la surface, l’exploitation se fait sous terre, jusqu’à une profondeur de 489 mètres.

 

Mines Seleine utilise la méthode des chambres et piliers; explications.

 

  • Le minage s’effectue sur plusieurs niveaux. Les mineurs empruntent une rampe pour accéder aux différents niveaux de la mine.
  • Ces derniers sont minés de façon à former en alternance des chambres vides et des piliers, lesquels servent à soutenir le plafond.
  • Une haveuse est utilisée pour couper le plancher (une coupe lisse de bonne qualité). Ces coupes permettent d’ouvrir des faces de sautage qui peuvent faire jusqu’à 25 mètres de large. Les foreurs percent des trous à l’horizontale et à la verticale pour préparer les sautages.

 

 

Plusieurs galeries permettent aux équipements de circuler librement dans un réseau de galeries et de chambres, comme on peut le voir dans cette vidéo tournée lors de la visite du premier ministre Philippe Couillard où il a annoncé la signature d’une entente entre le ministère des Transports, de la Mobilité durable et l’Électrification des transports et Mines Seleine pour l’approvisionnement du Québec en sel de déglaçage pour sécuriser les routes du Québec en hiver. L’Association minière du Québec a d’ailleurs repris cette caractéristique pour en faire une capsule humoristique qui peut être visionnée ici.

On y extrait plus de 1 300 000 tonnes métriques de sel chaque année.

 

 

Courtoisie: MinesSeleine, K+S Sel Windsor ltée

 

Une haveuse ressemble à une grosse tronçonneuse dont la lame fait 4,2 mètres de long.

Les haveuses étaient utilisées dans les mines de charbon durant les années 1960. Elles ont été adaptées pour être utilisées dans les mines de sel.

 

 

Selon les prévisions, les activités à la mine pourraient se poursuivre pendant encore 30 ans.

 

Environ 150 personnes travaillent à Mines Seleine. Ce sont, en grande majorité, des Madelinots.

 

Après 30 années d’activités, Mines Seleine voit poindre une deuxième génération de Madelinots à sa mine.

 

 

Dates importantes

 

1972 – Découverte du gisement par la Société québécoise d’exploration minière (SOQUEM)

 

1982 – Inauguration de la mine après des investissements de plus de 125 millions de  dollars

 

1988 – L’entreprise est vendue à la Société canadienne de sel (Windsor)

 

2009 – La mine passe aux mains du groupe allemand K+S

 

 

 

Exploitant: Mines Seleine, K+S Sel Windsor ltée

 

Région: Îles de la Madeleine

 

Substance: Sel

 

Statut: Mine souterraine active

 

Emplois: 150

 

 

 

Sources:

 

  • Mines Seleine, K+S Sel Windsor ltée
  • Attention Fragîles : La formation des îles, une histoire de sel
  • Ici Radio-Canada nouvelles
  • Wikipédia

 

 

 

 

[1] La formation des îles, une histoire de sel (http://www.attentionfragiles.org/en/who-we-are/15-transport-ecologique.html)

Vous avez bien lu!

Dès les débuts du projet Renard, Stornoway a décidé que l’impact de la mine sur la qualité de l’eau serait le plus faible possible. Comment l’équipe de Stornoway y est-elle arrivée? Explications.

 

Il faut de l’eau pour alimenter une usine de traitement du minerai. D’habitude, on puise cette eau dans les lacs et cours d’eau se trouvant à proximité. Bref, on utilise de l’eau fraîche! Fait notable, Stornoway n’utilise pas d’eau fraîche; elle se sert uniquement de l’eau de ruissellement du site minier et de l’eau de dénoyage de la mine souterraine. Toute cette eau est recyclée et suffit au fonctionnement de l’usine de traitement du minerai. Le lac Lagopède et 6 autres lacs et ruisseaux, qui se trouvent tout près des infrastructures liées à la mine, ne sont donc pas touchés par des prélèvements de grande importance. Seule l’eau potable du camp minier provient du lac Lagopède.

On aperçoit Charles Dubois, technicien en environnement, sur le lac Lagopède. Au fond, l’usine de traitement du minerai.

Enfin, lorsque l’eau est retournée dans l’environnement, après être passée par l’usine de traitement des eaux usées minières, elle est d’une qualité irréprochable. Les analyses faites régulièrement montrent que les rejets après traitement respectent largement les normes de l’industrie et les objectifs environnementaux de rejet (OER) établis par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC).

