RNC Minerals

Le 13 septembre 2016, Royal Nickel Corporation (« RNC ») a annoncé que la Société a enregistré le nom « RNC Minerals » comme dénomination sociale et a commencé à mener ses activités sous cette dénomination.

Situation géographique

Le site Dumont se trouve en Abitibi au Québec, à 25 kilomètres de la ville d’Amos dans les municipalités de Launay et de Trécesson.

Le projet s’étend sur environ 49 km2.

Historique

Des roches ultramafiques et mafiques ont été découvertes par la Commission géologique du Canada sur la propriété en 1935, toutefois il a fallu attendre 1956 pour que la présence de nickel dans ces roches soit établie.

Historiquement, des programmes d’exploration et des études techniques ont mené entre 1969 et 1982 à l’identification de trois zones de minéralisation de nickel. En 1971 et 1972, les rapports techniques établissent des ressources minérales substantielles et Caron, Dufour, Seguin & associés publient une étude de faisabilité sur une portion du gisement, qui envisage une mine souterraine produisant 4,5 ktpj. En 1982, un échantillonnage en vrac a été réalisé. En 1986, un géologue de la Commission géologique du Canada a étudié la minéralisation de Dumont et a conclu que des forages d’exploration avancée étaient justifiés. De 1999 à 2004, des travaux d’exploration supplémentaires ont été faits sur le projet.

En 2006, la propriété Dumont a été acquise par Royal Nickel Corporation (RNC Minerals). Les forages d’exploration et les études métallurgiques réalisées par l’entreprise ont mené à une évaluation économique préliminaire, publiée en 2010, suivie d’une étude de préfaisabilité, en 2011, une étude de préfaisabilité révisée, en 2012, et une étude de faisabilité en 2013. RNC a reçu le principal permis environnemental pour Dumont en juin 2015 et le projet est maintenant positionné pour commencer la construction une fois le financement complété.

Un gisement important de nickel

RNC estime que le Projet Dumont fera partie des 5 plus grands gisements de sulfure de nickel dans le monde, après ceux de la Russie, la Chine, l’Ontario et Terre-Neuve-et-Labrador. Le projet Dumont est basé sur l’exploitation de réserves minérales totalisant 1 178 600 000 (1,18 milliard de tonnes) à une teneur de 0,27% de nickel définie en fonction de l’étude de faisabilité. Le total des ressources nickélifères mesurées et indiquées s’élève à 1 665 600 000 tonnes (1,67 milliard de tonnes), à une teneur de 0,27 % de nickel. S’ajoutent des ressources additionnelles présumées de 499 800 000 tonnes (0,5 milliard de tonnes), à une teneur de 0,26 % de nickel.

La mine produira du nickel pendant plus de 30 ans, une fois l’exploitation débutée. La construction du projet est prévue d’ici le début de 2016 et la mise en service débutera environ 10 à 11 trimestres après l’obtention du financement et des permis.

Le Projet Dumont produirait environ 150 000 tonnes de concentré (29 %) de nickel annuellement. Le minerai sera traité et transformé en un concentré de nickel à haute teneur à l’aide de technologies courantes qui ont fait leurs preuves. Le concentré sera ensuite acheminé hors du site pour l’affinage.

Retombées pour le Québec

Le Projet Dumont, c’est 1100 à 1300 personnes employées pendant la construction de la mine et 560 en moyenne durant l’exploitation de la mine. En sachant que la communauté de Launay compte environ 230 personnes au total et que la communauté de Trécesson en compte un peu plus de 1100 personnes, on comprend facilement les avantages pour la population locale qu’une telle mine ouvre dans leur région.

Les retombées concernent l’ensemble du Québec. On estime qu’une proportion de l’ordre de 41 % de l’investissement total prévu de 3,1 milliards de dollars sera dépensée au Québec. Les dépenses d’opération, incluant les salaires, sont estimées sur la durée de vie de la mine de plus de 11 milliards.

