Le Québec bénéficie d’une géologie particulièrement favorable à la découverte de gisements. De nouveaux territoires s’ouvrent à l’exploration minière et les territoires exploités recèlent toujours un potentiel appréciable.

Notre province est reconnue pour son immense potentiel minéral, son soutien au développement minéral et l’accessibilité à une information géoscientifique de grande qualité. Ce sont des atouts à faire valoir. Toutefois, de nombreuses questions peuvent survenir lorsqu’il est question d’exploration minière.

Est-ce que l’exploration minière est soumise à des lois?
Un cadre légal et règlementaire existe au Québec à propos des activités d’exploration et d’exploitation minière sur le territoire de la province. Au total, 6 lois et règlements assujettissent les activités minières :

  • Loi sur les mines;
  • Loi sur les terres du domaine de l’État;
  • Loi sur les forêts;
  • Règlement sur les normes d’intervention dans les forêts du domaine de l’État;
  • Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune;
  • Loi sur la qualité de l’environnement.

Ce cadre légal et règlementaire est présenté sur le site du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec (MERN).

Quels sont les différents stades lors de l’exploration?

Il y a 4 étapes lors de l’exploration, soit la reconnaissance régionale, la prospection au sol, la vérification des anomalies, qui mènent à la découverte d’un gîte minier. Pour en savoir davantage, le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec a préparé un tableau qui explique les différents stades de l’exploration minière, compris dans le processus de développement minéral.

Est-ce qu’il est coûteux de faire de l’exploration minière?
Les coûts d’exploration sont d’environ 1 à 2 millions de dollars par année et la durée des travaux d’exploration est généralement de 4 à 10 ans.

Est-ce qu’il y a beaucoup d’exploration minière au Québec actuellement?
Depuis les 10 dernières années, le nombre de titres d’exploration (claims) actifs a toujours été en croissance. En 2012, 242 460 titres miniers couvraient 6,7 % du territoire du Québec. Les 3 régions où il y a le plus d’exploration sont le Nord-du-Québec, l’Abitibi-Témiscamingue et la Côte-Nord. Le site GESTIM (Gestion des titres miniers) propose différentes cartes pour connaître l’emplacement actuel des titres miniers et les contraintes aux activités minières.

Que trouve-t-on dans le sous-sol du Québec?
Il existe de nombreux minéraux dans le sous-sol québécois, et 46 substances minérales ont été ou sont exploités au Québec. Dans les minéraux métalliques, il y a l’or, l’argent, le cuivre, le nickel, le zinc, le fer, le titane, le niobium, les terres rares, etc. Du côté des minéraux non métalliques, il y a l’apatite, le feldspath, le chrysotile, le diamant, le sel, le mica, le sable, le gravier, le granite, le marbre, l’ardoise, etc.

Dans le plan d’une mine, on détermine d’abord par quelle technique le minerai sera récupéré. Il existe des dizaines de techniques d’exploitation qui peuvent être combinées. L’important, c’est que la méthode choisie permette à la mine d’être rentable et sécuritaire. De façon générale, il existe deux types d’exploitation : sous terre et en surface. Pour choisir entre les deux, nul besoin d’être ingénieur minier : c’est l’emplacement du gisement qui l’indique.

Une mine souterraine
La seule façon d’accéder à un gisement profond est de « foncer » un puits et d’extraire le minerai par un réseau de galeries. Ce type d’exploitation étant onéreux, il faut que le gisement soit assez riche et important pour justifier les coûts de construction et d’exploitation.

Une mine à ciel ouvert
Lorsqu’un gisement se trouve en surface, on dispose d’une seule option : faire une fosse. Par contre, peu de gisements se prêtent de façon rentable à cette forme d’extraction. Pour qu’on construise un réseau de rampes, il faut que le gisement ait une bonne largeur et un bon volume, et qu’il ne soit pas trop recouvert de mort-terrain ni de roche sans valeur.

Les fosses
Les fosses se comparent en quelque sorte aux carrières. Toutefois, ce n’est pas la roche même qui est au cœur des opérations, mais ce qu’elle contient.