 

 

Ces résultats sont le fruit d’une démarche globale qui s’est enclenchée dès le début des travaux de construction et de mise en œuvre de la mine Renard, en 2014. Au moment du lancement des activités de construction sur le site, Stornoway a construit une usine temporaire de traitement des eaux. Toutes les eaux de ruissellement et de contact avec le site minier ont été traitées à cette usine jusqu’en avril 2016, moment où la toute nouvelle usine permanente de traitement des eaux minières est entrée en service.

 

En plus de nettoyer les eaux de la fonte des neiges qui ont été en contact avec le site minier, l’usine traite les eaux de ruissellement et de drainage superficiel du site minier, les eaux de dénoyage des fosses à ciel ouvert et celles provenant de la mine souterraine. Stornoway a même creusé des fossés qui ceinturent l’ensemble du site minier dans le but de capturer toutes les eaux qui ont été en contact avec le site minier. Ces fossés permettent également aux eaux de ruissellement qui n’ont pas été en contact avec le site minier d’être déviées, réduisant ainsi le volume d’eau à traiter.

Stornoway s’est fixé comme défi que l’impact de ses activités sur

l’environnement serait le plus faible possible.

 

Même travail exemplaire pour l’eau potable et les eaux usées domestiques

On imagine facilement que près de 400 travailleurs, qui résident sur ce site minier, produisent un fort volume d’eaux usées. Avant d’être retournées dans l’environnement, ces eaux usées domestiques sont traitées dans une usine à la fine pointe de la technologie. « Nous avons construit des installations ultra modernes et très automatisées », explique Martin Boucher, vice-président, Développement durable, chez Stornoway. Les installations sont tellement modernes que leur fonctionnement peut être surveillé à distance. « C’est comme si les différentes usines parlaient aux techniciens », ajoute M. Boucher.

 

Pour le traitement des eaux usées domestiques, l’usine surpasse les exigences de MDDELCC. Cette usine est l’une des plus modernes au Québec et notez que Stornoway n’est pas une municipalité, mais bien une entreprise minière.

 

Concernant l’eau potable, la détermination de Stornoway produit d’excellents résultats. À ce jour, aucun avis d’ébullition et de non-consommation de l’eau n’a été émis depuis la mise en service de l’usine. De plus, aucun résultat d’analyse n’indique la présence des micro-organismes indicateurs de contamination d’origine fécale ni de coliformes.

 

Sur une base volontaire et transparente, Stornoway s’est dotée d’un programme de suivi de la qualité de l’eau potable comparable aux exigences du Règlement sur la qualité de l’eau potable (RQEP), à celles du Règlement sur la santé et sécurité du travail et aux conditions opérationnelles de leur certificat d’autorisation globale émis par le MDDELCC. Fait à souligner, le RQEP n’impose aucun programme de suivi particulier aux entreprises. Stornoway est donc allée plus loin que ce que commande la réglementation, et ce, dans un souci de préserver la santé des travailleurs.

 

D’autres initiatives environnementales

S’il y a de la machinerie sur le site, il y a donc des huiles. Ces huiles peuvent se retrouver dans l’environnement pour toutes sortes de raisons. Stornoway a pris des mesures pour éviter tout déversement d’huile. Elle a installé des appareils qui ont pour fonction de séparer l’huile de l’eau. Ces séparateurs d’huile reçoivent les eaux en provenance du garage d’entretien mécanique et du garage de l’aéroport. Les huiles qui se retrouvent en surface de l’eau sont récupérées et entreposées dans des contenants prévus à cet effet. Elles sont ensuite transportées à l’extérieur du site pour recyclage.

 

Les eaux souterraines

Stornoway a aussi mis en place un programme de suivi des eaux souterraines. Ce suivi est exigé par le MDDELCC autour des aménagements à risque et en périphérie du lieu d’enfouissement en tranchée. À la mine Renard, 42 puits d’observation ont été aménagés pour effectuer un suivi étroit de la qualité de l’eau souterraine. Ceux-ci couvrent l’ensemble du site minier ainsi que la zone de la piste d’atterrissage.

 

Le respect du milieu d’accueil : c’est l’affaire de tous

Il faut absolument dire quelques mots sur le Système de gestion environnementale et sociale (SGENVS) mis en place par Stornoway. Ce système a été créé dès le début des travaux avec un objectif à la clé : permettre à Stornoway de respecter ses engagements.