La délivrance du certificat autorisant RNC à aller de l’avant avec la construction de la mine Dumont a été annoncée le 25 juin 2015 par David Heurtel, ministre du Développement durable, de l’Environnement et Lutte contre les changements climatiques. Cette autorisation arrive après que le BAPE ait déposé un avis favorable au projet et que le gouvernement ait pu constater que le Projet Dumont respectait les règles de la province en matière de développement durable.

L’Agence canadienne d’évaluation environnementale a rendu une décision d’évaluation environnementale positive le 29 juillet 2015. Au terme de l’étude approfondie, la ministre de l’environnement, Leona Aglukkaq, estime que le projet n’est pas susceptible d’entraîner des effets négatifs importants sur l’environnement, compte tenu des mesures d’atténuation qui seront mises en place et du programme de suivi prévu par RNC. Cette décision positive permet maintenant aux autorités responsables, Pêches et Océans Canada et Ressources naturelles Canada, de prendre les mesures pour la délivrance des permis.

Le propriétaire

Le projet Dumont est détenu à 98 % par RNC Minerals depuis 2006, une entreprise canadienne, dont le siège social est basé à Toronto. Une antenne est présente à Amos, au Québec. Investissement Québec détient pour sa part 2 % du projet.

Type de mine

Le projet Dumont sera une mine à ciel ouvert dont la fosse s’étendra sur 4,9 kilomètres (longueur) et sur 1,4 kilomètre (largeur). Elle aura une profondeur maximale de 565 mètres.

Son utilisation

Le nickel est indispensable à notre quotidien : il est principalement utilisé pour la fabrication d’alliage, notamment d’acier inoxydable. Il confère à l’acier une meilleure résistance à la corrosion et à la chaleur. Le nickel a également pour grande vertu d’être recyclable. Pour ces qualités, il entre dans la fabrication de nos électroménagers, dans les transports, les bâtiments, etc.

Royal Nickel Corporation
  • Exploitant : RNC Minerals
  • Région : Abitibi-Témiscamingue
  • Substance : nickel
  • Statut : mine à ciel ouvert

Mention : l’information contenue dans cette fiche provient de sources publiques et vérifiables.

Arianne Phosphate

Situation géographique

Le projet minier Lac à Paul est situé à environ 200 km au nord de Ville de Saguenay, dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, au Québec. La propriété couvre une superficie de plus de 27 000 hectares, soit plus de 270 km2.

Type de mine et exploitation

Le projet minier Lac à Paul sera une mine à ciel ouvert qui traitera environ 55 000 tonnes de minerai par jour, pour une production annuelle de 3 millions de tonnes de concentré d’apatite. Les réserves minérales mesurées et indiquées sont de 590 millions de tonnes métriques. Les réserves prouvées et probables sont estimées à 472,1 millions de tonnes métriques (1).

Le projet minier Lac à Paul produira un concentré d’une qualité exceptionnelle, c’est-à-dire à haute teneur en phosphore et à très faible teneur en uranium et en cadmium. Il est considéré comme l’un des plus importants nouveaux projets de phosphate au monde, un projet de classe mondiale, dont l’exploitation s’étendra sur plus de 25 ans.

Arianne Phosphate

Le projet

Le projet Lac à Paul représente un investissement de plus de 1,2 milliard de dollars canadiens. En phase de construction, il créera 2 250 emplois directs et indirects ; en phase exploitation, il représentera 1 000 emplois/année (directs et indirects) ; la phase de la restauration requerra 100 emplois/année.(2)

Les retombées fiscales globales sont évaluées à 4 G$, tandis que les retombées économiques totales pour l’ensemble du Québec atteindront 12,6 G $.

MAJ (Mars 2017)

Au mois de février 2017, Arianne Phosphate a annoncé la conclusion d’une entente sur l’alimentation en électricité avec le ministre des Ressources naturelles et de l’Énergie. L’entente confirme qu’Hydro-Québec rendra disponible un bloc d’énergie additionnel de 14 MW pour les installations de traitement du minerai. À ce jour, ce bloc d’énergie réservé totalise 129 MW.

Avec ce bloc d’énergie, Arianne Phosphate sera en mesure d’alimenter la totalité de ses installations de transformation en énergie hydro-électrique. La société deviendra le producteur de concentré d’apatite ayant le taux de gaz à effet de serre le plus faible sur le marché.

