On vit une crise sans précédent avec notre voisin américain. L’impact de l’incertitude et de la menace tarifaire nous amène à requestionner nos politiques publiques et les modèles d’affaires de nos entreprises. Cela nous amène aussi à requestionner l’utilisation de nos ressources naturelles pour favoriser le développement économique de nos régions et décarboner nos industries au-delà de nos frontières.

On le dit depuis trop longtemps, le Québec a une chance unique de devenir un joueur de calibre mondial dans le secteur des minéraux critiques et stratégiques (MCS), ce qui nous donnerait un rapport de force important vis-à-vis nos partenaires internationaux. Dans les dernières semaines, un constat s’est imposé : les minéraux comme le graphite, le lithium, le cuivre, le nickel, le niobium, le fer de haute pureté et le titane, qui sont actuellement extraits des sols au Québec, sont non seulement irremplaçables dans la transition énergétique, mais sont aussi un levier de puissance économique durable à travers leur extraction et leur transformation en produits manufacturés. Les tensions avec nos voisins du Sud n’ont fait qu’exacerber la nécessité de miser plus que jamais sur cet atout.

Alors que le Québec bénéficie d’un sous-sol extrêmement riche, nous importons cependant beaucoup de ces minéraux. Nous aurions pourtant la capacité d’approvisionner l’Amérique du Nord. Au-delà des États-Unis qui ont besoin de nos MCS, d’autres marchés comme l’Europe, la Corée du Sud, le Japon sont également des débouchés naturels à l’exportation pour le Québec.

Qu’est-ce qui nous retient? Il faut passer de la parole aux actes: les gouvernements se targuent d’avoir des minéraux critiques essentiels. Pourtant, les politiques et la règlementation ne permettent pas à l’industrie de prendre son plein envol et de jouer son rôle dans le développement économique régional. Par exemple, certaines directives, règlements et orientations créent un climat d’affaires imprévisible, imposent des délais indus aux projets et alourdissent la charge administrative de nos développeurs au lieu de faciliter l’harmonisation des usages.

Il faut dorénavant plus de 10 à 15 ans pour démarrer un projet minier au Québec alors que d’autres juridictions font bien mieux. Le Québec peut et doit lui aussi faire mieux s’il veut attirer les investisseurs étrangers et développer cette filière d’avenir.

L’industrie minière a considérablement amélioré ses pratiques et met tout en œuvre pour répondre aux normes sociales et environnementales qui évoluent sans cesse. Trop souvent, l’opposition à certains projets miniers puise dans des idées préconçues, ancrées dans les pratiques d’une autre époque et en porte-à-faux avec les communautés qui veulent développer leur économie régionale et offrir de bons emplois à leur population. Cette réalité nuit au développement harmonieux de cette richesse collective.

La communauté d’affaires dans les régions est prête à relever le défi et offre sa collaboration au gouvernement pour développer et accélérer ces projets. On doit agir maintenant si on veut se donner un rapport de force et assurer la pérennité économique du Québec.

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Lettre ouverte cosignée entre la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et l’Association minière du Québec (AMQ).

Québec, le 4 mars 2025 – Le sursis de trente jours accordé par le gouvernement américain prenant fin aujourd’hui, l’Association minière du Québec (AMQ) déplore l’imposition effective de tarifs douaniers entre 10 et 25 %, selon les produits de la filière minérale canadienne.


« La situation que nous redoutions se matérialise et les acteurs de l’industrie minière sont prêts à déployer d’importants efforts de concertation afin de minimiser les répercussions qu’engendreront les tarifs douaniers américains, mais aussi les contre-mesures annoncées par le Canada. » déclare Emmanuelle Toussaint, présidente-directrice générale de l’AMQ.


« Nous avons consulté nos membres à de nombreuses reprises au cours des dernières semaines afin de documenter les incidences directes et indirectes de l’imposition des tarifs douaniers. Nous poursuivrons nos efforts de collaboration avec les gouvernements afin d’identifier toutes les alternatives et solutions permettant de maintenir et protéger l’écosystème minier du Québec et ce, de la PME à la plus grande exploitation minière. Il est cependant clair que la multiplication des formalités administratives et l’augmentation des délais pour le développement de projets miniers au Québec doivent cesser. Cela doit figurer en tête de liste des priorités gouvernementales si nous souhaitons demeurer compétitifs dans le contexte actuel. » conclut Mme Toussaint.