 

Le SGENVS comprend :

  • Un programme de suivi environnemental et social;
  • Un permis de travail, nommé Éco-Permis, visant à améliorer le contrôle et la surveillance des travaux;
  • Un plan de surveillance environnementale des travaux de construction.

 

Tout entrepreneur doit obtenir un Éco-Permis avant de pouvoir commencer à exécuter des travaux qui pourraient affecter l’environnement.

 

« Nous avons fait en sorte », explique Martin Boucher, « que les entrepreneurs et les travailleurs adhèrent et participent à la volonté de Stornoway de conserver un chantier impeccable et de respecter le milieu d’accueil. »

 

Une démarche exemplaire

Stornoway a suivi une démarche exemplaire depuis le début des années 2000.

 

Stornoway a informé les communautés locales et tenu de nombreuses consultations. La population a pu faire connaître ses préoccupations. Un groupe de travail sur l’environnement a été créé en collaboration avec la communauté crie de Mistissini. Les interventions de ce groupe ont permis de bonifier le projet tout au long de son développement.

 

Stornoway a ouvert un bureau à Mistissini dès 2011. Rien de mieux pour maintenir le dialogue avec les parties directement concernées. L’Entente Mecheshoo, signée en 2012, est venue sceller la collaboration entre Stornoway et les Cris. La discussion sur les questions environnementales – et la recherche de solutions durables – s’est ainsi poursuivie sous l’encadrement de cette entente.

 

En juillet 2012, Stornoway a conclu une « Déclaration des partenaires » avec les communautés d’accueil de Chapais et de Chibougamau. La Déclaration des partenaires fournit un cadre pour répondre aux problématiques et initiatives d’intérêt commun telles que les communications, l’emploi, la diversification économique et l’attrait de nouveaux arrivants dans la région.

 

Bref, Stornoway a fait ce qu’il fallait, et même un peu plus, pour respecter et accompagner les communautés qui l’a accueillie. Les résultats le prouvent hors de tout doute autant sur le plan environnemental que social!

 

En juillet 2012, Stornoway a conclu une « Déclaration des partenaires » avec les communautés d’accueil de Chapais et de Chibougamau. La Déclaration des partenaires fournit un cadre pour répondre aux problématiques et initiatives d’intérêt commun telles que les communications, l’emploi, la diversification économique et l’attrait de nouveaux arrivants dans la région.

 

« Dès le début, nous avons mis un point d’honneur à travailler avec professionnalisme

[…] dans le respect des personnes et de l’environnement […] »

Matt Manson, président et chef de la direction

Capsules Saviez-vous que ?

Les métaux ne tombent pas du ciel… et heureusement. En effet, tous les objets ou produits utilisés dans notre quotidien sont le produit, d’une façon ou d’une autre, de l’activité minière. Vous en doutez? Le visionnement de ces capsules vous convaincra du contraire!  680

Le projet Horne 5, propriété de Ressources Falco, est situé au nord de la ville de Rouyn-Noranda, dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue. Il se trouve immédiatement en dessous de l’ancienne mine Horne qui a été exploitée par Noranda de 1926 à 1976.

Le projet Horne englobe les anciennes mines Horne et Quémont ainsi que le gîte Horne 5. Falco détient 100 % des intérêts sur 74 000 hectares de terrains dans le camp minier historique de Rouyn-Noranda. La société contrôle 70 % du camp dans son ensemble, y compris la mine Horne de calibre mondial, ainsi que 13 autres anciennes mines d’or et de métaux de base.

Un potentiel prometteur

Dans un communiqué daté du 3 octobre 2016, Ressources Falco rendait publique la mise à jour de l’estimation des ressources minérales de son projet. Cette mise à jour augmente les ressources globales équivalentes en or de 32 %, soit:

  • 736 000 onces d’équivalent en or en ressources mesurées;
  • 6 336 000 onces d’équivalent en or en ressources indiquées;
  • 1 710 000 onces d’équivalent en or en ressources présumées.

En plus de l’or, le projet Horne 5 renferme de l’argent, du zinc et du cuivre. Le gisement demeure ouvert en profondeur, ce qui lui confère un excellent potentiel de développement.