À quoi sert le phosphore ?

Le phosphore est essentiel au développement des plantes. Il favorise le développement racinaire et la résistance à la sécheresse. Il est très utilisé en agriculture où les besoins en phosphore sont grandissants : 87% de la production mondiale de phosphore sert à la fabrication de fertilisants.

Le phosphore est aussi utilisé en alimentation, dans le traitement de l’eau, dans les produits de beauté, etc.

Arianne Phosphate
  • Exploitant : Arianne Phosphate
  • Région : Saguenay-Lac-Saint-Jean
  • Substance : Apatite
  • Nombre d’employés : 16 actuellement
  • Statut : Projet de mine à ciel ouvert au stade de développement

Notes

(1) Cette fiche contient des énoncés prospectifs au sens des lois sur les valeurs mobilières canadiennes et du terme forward-looking statements dans la Private Securities Litigation Act of 1995 des États-Unis. Ces énoncés, appelés dans la présente énoncés prospectifs, sont préparés à la date d’un communiqué diffusé le 24 octobre 2013 et la Société n’entend pas les mettre à jour et n’a aucune obligation de le faire, sauf si elle y est tenue par la loi.

L’information contenue dans cette fiche provient de sources publiques et vérifiables.

Références

2.Raymond, Chabot, Grant, Thornton : Évaluation des retombées économiques du projet minier du Lac à Paul; Janvier 2014

Sources :

• Market Wired

• Arianne Phosphate

• Évaluation des retombées économiques du projet minier Lac à Paul

• BAPE

Situation géographique

La mine Renard se trouve à 250 km au nord de la communauté crie de Mistissini et à 350 km au nord de Chibougamau. Elle est située dans la région de la Baie-James, au nord des monts Otish.

Type de mine et exploitation

La mine Renard est une mine à ciel ouvert et une mine souterraine.

Le 22 décembre 2016, la société a annoncé avoir atteint la production commerciale (effective au 1er janvier 2017). La production commerciale est atteinte lorsqu’une usine de traitement fonctionne à une capacité moyenne de traitement de 60 % de sa capacité nominale pendant 30 jours consécutifs. Cette étape a été réalisée le 3 décembre 2016 par l’obtention d’une capacité moyenne de traitement de 4120 tonnes par jour, au cours des 30 jours précédents, et ce, pour une capacité nominale de 6000 tonnes par jour.

Courtoisie: Stornoway Diamonds

Plan minier et durée de vie de la mine

En mars 2016, Stornoway a publié une mise à jour du plan minier et de l’estimation des réserves incorporant les ressources minérales révisées de 2013 et 2015.

  • Le nouveau plan minier, qui prolonge de 3 ans la durée de vie de la mine et la porte à 14 ans, affiche une augmentation de 24 % de la production de diamants, soit une production de 22,3 millions de carats.
  • La production moyenne annuelle pendant les 14 années de vie de la mine est de 1,6 million de carats; elle est 1,8 million de carats pendant les 10 premières années.
  • Le traitement du minerai devrait passer de 2,2 à 2,5 millions de tonnes par année avec l’expansion de Renard 65, au milieu de 2018.

Le nouveau plan minier n’inclut pas toutes les ressources indiquées faisant partie des ressources minérales et, de même, ne prend pas en compte les ressources présumées (13,4 millions de carats) et les cibles pour exploration future qui ne sont pas des ressources (de 33,0 à 71,1 millions de carats).

Courtoisie: Stornoway Diamonds

Au cours des 14 premières années d’exploitation minière, Renard devrait produire en moyenne 1,6 million de carats par an.

Rappels et aperçu du projet

Les kimberlites du projet Renard ont été découvertes en 2001. Par la suite, il aura fallu 13 années consacrées à la définition des ressources, aux études économiques, à l’évaluation environnementale et sociale, à l’obtention des permis ainsi qu’au développement du projet.

La construction des infrastructures minières de Renard a commencé en juillet 2014, à la suite de la finalisation d’un accord de financement global d’un montant de 946 M$ CA, permettant de financer le projet dans son intégralité jusqu’à sa mise en service.