La mine LaRonde est une mine souterraine polymétallique située le long de la route Transcanadienne, entre Rouyn-Noranda et Val-d’Or, en Abitibi-Témiscamingue.

Le traitement du minerai se fait depuis l’usine de LaRonde par le biais de circuits métallurgiques de flottation et de cyanuration. Ceci produit des lingots contenant de l’or et de l’argent, ainsi que des concentrés de zinc et de cuivre qui renferment également des quantités d’or et d’argent monnayables.

Fait intéressant : l’accès à l’exploitation souterraine de LaRonde se fait par [le puits Penna, qui a 2,2 km de profondeur. L’extension en profondeur de la mine LaRonde, dont la production commerciale a débuté en novembre 2011, permet d’accéder au minerai dans la partie inférieure du gisement. Ce dernier atteint actuellement une profondeur de 3,1 km, ce qui en fait la mine la plus profonde située à l’extérieur du continent africain.

À l’heure actuelle, les réserves minérales du gisement de LaRonde s’étendent jusqu’à 3,1 km de profondeur. Un programme de forage, lancé en 2014, vise à évaluer le potentiel aurifère jusqu’à 3,7 km de profondeur.

L’entreprise évalue aussi la possibilité de mettre en valeur et d’extraire le minerai de la zone Bousquet 5, située sur la propriété voisine de Bousquet. Une étude technique interne devrait être terminée avant la fin de 2016.

L’information contenue dans cette fiche d’information provient de sources publiques et vérifiables.

Il existe deux types de mines au Québec : la mine à ciel ouvert et la mine souterraine.

Mine à ciel ouvert

Dans une mine à ciel ouvert, le minerai se trouve proche de la surface. On creuse en enlevant, avec une pelle mécanique ou une chargeuse, des couches de roche préalablement forées et dynamitées. La roche est sortie de la mine par des camions. Les camions de stériles sont envoyés vers une halde de stériles alors que les camions de minerai sont envoyés vers l’usine de traitement pour séparer le minerai de sa gangue. Chaque couche successive de roche est moins grande que la précédente, ce qui donne une forme d’entonnoir à l’excavation. Ceci est fait afin d’assurer la sécurité des employés et des équipements.

Au Québec, on retrouve des mines à ciel ouvert dans les trois grandes régions minière : sur la Côte-Nord (Lac Bloom, Mont-Wright, en Abitibi (Canadian Malartic, Québec Lithium) et au Nord-du-Québec (Nunavik Nickel).

Mine souterraine

La mine souterraine est l’option privilégiée lorsque le minerai est situé en profondeur.

On accède au minerai en creusant des puits et des galeries dans le sous-sol au moyen de forage et de dynamitage.

La mine souterraine contient parfois une rampe d’accès ou tunnel qui permet de descendre dans la mine, et un ou deux puits ou axes verticaux. Les puits sont reliés par des galeries horizontales, creusées à travers le gisement. On y transporte des ouvriers et de l’équipement et on s’en sert pour remonter le minerai à la surface. Les puits et galeries servent aussi à la ventilation, aux conduits électriques, à l’approvisionnement d’air comprimé et à l’évacuation de l’eau. Pour mesurer la qualité de l’air souterrain, des détecteurs de gaz nocifs installés partout dans la mine transmettent des données pour analyse. Des ordinateurs, des techniciens et des ingénieurs peuvent enclencher l’arrêt ou le fonctionnement des ventilateurs au besoin.

À l’intérieur d’une mine on trouve des ascenseurs (cages), des voies ferrées ou routières, des cheminées d’accès aux divers niveaux, des salles de repos, des garages. Autre élément important, généralement, le concasseur principal est situé au plus profond de la mine afin de réduire les plus gros morceaux de minerai avant leur remontée par les puits.

Selon les méthodes de minage utilisées, les mines retournent sous terre une partie importante des résidus miniers afin de remplir les chantiers vides et assurer une meilleure stabilité à l’ensemble de la mine.

