Association Minière du Québec

Connaissez-vous le chrysotile?

Source: Ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles du Québec

Un de six minéraux de forme fibreuse regroupés sous le terme collectif d’amiante, le chrysotile est également connu sous le nom d’amiante blanc. Une ressource naturelle ininflammable, le chrysotile est aujourd’hui la seule forme d’amiante commercialisée.1

Certains pays, dont la France, ont banni le chrysotile pour des raisons de santé. Après des années d’opposition, le Canada a consenti à ce que le chrysotile soit ajouté à la liste des substances dangereuses de la convention de Rotterdam en 2012. Toutefois, puisque 7 pays persistent dans leur opposition, le chrysotile n’est toujours pas classé substance dangereuse par les Nations Unies.2

Utilisation

Le chrysotile est utilisé uniquement dans des produits jugés sans danger pour le public tels les matériaux de construction (tuyaux, plaques et ardoises), les freins d’automobiles et d’ascenseurs, les joints d’étanchéité de portes, et quelques plastiques. Dans ces produits, la fibre de chrysotile est enrobée dans une matrice de ciment ou de résine.3

Mines au Québec

La région de Chaudière-Appalaches était autrefois le centre québécois de l’extraction de chrysotile.

La dernière mine en opération au Canada, LAB Chrysotile située à Thetford Mines, a cessé ses activités en novembre 2011.

Le chrysotile demeure présent dans le sous-sol québécois.5

Le potentiel de développement de chrysotile au Québec est estimé à une cinquantaine d’années.6

Faits intéressants

Le mot chrysotile vient des mots grecs pour fibre ou cheveu d’or et chose cueillie ou arrachée.

Le chrysotile est utilisé depuis 2 000 ans dans des textiles tels les tissus d’incinération et les mèches à lampe à l’huile.

La production de chrysotile au Québec date des années 1877. Jusqu’aux années 1970, le Québec était le plus important producteur d’amiante-chrysotile au monde.

En 2002, le gouvernement du Québec a déposé une politique d’utilisation sécuritaire et accrue du chrysotile. Celui-ci autorise les produits contenant du chrysotile, dans la mesure où ils sont conformes aux exigences techniques.

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