Le chemin minier de Renard, qui fait de ce projet la seule mine de diamant du Canada accessible par route en toutes saisons, a été ouvert à la circulation en août 2013.

Courtoisie: Stornoway Diamonds

Une entente sur les répercussions et les avantages, dénommée la « convention Mecheshoo », a été conclue avec les Cris d’Eeyou Istchee en mars 2012. La convention Mecheshoo est un accord qui régit les relations de travail à long terme entre Stornoway et les parties Cries (La Nation Crie de Mistissini et le Gouvernement de la Nation Crie) durant toutes les phases du projet diamantifère Renard. Cette convention prévoit des opportunités de formation, d’emploi et d’affaires pour les Cris pendant les phases de construction, d’exploitation et de fermeture du projet, de même qu’elle établit les principes sociaux, culturels et environnementaux que le projet respectera. La convention Mecheshoo prévoit également un mécanisme par lequel les parties cries bénéficieront financièrement du succès du projet sur le long terme, conformément aux meilleures pratiques de l’industrie minière relatives à leurs engagements envers les communautés des premières nations.

Une Déclaration des Partenaires a aussi été signée en juillet 2012 avec les communautés hôtes de Chibougamau et Chapais.

La mine Renard est assujetti aux régimes de protection de l’environnement selon les termes de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois (« CBJNQ ») et de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale.

Environnement et questions sociales

De nombreux avantages entourent l’exploitation de diamant de la mine Renard. Les mines de diamants n’utilisent pas de produit chimique dans leur procédé d’extraction et elles ne génèrent pas de rejet acide ni de lixiviation de métaux à partir du minerai traité. C’est donc un minerai dont la gestion est relativement simple. De plus, Stornoway a innové en ceinturant tout son site minier d’un fossé qui permet de récupérer l’ensemble des eaux en contact avec le site minier et de les acheminer vers la fosse de Renard 65 pour décanter les solides en suspension avant de passer par l’usine de traitement des eaux minières et d’être retourné dans l’environnement.

Sileymane Thiam
Courtoisie: Stornoway Diamonds
Courtoisie: Stornoway Diamonds

L’information contenue dans cette fiche provient de sources publiques et vérifiables.

Source :

Stornoway

L’information contenue dans cette fiche provient de sources publiques et vérifiables.

Stornoway Diamond Corporation

Notes

Exploitant : Stornoway

Région : Baie James, centre Nord-du-Québec

Substance : Diamant

Statut : En phase de construction

On peut regarder plusieurs vidéos sur le projet, la construction et l’engagement social sur le site de Stornoway.

Courtoisie: Stornoway Diamonds

Références

La mine Casa Berardi, située à 95 kilomètres au nord de La Sarre, dans le territoire d’Eeyou Istchee Baie-James, est une mine d’or qui se trouve sur une propriété de 5 kilomètres. Elle possède des réserves de 1,4 million d’onces d’or.

Hecla Québec

La mine a produit environ 2,1 millions d’onces d’or (1) depuis que la production a commencé en 1988, dont environ 1,4 million d’onces d’or depuis que la production a recommencé en novembre 2006 (2).

En 2014, la mine Casa Berardi a complété l’approfondissement de son puits jusqu’à 1180 mètres afin d’avoir accès à la portion inférieure de la mine, où des réserves aurifères ont déjà été identifiées. Par ailleurs, les bases de la future production souterraine à Casa Berardi reposent sur le développement des zones Principale, 118 et 123, présentement en cours.

Depuis juillet 2016, la mine Casa Berardi est devenue une opération mixte (surface et sous terre) avec le démarrage de la fosse de la mine Est. Des investissements totaux de l’ordre de 53 M$ permettront l’exploitation de la fosse de la mine Est jusqu’en 2021. Au total, 141 000 onces d’or devraient être produites à partir de cette fosse.

En 2016, la mine a produit 145 975 onces d’or, incluant 8 547 onces d’or provenant de la fosse de la mine Est, à un débit moyen de 2725 tonnes par jour, à une teneur moyenne de 5,7 g/t. Au cours de la même année, Casa Berardi a également produit 33 640 onces d’argent. La mine Casa Berardi prévoit produire 154 500 onces d’or en 2017.