Études

Le 9 mai 2016, Ressources Falco a diffusé les résultats de l’Étude économique préliminaire (EEP). L’EEP indique que le projet Horne 5 correspond à un projet d’exploitation minière sous terre à forte marge sur une période de 12 ans, avec des paramètres économiques des plus intéressants dans le contexte actuel du prix de l’or. Les faits saillants du projet sont présentés dans cette fiche d’information.

Ressources Falco devrait investir environ 1,34 milliard de dollars pour mener à terme le projet Horne 5 et générer un produit brut de 6,8 milliards de dollars.

La mine produirait annuellement 236 000 onces d’or pendant 12 ans; elle emploierait environ 525 personnes.

Sur la base de 12 années d’activité, la mine pourrait produire 3,1 millions d’once d’or, 807 millions de livres de zinc, 194 millions de livres de cuivre et 23,8 millions d’onces d’argent.

L’usine sur le site traiterait entre 10 000 et 15 000 tonnes de minerai par jour.

Les coûts de restauration sont estimés à 51,6 millions de dollars.

Selon ses estimations, Ressources Falco prévoit que la mine sera mise en service en 2020 et qu’elle atteindra sa pleine capacité en 2021.

Après la publication de cette étude, Ressources Falco a entrepris l’étude de faisabilité du projet et l’étude d’impact environnemental. Les résultats de ces études sont attendus en 2017.

Voyez cette animation 3D du projet Horne 5.

Exploitant: Ressources Falco

Région: Abitibi-Témiscamingue

Substance: or, argent, zinc, cuivre

Statut: projet de mine souterraine

L’information contenue dans cette fiche provient de sources connues et vérifiables.

Source :

Ressources Falco

Notes

Crédit photo: Graham Robson, Creative Commons Licensed

Les renseignements qui suivent proviennent du site Internet du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec.

LISTE DES SITES MINIERS ABANDONNÉS EN DATE DU 31 MARS 2016

ABITIBI-TÉMISCAMINGUE

SITE(S) RESTAURÉ(S)EN RESTAURATIONÀ VENIR
641331

BAS-SAINT-LAURENT / GASPÉSIE

SITE(S) RESTAURÉ(S)EN RESTAURATIONÀ VENIR
401

CENTRE-DU-QUÉBEC

SITE(S) RESTAURÉ(S)EN RESTAURATIONÀ VENIR
100

CHAUDIÈRE-APPALACHES

SITE(S) RESTAURÉ(S)EN RESTAURATIONÀ VENIR
109

CÔTE-NORD

SITE(S) RESTAURÉ(S)EN RESTAURATIONÀ VENIR
204

ESTRIE

SITE(S) RESTAURÉ(S)EN RESTAURATIONÀ VENIR
1719

LANAUDIÈRE

SITE(S) RESTAURÉ(S)EN RESTAURATIONÀ VENIR
100

LAURENTIDES

SITE(S) RESTAURÉ(S)EN RESTAURATIONÀ VENIR
102

MAURICIE

SITE(S) RESTAURÉ(S)EN RESTAURATIONÀ VENIR
103

CENTRE DU QUÉBEC

SITE(S) RESTAURÉ(S)EN  RESTAURATIONÀ VENIR
102

NORD-DU-QUÉBEC

SITE(S) RESTAURÉ(S)EN RESTAURATIONÀ VENIR
9310

OUTAOUAIS

SITE(S) RESTAURÉ(S)EN RESTAURATIONÀ VENIR
28211

TOTAL

SITES RESTAURÉSEN RESTAURATIONÀ VENIR
1301982

NUNAVIK (FONDS RESTOR-ACTION NUNAVIK)

SITES NÉCESSITANT DES TRAVAUX DE GRANDE ENVERGURE

NETTOYÉSPARTIELLEMENT NETTOYÉSÀ NETTOYER
1512

SITES NÉCESSITANT DES TRAVAUX DE MOYENNE ENVERGURE

NETTOYÉSPARTIELLEMENT NETTOYÉSÀ NETTOYER
2114

 

Rétrospective

1940 – 1980

Entre la fin des années 1940 et 1980, d’importants programmes d’exploration minière ont eu lieu au Nunavik, notamment dans la fosse du Labrador et de l’Ungava.

À cette époque, les préoccupations environnementales n’étaient pas celles que l’on connaît aujourd’hui. Il n’y avait d’ailleurs aucune réglementation visant à encadrer les activités des sociétés, minières ou autres, afin de limiter leurs impacts sur l’environnement et le milieu social.