Parmi les mines souterraines du Québec on trouve celles de Beaufor, Bachelor, Lapa, LaRonde, Niobec et Raglan.

Notes

L’information contenue dans cette fiche d’information provient de sources publiques et vérifiables.

Mine Raglan fait partie du groupe Glencore, l’une des plus grandes entreprises mondiales diversifiées dans les ressources naturelles.

Les activités de Mine Raglan se déroulent à la limite nord du Québec où présentement quatre mines souterraines de nickel sont en exploitation et qui figurent parmi les mines de métaux de base les plus riches au monde.

La propriété de Mine Raglan s’étend sur près de 70 kilomètres, d’est en ouest, et se compose d’une série de gisements à forte teneur principalement en nickel et en cuivre.

Exploitation

Le minerai extrait des mines est concassé, broyé puis transformé sur place en concentré de nickel-cuivre. Chaque année, 1,3 million de tonnes de minerai sont traitées au concentrateur de Mine Raglan, dont la production annuelle est de plus de 37 000 tonnes de nickel dans le concentré.

Les installations comprennent quatre mines souterraines en activité, un concentrateur, un complexe d’hébergement et des immeubles administratifs. De plus, la mine possède toutes les infrastructures reliées aux activités d’une petite municipalité (ex. : une source d’approvisionnement en eau douce, des réservoirs à combustible, une usine de traitement des eaux, une centrale énergétique, etc.). Un réseau de routes praticables toute l’année relie le complexe minier à un aéroport situé à Donaldson, ainsi qu’aux entrepôts et installations portuaires situés dans la baie Déception.

Mine Raglan emploie près de 950 employés, dont plusieurs d’entre eux proviennent des communautés inuites locales.

Isolés de toutes ressources externes immédiates, Mine Raglan évolue à travers des défis logistiques uniques !

Historique

Mine Raglan est née en 1995 avec la signature de l’Entente Raglan avec les Inuits du Nunavik, représentés par la Société Makivik de même que les communautés avoisinantes de Salluit et de Kangiqsujuaq et leur corporation foncière respective. Ce n’est toutefois qu’en décembre 1997, après l’obtention des autorisations gouvernementales et l’approbation des communautés inuites concernées, que mine Raglan a officiellement été mise en production.

Il aura fallu des investissements initiaux de plus de 600 millions de dollars canadiens pour construire les installations et démarrer le projet. De plus, de nombreux investissements ont été faits au fil des ans pour construire de nouvelles infrastructures, améliorer le port de mer et développer de nouveaux projets.

Projet Sivumut

Les activités actuelles de Mine Raglan (Phase I) – qui ont débuté en 1997 – devraient diminuer graduellement à compter de 2020. Afin d’assurer la continuité des activités de Mine Raglan jusqu’en 2041, la mine a lancé le projet Sivumut.

Le projet Sivumut constitue une opportunité de maintien et de développement de partenariats entre Mine Raglan et les Nunavimmiut (qui signifie « Inuits du Nunavik » en inuktitut) et, plus spécifiquement, avec les communautés de Salluit et de Kangiqsujuaq. Assurer l’avenir de Mine Raglan contribuera aussi au maintien des bénéfices socio-économiques pour l’ensemble du Nunavik, et ce, par l’entremise du partage des profits, de la création d’emploi et de l’octroi de contrats aux entreprises locales.

L’information contenue dans cette fiche d’information provient de sources publiques et vérifiables.

  • Exploitant : Glencore
  • Région : Nunavik
  • Substance : Nickel, cuivre et autres métaux
  • Statut : Mines souterraines, actives
  • Nombre d’employés : 950

Références

  • Mine Raglan
  • Entente Raglan
  • Minesqc – Série INNOVATION – Glencore Mine Raglan, une éolienne à la conquête du Nord

« Une ressource minérale est une concentration ou une occurrence de diamants, d’une substance inorganique solide naturelle incluant les métaux de base et les métaux précieux. Cette ressource est d’une teneur ou d’une qualité telle qu’elle présente des perspectives raisonnables d’extraction rentable. La localisation, la quantité, la teneur, les caractéristiques géologiques et la continuité d’une ressource minérale sont connues, estimées ou interprétées à partir d’évidences et de connaissances géologiques spécifiques. »