La mine Casa Berardi est exploitée par Hecla Québec, une division de Hecla Mining Company. Elle est devenue la propriété de Hecla lors de l’acquisition de Mines Aurizon, en juin 2013.

Faits intéressants

Environ 600 Québécois travaillent directement pour l’entreprise Hecla Québec sur le site de la mine Casa Berardi, en plus des 400 entrepreneurs qui sont attitrés à différents projets ponctuels.

Hecla Québec

Notes

  • (1) Au 31 décembre 2016
  • (2) Au 31 décembre 2016

L’information contenue dans cette fiche provient de sources publiques et vérifiables.

Nemaska Lithium

Le projet Whabouchi, de la société Nemaska Lithium, est localisé à 30 kilomètres de la communauté Crie de Nemaska dans le territoire Eeyou Istchee / Baie James et à 280 km au nord de Chibougamau.

Le projet consiste en l’exploitation d’un important gisement de spodumène (oxyde de lithium) par fosse à ciel ouvert durant les 20 premières années et, par la suite, par galeries souterraines à partir de la fosse. La mine permettra de traiter environ 3 000 tonnes de minerai par jour pour une durée de vie initiale de 26 ans. Le minerai sera concentré sur place et ainsi environ 213 000 tonnes de concentré par an (600t/j) seront transportées hors du site.

Le concentré sera acheminé par camions à Chibougamau et de là, par train vers une usine de transformation exploitée par la société et située à Shawinigan, afin de produire de l’hydroxyde et du carbonate de lithium, deux composés de lithium à valeur ajoutée.

Ces composés de lithium sont couramment utilisés dans la fabrication de batteries pour tablettes, téléphones cellulaires, voitures électriques, lubrifiants, etc.

Le projet minier Whabouchi a fait l’objet d’une étude d’impacts sur l’environnement et le milieu social (ÉIES) qui a été déposée au Comité d’examen des répercussions sur l’environnement et le milieu social (COMEX), l’organisme bipartite Québec Cris, chargé de l’examen des projets situés au sud du 55e parallèle, ainsi qu’à l’Agence canadienne d’évaluation environnementale (ACÉE). Les audiences publiques requises aux niveaux provincial et fédéral ont eu lieu respectivement en novembre 2013 et avril 2015.

Nemaska Lithium

Certificats, permis et brevets

Nemaska Lithium a obtenu un certificat d’autorisation général du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC), qui constitue le permis le plus important pour réaliser un projet minier au Québec.

Auparavant, Nemaska avait obtenu une décision d’évaluation environnementale positive du ministère de l’Environnement du Canada. Par conséquent, la société détient toutes les autorisations environnementales de base pour le projet Whabouchi.

Nemaska a aussi annoncé avoir obtenu un brevet qui décrit ses procédés exclusifs de préparation d’hydroxyde de lithium et de carbonate de lithium à partir de sources de spodumène au moyen de l’électrolyse membranaire.

La société a également reçu un avis d’acceptation de la demande de brevet correspondante aux États-Unis.

Financement

Au mois de mars 2016, Nemaska Lithium a complété un placement privé de 13 millions de dollars, dont 10 millions de Ressources Québec inc. et 3 millions de la communauté Crie de Nemaska.

Technologies du développement durable Canada (TDDC) a accordé une subvention de 12,7 millions de dollars pour la construction et l’exploitation de l’usine de phase 1 de production d’hydroxyde de lithium de la société, située à Shawinigan.

La société Johnson Matthey Matériaux pour Batteries (JMMB) a consenti une avance de 12 millions de dollars en échange de produits et de services à venir en plus d’une garantie d’approvisionnement à long terme en sels de lithium.

Le 8 juillet 2016 Nemaska Lithium a complété un financement public par prospectus pour un montant de 60 millions de dollars, destiné principalement au projet de construction commercial.

Infrastructures et production

Nemaska a complété l’acquisition d’une ancienne propriété industrielle située à Shawinigan, pour y construire son usine de phase 1 qui produira de l’hydroxyde et du carbonate de lithium.