Rappelons que l’industrie minière du Québec génère 15 500 emplois directs et 51 000 emplois directs, indirects et induits. De plus, celle-ci compte sur un écosystème d’affaires impressionnant avec 3 847 fournisseurs, dont plusieurs PME, ayant leur place d’affaires au Québec.

Québec, le 4 février 2025 – L’Association minière du Québec (AMQ) accueille favorablement la suspension temporaire des tarifs douaniers de 25 % pour un mois, mais appelle à une vigilance continue. En effet, la menace de l’application de ce tarif de 25 % sur les produits canadiens, y compris ceux issus du secteur minier (à l’exception des minéraux critiques soumis à un tarif réduit de 10 %), demeure présente et bien réelle.

« L’industrie minière du Québec accueille favorablement cette suspension et est satisfaite de voir qu’il y a une ouverture à la discussion autour des tarifs douaniers. Toutefois, la prudence reste de mise puisque cette levée est, rappelons-le, temporaire. Notre industrie continuera de collaborer avec les gouvernements et les acteurs socioéconomiques pour anticiper toute éventualité et être prête, dans 30 jours, à réagir rapidement si ces tarifs sont réinstaurés », déclare Emmanuelle Toussaint, présidente-directrice générale de l’AMQ.

Ainsi, malgré la levée temporaire des tarifs douaniers, l’AMQ poursuivra ses échanges avec ses membres et continuera d’analyser les effets directs et indirects de ces mesures tarifaires sur le secteur minier. Cela permettra de dégager des pistes de solutions et des stratégies pour maintenir la compétitivité de nos entreprises dans le cas où l’administration Trump déciderait de rétablir ces tarifs. Nous continuerons également nos discussions avec les gouvernements afin d’être le porte-voix de l’industrie minière quant aux enjeux reliés aux tarifs américains, mais également afin de minimiser les impacts de contre-mesures qui pourraient être imposées par le Canada.

« Le décret signé par le président américain le 1er février dernier confirme l’importance que jouent les minéraux critiques et stratégiques pour l’économie nord-américaine. En effet, les minéraux critiques sont considérés par le décret comme une ressource énergétique et à ce titre, sont assujettis à un tarif réduit à 10 %, tout comme l’énergie. Par ailleurs, bien que les États-Unis et le Canada partagent une relation commerciale historique, nous devons reconnaître que cette relation n’est pas un acquis. Si cet épisode conflictuel nous enseigne quelque chose, c’est l’importance de soutenir nos sociétés minières et d’être agiles afin de faire face à des changements économiques et commerciaux importants », ajoute Mme Toussaint.

Rappelons aussi qu’au-delà de l’extraction minérale, l’industrie soutient également un vaste écosystème d’affaires avec 3 847 fournisseurs implantés au Québec, dont une majorité de PME. L’ensemble du secteur minier génère plus de 15 500 emplois directs et contribue, de manière directe, indirecte et induite, à plus de 51 000 emplois à travers le Québec. En 2022, l’industrie a contribué à plus de 12 milliards de dollars au produit intérieur brut.

À propos de l’Association minière du Québec

Fondée en 1936, l’Association minière du Québec (AMQ) agit à titre de porte-parole proactif des entreprises minières en production, en exploration et en transformation, des entrepreneurs miniers, des entreprises minières en développement, de même que des fournisseurs, des institutions, des organismes sans but lucratif et divers partenaires du secteur minier. Fière de la contribution de l’industrie minière qui génère plus de 51 300 emplois et contribue pour 12 milliards de dollars au PIB du Québec, l’AMQ a pour mission de promouvoir, soutenir et développer de façon proactive une industrie minérale québécoise engagée, responsable et innovante.

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Québecle 13 janvier 2025 – L’Association minière du Québec (AMQ) est heureuse d’annoncer la nomination de Mme Emmanuelle Toussaint à titre de présidente-directrice générale, en vigueur dès le13 janvier 2025.