Les ressources minérales sont généralement découvertes lors de la phase « Exploration » du Processus de développement minéral. Au cours de cette phase, puis de la phase « Mise en valeur », divers travaux et études de plus en plus détaillés permettent de mieux préciser la localisation, la quantité, la teneur, les caractéristiques géologiques et la continuité d’une ressource minérale. Les ressources minérales, ou une partie d’entre elles, pourront successivement être identifiées comme des ressources minérales présumées, indiquées ou mesurées par une personne qualifiée.

Les réserves minérales désignent la partie économiquement exploitable des ressources minérales mesurées ou indiquées, démontrée par au moins une étude préliminaire de faisabilité. L’étude doit inclure les renseignements adéquats sur l’exploitation minière, le traitement, la métallurgie, les aspects économiques et les autres facteurs pertinents démontrant qu’il est possible, au moment de la rédaction du rapport, de justifier l’extraction rentable. Les réserves minérales comprennent les matériaux de dilution et des provisions pour pertes subies lors de l’exploitation. Elles doivent être démontrées au moins par une étude préliminaire de faisabilité. Cette étude est faite à l’étape de la « mise en valeur » du Processus de développement minéral.

Notes

Institut canadien des mines; pages 4- 7

source: Partenariat Canadian Malartic

Située au cœur de l’Abitibi-Témiscamingue, au sud de la ville de Malartic et de la zone de faille Cadillac-Larder Lake, la mine à ciel ouvert Canadian Malartic, du Partenariat Canadian Malartic (Yamana gold Inc. et Mines Agnico Eagle Ltée), produit de l’or. Elle est la plus grande mine aurifère en exploitation au Canada. La production commerciale a démarré en mai 2011.

La méthode classique d’exploitation à ciel ouvert a été choisie en raison de la faible teneur du gisement, de sa proximité de la surface ainsi que des largeurs imposantes des zones minéralisées.

Le chargement des stériles et du minerai s’effectue à l’aide de pelles hydrauliques, d’une pelle rétrocaveuse et par des chargeuses sur pneus. Une flotte de camions de production est utilisée afin de transporter les stériles à la halde et le minerai au concasseur.

Le minerai est traité à l’usine, dont la capacité de production représente une moyenne de 55 000 tonnes usinées par jour. L’usine est constituée d’un circuit de concassage comprenant un primaire et un secondaire, suivi d’un circuit de broyage. Le minerai broyé passe par la suite dans un circuit de lixiviation où l’or et l’argent sont dissous puis récupérés par un circuit de récupération au charbon activé pour être finalement coulés sous forme de lingot. Le taux moyen de récupération aurifère de la mine Canadian Malartic est d’environ 89 %.

Les réserves prouvées et probables de la mine contiennent 4,33 millions d’onces d’or (réserves et ressources de 2014).

Fait intéressant, l’ancienne mine souterraine Canadian Malartic a produit plus d’un million d’onces d’or entre 1935 et 1965.

L’actuelle mine Canadienne Malartic a produit sa deux millionième once d’or en septembre 2015.

Le projet Canadian Malartic a nécessité une relocalisation des habitants du quartier sud de Malartic, vers le nord de la ville. Un nouveau quartier a été planifié en concertation avec les familles concernées et la municipalité de Malartic. Six institutions furent également reconstruites selon les nouvelles normes des ministères.

Juillet 2016

La mine Canadian Malartic projette d’effectuer des travaux d’extension de la fosse Canadian Malartic afin de prolonger la durée de vie de la mine en exploitant de nouvelles zones. Ce projet prévoit l’extension de la fosse Canadian Malartic et la déviation de la route 117.