1990

Au début des années 1990, des communautés inuit entreprennent de nettoyer les sites d’exploration minière sur leur territoire.

En 1991

En 1991, la Loi sur les mines oblige les compagnies minières à déposer des plans de restauration et à fournir des garanties financières appropriées pour la couverture de 70% des coûts de restauration des aires d’accumulation (art. 232.1 à 232.10). Ces articles ont été mis en application en 1995 lorsque les règlements d’application ont été adoptés.

En 1991, des travaux de restauration sont entrepris par le gouvernement. Ils prendront fin en 2002. Onze sites miniers ont été restaurés au coût de 20 M$.

Pour les sites qui étaient fermés en 1995, la loi permettait au ministre d’enjoindre le responsable à faire des travaux de restauration. Cependant, il n’a pas été possible de retrouver toutes les entreprises responsables (ex. : faillite). Ce sont ces sites qui sont qualifiés de « sites abandonnés ». La responsabilité financière associée à la restauration de ces sites est revenue à l’État.

2007 – 2012

En 2007, l’industrie minière crée le Fonds Restor-Action Nunavik, en collaboration avec le gouvernement du Québec et la nation Inuit. Une trentaine de sociétés minières participent financièrement à ce fonds, de même que des associations minières, des fournisseurs de l’industrie et le gouvernement du Québec.

Entre 2007 et 2012, le Fonds Restor-Action nettoie plusieurs sites d’exploration minière. Les 18 sites jugés prioritaires ont tout été restaurés en entier. Actuellement, le Fonds s’affaire à restaurer les sites jugés non prioritaires. Voir ce document (lien vers document sur le site de Mines Virginia)

L’industrie minière travaille à la création d’un second fonds qui sera consacré à la restauration des sites d’exploration minière sur le territoire des cris.

En parallèle, des compagnies minières ont entrepris, de leur propre initiative, de nettoyer des sites abandonnés. C’est le cas de Canadian Royalties (+30 sites), Oceanic Iron Ore Corp., Anglo American, Rockland Minerals Corp., et Xstrata Nickel. Rio Tinto a également nettoyé et sécurisé à ses frais l’ancienne mine de fer de Schefferville.

1983

En 1983, le MENVIQ (ministère de l’Environnement du Québec) dresse un inventaire des sites d’élimination de déchets dangereux. On y trouve 100 sites de résidus miniers. Le ministère recommande l’établissement d’un programme d’étude et de restauration des lieux contaminés. Ce sont les programmes NEDEM (1989-1997) et le programme de restauration des sites miniers, qui appartiennent au gouvernement.

1987

Avant 1987, rien, dans la Loi sur les mines, n’obligeait les compagnies minières – ou toute autre entreprise de quelque secteur industriel que ce soit – à faire des travaux de restauration. Les seules conditions qui permettaient à une compagnie d’abandonner son bail étaient :

  • d’en faire la demande par écrit;
  • d’avoir acquitté ses redevances;
  • d’avoir remis tous les plans requis par la loi.

En 1987, la Loi sur les mines a ajouté une nouvelle condition au détenteur de bail pour pouvoir abandonner un site minier. Le détenteur du bail devait avoir obtenu l’autorisation du ministre des Ressources naturelles qui consultait alors le ministre de l’Environnement sur la question.

En 1995

En 1995, les articles 232.1 à 232.10 ont été mis en application lorsque les règlements d’application ont été adoptés.

Pour les sites miniers qui étaient fermés, la Loi sur les mines permettait au ministre des Ressources naturelles d’obliger le responsable à faire des travaux de restauration. Malheureusement, dans certains cas, il a été impossible de retracer les entreprises responsables pour cause de faillite, par exemple. Ces sites ont alors été qualifiés de « sites abandonnés ». Ils ont été pris en charge par l’État.

En 2006

En 2006, le gouvernement a accepté d’inscrire ce passif environnemental à la dette publique, pour assurer des fonds au ministère des Ressources naturelles (MRN). Depuis lors, le MRN procède à des travaux d’évaluation et de restauration des sites miniers abandonnés.

Août 2013

Les règles ont changé depuis le 23 août 2013, à la suite de l’adoption de modifications réglementaires touchant notamment la garantie financière.

La garantie financière correspond à 100 % du coût des travaux de restauration. Avec l’adoption du projet de loi sur les mines, l’approbation du plan de restauration est une condition préalable à l’obtention du bail minier et au début de l’exploitation.