Le site accueillera aussi l’usine hydrométallurgique commerciale qui servira à convertir le concentré de spodumène en hydroxyde de lithium et carbonate de lithium de haute pureté.

La société a annoncé avoir fait l’acquisition d’un concentrateur modulaire qui servira à produire du concentré de spodumène à partir d’un échantillon en vrac à Whabouchi. Ce concentrateur modulaire sera opérationnel à compter du premier trimestre de 2017.

  • Exploitant : Nemaska Lithium Inc.
  • Région : Eeyou-Istchee / Baie-James
  • Substance : Lithium (spodumène)
  • Statut : En développement

Ce document contient des énoncés prospectifs qui portent sur des événements et scénarios futurs et comportent donc des incertitudes et des risques inhérents. Les résultats obtenus pourraient différer de ceux projetés à l’heure actuelle et la Société n’assume aucune obligation de mettre à jour ces énoncés prospectifs.

Mention : L’information contenue dans cette fiche provient de sources publiques et vérifiables.

Sources :

• Site web de Nemaska Lithium Inc.

• Site web « Mon Plan Nord » – Fiche du projet Whabouchi

• Registre canadien d’évaluation environnementale – Projet Whabouchi

• Site web du COMEX – Fiche du projet Whabouchi

New Millennium Iron Corp. (NML) est une société de minerai de fer canadienne cotée en bourse maintenant en production par son investissement dans le projet de minerai de fer à enfournement direct (DSO pour Direct Shipping Ore) avec son partenaire stratégique, Tata Steel. De plus, NML contrôle une ceinture de taconite magnétique de 210 km, chevauchant la frontière du Québec et du Labrador dans la région de Schefferville (QC) et de Menihek (NL).

New Milleninum Iron Corp.

Le Projet Taconite prévoit l’exploitation du gisement LabMag et/ou celui de KéMag, tous deux situés dans la région de Schefferville et de Menihek. Le gisement LabMag est dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador, tandis que celui de KéMag se trouve dans la province du Québec.

Le Projet Taconite comprend le site minier avec un concentrateur, un système de transport à boues enfoui d’une longueur de près de 600 km (ferroduc) et une usine de bouletage située près de Sept-Îles, Québec. Deux corridors du ferroduc sont étudiés – un pour la variante LabMag et l’autre pour la variante KéMag. Même si les deux gisements sont exploités (variante combinée), il n’y aura qu’un seul ferroduc qui sera construit.

Le Projet Taconite devrait déclencher les régimes d’évaluation environnementale (« ÉE ») suivants : la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale; le régime applicable au Québec méridional en vertu de la Loi sur la qualité de l’environnement; les régimes de la Convention de la Baie James et du Nord québécois (section 23) et de la Convention du Nord-Est québécois (section 14); la Environmental Protection Act de Terre-Neuve-et-Labrador; et, étant donné le caractère inter-provincial du ferroduc LabMag, la Loi sur l’Office national de l’énergie.

L’exploitation des gisements de taconite serait peu profonde avec un faible taux de décapage. La production annuelle serait de 23 millions de tonnes de produits commercialisables de haute qualité, capable d’approvisionner les sidérurgistes utilisant le haut fourneau (BF) ou la réduction directe (DR). Il y aurait production de boulettes de fer à raison de 16 millions de tonnes par année (mtpa) et 17 mtpa de minerai à bouleter.

Nem Millenium Iron Corp.
  • Étude de faisabilité : New Millennium Iron Corp. (NML) et Tata Steel
  • Région : Nord-du-Québec et Labrador (Fosse du Labrador)
  • Ressource : Minerai de fer
  • Statut : Suivi aux rapports techniques conformément au Règlement 43-101, publié en mai 2014.

Références

Source : New Millennium Iron Corp.

On dit du niobium qu’il est considéré comme un métal stratégique, ou encore qu’il est la force de l’acier moderne. Pourquoi ?

Le niobium est considéré comme un métal stratégique dans le sens où le fonctionnement de bon nombre d’industries en dépend, où il permet d’atténuer l’empreinte environnementale d’un certain nombre d’acteurs et enfin, dans le sens où la production dépend de très peu de site sur la planète.