Le premier volet du projet nécessite la déviation d’un tronçon d’environ 4 kilomètres de la route 117 à l’entrée est de la ville de Malartic. Cette déviation permettra l’exploitation du gisement Jeffrey, situé sous la route. Le deuxième volet prévoit l’agrandissement vers le nord-est de la fosse à ciel ouvert (le gisement « Barnat ») actuellement en exploitation.

Ce projet, sous réserve de l’obtention des autorisations gouvernementales, permettrait à la mine Canadian Malartic de poursuivre ses activités jusqu’en 2028 et de conserver près de 1 200 emplois durant cette période. Le projet est assujetti à la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement en raison, entre autres, de sa capacité de production qui est de plus de 2 000 tonnes métriques par jour. Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) a examiné ce projet lors d’audiences tenues en 2016.

Exploitant : Partenariat Canadian Malartic

Région : Abitibi-TémiscamingueMalartic

Substance : Or

Statut : Mine à ciel ouvert, active

Employés et entrepreneurs : 955

Notes

L’information contenue dans cette fiche d’information provient de sources publiques et vérifiables.

L’Association minière du Québec (AMQ) agit à titre de porte-parole de l’ensemble des entreprises minières productrices de métaux et de minéraux, des entreprises métallurgiques, des entrepreneurs miniers et des entreprises minières en développement sur le territoire québécois. Également membres de l’AMQ, les fournisseurs, organismes, institutions et partenaires du secteur minier peuvent participer aux différentes activités de l’Association et profiter des avantages que procurent sa crédibilité et sa notoriété.

Historique

Fondée en 1936, l’Association minière du Québec a pour mission de promouvoir, soutenir et développer de façon proactive une industrie minérale responsable, engagée et innovante.

L’Association minière du Québec (AMQ) agit à titre de porte-parole de l’ensemble des entreprises minières productrices de métaux et de minéraux et de leurs installations, des entreprises métallurgiques, des entrepreneurs miniers et des entreprises minières en développement et en exploration sur le territoire québécois. Ses membres représentent donc la très grande majorité de la production québécoise de métaux et de minéraux industriels.

Également membres de l’AMQ, les fournisseurs, organismes, institutions et partenaires du secteur minier peuvent participer aux différentes activités de l’Association et profiter des avantages que procurent sa crédibilité et sa notoriété.

Outre ses interventions médiatiques, l’AMQ fait des représentations notamment auprès des autorités gouvernementales de tous les niveaux, des élus, et d’autres parties prenantes afin de défendre les intérêts de ses membres. Elle agit aussi comme rassembleuse des acteurs de l’industrie minière, par le biais notamment de ses événements et activités de réseautage.

Objectifs

• Représenter l’industrie minière québécoise auprès des gouvernements fédéral et provincial lors de l’élaboration de politiques concernant cette industrie;
• Soutenir les efforts de ses membres en matière d’environnement, de santé et sécurité, de recherche et développement technologique, de formation, de ressources humaines, de relations avec les communautés, etc.;
• Promouvoir les intérêts généraux de l’industrie minière;
• Fournir aux sociétés membres les services qu’elles requièrent;
• Communiquer les opinions, les engagements, les orientations et les réalisations de l’industrie minière du Québec auprès des différentes parties prenantes;
• Entretenir les liens avec d’autres associations, organismes et intervenants;
• Intervenir dans les médias et la place publique pour défendre les positions de l’industrie minière québécoise.

Activités

L’AMQ organise diverses activités au bénéfice de ses membres afin de soutenir leurs actions et stimuler le développement responsable et durable de l’industrie minière au Québec. Depuis 50 ans, elle tient un colloque en santé et sécurité afin de sensibiliser ses membres à cette importante question. L’Association rédige aussi des mémoires et des rapports sur divers enjeux du secteur minier.