Sur approbation du plan de restauration, l’exploitant doit verser 50 % du montant requis en restauration dans les 90 jours de la date d’approbation du plan. Par la suite, la somme restante doit être versée en deux versements (25 % chacun) à la date anniversaire de l’approbation du plan.

Les exploitants dont le plan a été approuvé avant le 23 août 2013 doivent verser 50 % de la garantie financière d’ici au 22 août 2014, et les deux autres versements comme qu’indiqué précédemment.

Notes

  • Crédit photos: Administration régionale Kativik
  • Crédit vidéo : Minalliance
Qu’est-ce que le FRAN ? C’est le Fonds Restor-Action-Nunavik. Il a été créé dans le but de contribuer à la restauration de sites d’exploration minière abandonnés dans le Nord-du-Québec.

Il regroupe 30 sociétés du secteur minier œuvrant partout au Québec. Ces sociétés poursuivent un but commun : nettoyer et réhabiliter des sites d’exploration minière abandonnés au Nunavik.

Elles travaillent en partenariat avec les gouvernements, les Inuits et les Premières Nations :

  • Administration régionale Kativik (ARK)
  • Société Makivik
  • Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec (MERN)
PARTENAIRES
Abitibi Géophysique inc.Société Makivik
Association de l’exploration minière du Québec (AEMQ)Mines Aurizon
Association minière du Québec (AMQ)Mines Opinaca (les) – (Goldcorp)
Agnico EagleExploration Osisko Baie James (Mines Virginia inc.)
QMX Gold Corporation (Alexandria Minerals Corporation)PricewaterhouseCoopers
Areva QuébecAssociation canadienne des prospecteurs et entrepreneurs (PDAC)
Canadian Royalties Inc.Ressources Appalaches
Dios ExplorationRessources Breakwater (aujourd’hui Nyrstar)
Ditem Exploration Inc.Ressources Cartier
Donner Metals Ltd. (maintenant Ressources Sphinx)Ressources Majescor inc.
Eastmain ResourcesRessources Metco
Exploration Azimut inc.Ressources Sirios inc.
Everton ResourcesRessources Strateco
Redevances aurifères OsiskoRoche Ltée, Groupe-conseil (aujourd’hui Norda Stalo)
GenivarGlencore Raglan – (Xstrata Nickel)
Hélicoptères Canadiens (les)Stornoway Diamond Corporation
Knight Resources Ltd.Urenium Star
Administration régionale KativikSociété d’exploration minière Vior inc.

 

Quand ?

Pendant 30 ans, soit entre 1950 et 1980, le Nord-du-Québec a été le théâtre de plusieurs campagnes d’exploration par des sociétés qui n’étaient soumises à aucune réglementation en matière de nettoyage de sites. Plusieurs sites ont été abandonnés, jonchés de matériel, d’équipement, de pétrole et de produits toxiques.

Années 1990 et suivantes – Les communautés Inuits commencent le nettoyage. Un projet pilote est lancé dans le but d’identifier et de localiser les sites d’exploration abandonnés au Nunavik.

2001-2002 – On dresse une liste de 193 sites potentiels, dont 90 sites qui sont identifiés comme des sites d’exploration minière abandonnés et classés comme suit :

NETTOYAGE
Nettoyage de grande envergureNettoyage de moyenne envergureNettoyage de faible envergure
Nombre de sites182745

 

2004 – l’ARK conclut une entente de 4 ans (2004-2008) avec Environnement Canada et lance des projets pilotes en 2005 et 2006 sur 2 des sites nécessitant des travaux de nettoyage de grande envergure (KAW-35 et PJ-1)

Cruise North Expedition, la Société Makivik et l’ARK entreprennent de nettoyer les sites PJ-17, PJ-17A et PJ-18. Ces travaux ont été effectués entre 2005 et 2009.

2007 – Une entente de contribution officielle est signée par l’ARK, la Société Makivik, le MERN et un consortium de sociétés minières connu sous le nom de Fonds Restor-Action-Nunavik (FRAN).

2007-2012 – Des travaux de réhabilitation sont réalisés sur les sites nécessitant un nettoyage de grande envergure. Durant cette période, le FRAN a offert une contribution d’une valeur de 750 000 $. Cette contribution a été renouvelée pour la période 2012-2017.

Pour sa part, le MERN verse une contribution financière maximale de 4,1 millions de $ pour la réalisation du projet.