Le niobium, lorsqu’il est utilisé comme agent d’alliage avec l’acier, le rend à la fois plus léger et plus résistant, tout en ne cédant pas à la corrosion. Pas étonnant qu’il soit un composant essentiel des matériaux utilisés par les industries de la construction et de l’automobile principalement.

Son exploitation est en constante augmentation notamment grâce aux pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) qui développent leurs infrastructures et dont le marché automobile explose. Ce n’est cependant pas les seules industries à bénéficier des atouts majeurs du niobium : le domaine de la haute technologie médicale, par exemple, en a largement besoin dans la fabrication de matériel de pointe.

UTILISATION

Le niobium est un composant de l’acier inoxydable utile notamment à la construction des réacteurs nucléaires. On l’utilise aussi dans l’industrie de l’armement, notamment dans la construction de missiles.

Le niobium allège le poids des voitures. Cela entraîne une baisse de la consommation d’essence. Pour 9 $CAD de niobium dans la construction d’une voiture, on allège son poids de 100 kg et on augmente en conséquence son efficacité énergétique de l’ordre de 5 %. En plus, grâce à sa haute résistance, le niobium permet de construire des véhicules plus sécuritaires.

Plusieurs ponts sont construits avec de l’acier contenant du niobium. Le Viaduc de Millau en est un bon exemple. L’utilisation de ferroniobium pour la construction du tablier du pont a permis d’en réduire l’épaisseur. On comprend donc que l’ajout de niobium permet de diminuer la quantité globale d’acier, et donc de gagner en légèreté.

Mentionnons la grande utilisation pour l’industrie pétrolière et gazière, car le niobium permet de construire des pipelines (« transports par canalisation » de matières gazeuses, liquides ou solides) plus fiable en évitant la formation de fissures.

L’industrie spatiale l’utilise dans la construction des fusées et des satellites. La fusée Apollo 11 a été construite à 60 % avec de l’acier au niobium.

MINES AU QUÉBEC

Les principales sources de niobium se trouvent au Canada, Québec, et au Brésil à 98 %. Les autres sources (2 %) se trouvent en Australie, au Gabon, en République démocratique du Congo et au Malawi. Les réserves mondiales de niobium sont estimées à 2,7 millions de tonnes.

Au Canada, c’est la mine Niobec (Magris Resources) qui exploite les gisements de niobium par le biais d’une mine souterraine. Ce qui est d’ailleurs unique au monde. Les gisements se trouvent au Saguenay-Lac-Saint-Jean, à 200 km au nord de la ville de Québec. Huit à 10 % de la production mondiale de niobium provient de cette mine.

FAITS INTÉRESSANTS

Le niobium n’a pas l’air très chic au regard de cette fiche, mais détrompez-vous ! Peut-être que ce métal qui ressemble à du titane sur votre bague est en réalité du niobium. En effet, l’artisan joaillier aime à l’utiliser car tout comme l’or, il se laisse forger à froid et donne des résultats des plus surprenants. Faites des recherches dans Internet ; vous trouverez des images de bijoux fabriqués en partie avec du niobium.

Notes

L’information contenue dans cette fiche provient de sources publiques et vérifiables.

Références

• NIOBEC

• MERN

Source: Agnico Eagle

Situées à 60 kilomètres à l’est de la mine LaRonde, à Val d’Or, en Abitibi-Témiscamingue, les installations Goldex de Mines Agnico Eagle comprennent une mine souterraine, une usine de traitement de minerai et une usine de remblai en pâte. Cette mine produit de l’or.

En 2011, Agnico Eagle a dû suspendre ses activités à Goldex en raison de problèmes d’infiltration d’eau et de stabilité du sol. Deux ans plus tard, ayant apporté des modifications pour offrir un environnement sécuritaire à la communauté ainsi qu’aux employés, l’entreprise a remis sur pied les activités de la mine.