Conseil d’administration

Jean-François Verret, président du conseil
Directeur, Projets capitaux et exploration Mine Raglan, une compagnie Glencore

Christian Provencher, vice-président
Vice-président, Opérations Canada
Mines Agnico Eagle

Sébastien Villeneuve, secrétaire Directeur des opérations, Est du Canada Graymont

Vanessa Laplante, trésorière Directrice de la fiscalité et du bureau de Montréal Partenariat Canadian Malartic

Claude Bélanger
Directeur général
Fonderie Horne, une compagnie Glencore

Olivier Berman Surintendant à la production Mines Seleine, K+S Sel Mindsor Ltée

Yves Brouillette Directeur général, Mine et Terminal Rio Tinto – Fer et Titane

Dominique Dionne
Vice-présidente, Communications et affaires gouvernementales
Investissement PSP

André Gaumond Vice-président principal, développement Nord-du-Québec et administrateur Redevances aurifères Osisko

Luc Guimond Président Groupe minier CMAC-Thyssen

Hélène Lauzon Présidente Conseil patronal de l’environnement du Québec

Benjamin Little Vice-président principal, Affaires corporatives, SSD et Gens Corporation minière IAMGOLD

Martin Plante Directeur général, Mont-Wright ArcelorMittal Exploitation minière Canada

Ghislain Poirier, Vice-président, Affaires publiques Diamants Stornoway

Stéphane Ste-Croix Vice-président et directeur général Niobec inc., une compagnie Magris Resources

L’information contenue dans cette fiche d’information provient de sources publiques et vérifiables.

Notes

Crédit photo : Agnico Eagle

Références

Source: Rio Tinto

Située à 43 kilomètres de Havre-Saint-Pierre sur la Côte-Nord, la mine à ciel ouvert Lac Tio de la compagnie Rio Tinto Fer et Titane (RTFF) extrait de l’ilménite, un minerai titanifère de couleur brune ou noire en raison de sa teneur en fer. La mine est en activité depuis 1950, mais elle est exploitée par Rio Tinto depuis 1989.

Fait intéressant : c’est dans la région de Havre-Saint-Pierre qu’on retrouve le plus important dépôt d’ilménite massive au monde.

L’extraction du minerai s’effectue par sautage. Le minerai est ensuite transporté vers des concasseurs pour y être broyé en morceaux de 20 cm et ensuite réduit à moins de 7,5 cm.

L’ilménite de la mine Lac Tio est transportée par train aux installations portuaires de RTFT à Havre-Saint-Pierre et par la suite par minéralier au complexe métallurgique situé à Sorel-Tracy, où le minerai est transformé en produits titanifères et métalliques.

Les plus récentes données du plan minier prévoient que le site sera en exploitation au-delà de 2050.

Complexe métallurgique (Sorel-Tracy)

Le complexe métallurgique de RTFT est unique en son genre. Il concentre en un même lieu plusieurs usines, de production variée, mais complémentaire, toutes interreliées. Au cœur du complexe, 9 fours de réduction viennent alimenter toute la chaine de production. Le minerai en fusion est transformé en matières premières destinées à l’industrie du dioxyde de titane, ou est transporté vers l’Aciérie et l’Usine de poudres pour subir d’autres transformations.

Développé par RTFT dans les années 1940, le procédé de réduction du minerai permet de récupérer le fer et le dioxyde de titane contenus dans l’ilménite de la mine du lac Tio.

Les produits de RTFT servent de matière première aux industries du pigment et de l’automobile ainsi qu’aux fonderies.

L’ilménite est l’une des principales sources de dioxyde de titane. Ce composé opaque et très blanc est un important pigment utilisé dans la peinture, les plastiques et les papiers. Il reflète et diffuse la lumière comme des milliers de petits miroirs. Comme pigment, il donne de la brillance et de l’opacité à ces produits. En petites quantités, le dioxyde de titane se retrouve aussi dans les cosmétiques, les écrans solaires et le dentifrice.

Environ 275 employés travaillent actuellement aux installations de Havre-Saint-Pierre et 1400 employés au complexe métallurgique de Sorel-Tracy.

  • Exploitant : Rio Tinto Fer et Titane
  • Région : Côte-Nord, Havre-Saint-Pierre
  • Substance : Ilménite
  • Statut : Mine à ciel ouvert, active

L’information contenue dans cette fiche d’information provient de sources publiques et vérifiables.

Références

  • Rio Tinto Fer et Titane