Association Minière du Québec

AU-DELÀ DES PROJETS, IL Y A LES GENS

ALEX LANDRY, INGÉNIEUR EN ÉVALUATION DE PROJETS

MINE CANADIAN MALARTIC

PARTIR D’UNE PAGE BLANCHE, PUIS CRÉER UNE MINE

Alex Landry est ingénieur en évaluation de projets chez Mine Canadian Malartic située à Malartic en Abitibi-Témiscamingue. Il évalue le potentiel économique du gisement et ce qu’il préfère par-dessus tout, c’est d’en arriver à des conclusions qui pourraient permettre de prolonger la vie de la mine. « Ça, c’est la récompense au terme de longs efforts. On a le sentiment de faire tourner l’économie de la région grâce aux emplois qui peuvent être créés », affirme-t-il. « Imaginez : à partir de relevés, des résultats de la prospection sur le terrain, des résultats de forages, on parvient à déterminer l’ampleur des ressources minérales enfouies dans le sol. Là où ça devient excitant, c’est quand on conclut qu’il y a suffisamment de minéraux ou de métaux pour démarrer une mine. C’est là que l’aventure commence, une aventure qui réunira des travailleuses et des travailleurs provenant de différents horizons. On participe à la vitalité d’une communauté », explique-t-il fièrement.

Alex est originaire de la Gaspésie. Les mines, ça ne lui disait rien. Ce n’est pas qu’il se désintéressait de ce secteur, mais il en avait une connaissance assez limitée, tout comme les membres de sa famille d’ailleurs. Bref, rien ne le destinait à l’industrie minière. Sauf qu’Alex était très curieux de nature. Il lui fallait comprendre comment fonctionne ce qui l’entoure. Par exemple, lors d’une Expo-Sciences, il a présenté un projet sur l’efficacité du savon à lessive! Aucun rapport avec sa profession actuelle, mais à travers ce projet, Alex démontrait sa volonté de comprendre, d’expliquer ce que nombre d’entre nous tiennent pour acquis. Le génie des mines, concentration qu’il a choisie à l’université, lui a permis de satisfaire son désir de comprendre.

Pendant ses études supérieures, on lui a proposé un stage dans une mine. Au retour, sa décision était prise: il allait développer ses compétences dans ce secteur de l’exploitation des ressources naturelles. Son diplôme en poche, il a quitté sa Gaspésie natale pour l’Abitibi-Témiscamingue. Il ne regrette pas son choix. Et puis, entre ces deux régions, il y a un point commun : la nature, grande et belle. Tout pour satisfaire son penchant pour les activités comme la course, la randonnée pédestre et le vélo.