Les opérations ont pu reprendre en 2013 dans de nouvelles zones (M et E) avec une méthode d’exploitation commune et répandue dans l’industrie minière, soit la méthode de chantiers remblayés. Ces zones sont exploitées au moyen de forage par long trou et remblayage en pâte. En effet, les résidus miniers produits sont mélangés à du ciment pour former du remblai en pâte qui est par la suite utilisé pour remblayer (ou boucher) les chantiers souterrains et assurer une stabilité à long terme.

Le traitement du minerai commence par un procédé de concassage en deux étapes, suivi d’un circuit de broyage, également en deux étapes. Ce circuit comprend un broyeur semi-autogène (SAG) et un broyeur à boulets. La majorité de l’or est récupéré par gravité puis fondu sur place. L’or résiduel est récupéré par flottation sous forme de concentré de pyrite d’or. Ce concentré est ensuite traité à La Ronde où on récupère les métaux précieux pour former des barres d’or.

La moitié des résidus miniers issus de la flottation est acheminée à la nouvelle usine de remblai en pâte et mélangée à du ciment pour former une pâte constituée à 77 % de solides. Cette pâte est pompée sous terre pour remplir et solidifier les chambres dont on a extrait le minerai.

FAIT INTÉRESSANT

Les résidus restants, qui sont inertes et alcalins, servent à la restauration de l’ancien site minier Manitou dans le cadre d’un projet réalisé en partenariat avec le gouvernement du Québec. Les résidus sont pompés jusqu’à l’ancien parc par le biais d’un pipeline de 23 km. Explications dans cette vidéo.

Août 2016

L’investissement initial de l’entreprise de 135 à 140 M$ US (158 à 164 M$ CA) dans le projet Deep 1 est une excellente nouvelle, car il permettra de prolonger la durée de vie de la mine Goldex de 6 ans, soit jusqu’en 2024, et de maintenir près de 400 emplois. De plus, la production provenant de cette nouvelle zone permettra de poursuivre la restauration du site Manitou et fournira un accès pour explorer d’autres ressources potentielles (projet Deep 2) et éventuellement prolonger la durée de vie de la mine au-delà de 2024.

La mise en valeur et la construction de la zone Deep – qui se situe entre 850 et 1 200 mètres de profondeur – s’effectueront en utilisant les infrastructures de Goldex, ainsi qu’avec l’équipement et le personnel sur place, et devraient se terminer en 2017. La production sera graduellement transférée vers la zone Deep, sans interruption, et atteindra sa pleine capacité en 2019. La minéralogie de cette zone est semblable à celle des zones qui sont actuellement exploitées, ce qui fait qu’aucun changement ne sera requis à l’usine de traitement.

Notes

L’information contenue dans cette fiche provient de sources publiques et vérifiables.

Hecla Québec - Casa Berardi

Le Canada se classe parmi les 5 principaux producteurs du monde de 14 importants minéraux et métaux.

Il figure au :

  • 1er rang de la production de potasse ;
  • 2e rang de la production d’uranium et de niobium ;
  • 3e rang de la production de cobalt, d’aluminium, de tungstène et de métaux du groupe du platine ;
  • 4e rang de la production de nickel, de sel, de soufre et de titane ;
  • 5e rang de la production de diamants, de cadmium et d’or.

Production minérale canadienne en 2014

Métaux24,6 G$
Minerais non métalliques16,2 G$
Charbon3,9 G$
TOTAL44,7 G$

Les 10 plus importants produits minéraux métalliques et non métalliques au Canada selon leur valeur de production, 2004 et 2014 (valeurs préliminaires)

20042014
Unité de mesureQuantité
(millions)
Valeur ($)
(millions)
Quantité
(millions)
Valeur ($)
(millions)
OrMilliers de kg1292 2171516 825
PotasseMilliers de t10 3322 16311 3455 875
CuivreMilliers de t5452 0316845 223
Minerai de ferMilliers de t28 5961 31844 1964398
NickelMilliers de t1773 2262214 067
CharbonMilliers de t66 3081 67569 1163 915
DiamantsMilliers de ct12 6802 09712 0822 227
Sable et gravierMilliers de t250 0671 168227 6111 980
CimentMilliers de t14 8421 62912 2761 717
PierreMilliers de t135 9881 156146 5661 506