Mme Toussaint possède plus de 25 ans d’expérience en gestion dans les secteurs privés et publics. Passionnée par le développement durable, elle cumule une douzaine d’années dans le milieu de l’électrification des transports, occupant les fonctions de vice-présidente, commercialisation, pour Cléo Innovations, une filiale d’Hydro-Québec, ainsi qu’auparavant celles de vice-présidente affaires juridiques, règlementaires et publiques pour Prevost et Nova Bus, divisions du Groupe Volvo.  Elle a également travaillé pour différentes organisations issues des milieux manufacturier, médical, aérospatial, informatique, biotechnologique, municipal et universitaire.

Mme Toussaint a aussi été nommée dans le Top 100 des femmes les plus influentes du Canada en 2021 par WXN, le Réseau des Femmes Exécutives et a été reconnue comme l’une des Top Women Leaders en Amérique du Nord. Elle détient un baccalauréat en droit et un certificat en administration de l’Université Laval. Avocate, elle est membre du Barreau du Québec.

« Nous sommes fiers d’accueillir Mme Toussaint à la tête de l’AMQ. Nous exprimons notre profonde gratitude à Mme Josée Méthot, qui a dirigé l’AMQ avec dévouement et excellence pendant de nombreuses années, contribuant significativement à promouvoir une industrie minérale québécoise responsable, engagée et innovante », a affirmé Jean-Baptiste Dromer, président du conseil d’administration. « Mme Toussaint poursuivra cette mission en défendant les intérêts de l’industrie minière au Québec, tout en s’engageant à respecter les valeurs fondamentales de l’AMQ : respect, transparence, éthique et collaboration avec l’ensemble des parties prenantes. Sous sa direction, l’AMQ continuera d’être reconnue comme le catalyseur de l’industrie minière, inspirant ses membres à adopter une démarche éthique et à respecter les plus hauts standards environnementaux, sociaux et de gouvernance ».

« Nous sommes convaincus que Mme Toussaint, avec son équipe, saura relever les défis actuels et futurs de l’industrie, notamment en matière de développement durable et d’innovation, et qu’ensemble, ils contribueront à positionner l’industrie minière comme leader incontournable dans la transition vers une économie responsable et compétitive », ajoute M. Dromer.

« Je suis très heureuse d’avoir été choisie pour prendre les rênes de l’AMQ et je tiens à remercier les membres du conseil d’administration pour leur confiance », a déclaré Emmanuelle Toussaint. « Le secteur minier du Québec est important au niveau socioéconomique et est un incontournable tant pour la transition énergétique que la décarbonation. L’industrie minière québécoise aspire d’ailleurs à devenir un chef de file en développement minier durable. Je m’engage à collaborer avec l’ensemble des parties prenantes et à porter la voix de nos membres auprès de celles-ci. J’entreprends avec enthousiasme ce nouveau mandat en sachant que je peux compter sur une équipe solide et compétente », conclut Mme Toussaint.

Emmanuelle Toussaint, nommée nouvelle présidente-directrice générale de l’AMQ

À propos de l’Association minière du Québec

Fondée en 1936, l’Association minière du Québec (AMQ) agit à titre de porte-parole proactif des entreprises minières en production, en exploration et en transformation, des entrepreneurs miniers, des entreprises minières en développement, de même que des fournisseurs, des institutions, des organismes sans but lucratif et divers partenaires du secteur minier. Fière de la contribution de l’industrie minière qui génère plus de 51 300 emplois et contribue pour 12 milliards de dollars au PIB du Québec, l’AMQ a pour mission de promouvoir, soutenir et développer de façon proactive une industrie minérale québécoise engagée, responsable et innovante.

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VERS UN DÉVELOPPEMENT HARMONIEUX DE L’INDUSTRIE MINIÈRE QUÉBÉCOISE

Québec, le 15 décembre 2023 – Pour l’Association minière du Québec (AMQ, Association) l’année 2023 aura été marquée par l’engouement pour le sous-sol québécois par les investisseurs et les explorateurs miniers. La lutte aux changements climatiques, la transition énergétique et le développement d’une chaine de valeur pour la filière batterie ne sont pas étrangers à l’intérêt grandissant pour les minéraux critiques et stratégiques (MCS) dont le Québec regorge.

Cet enthousiasme envers le secteur minier québécois génère des opportunités économiques intéressantes pour le Québec certes, mais crée également une certaine inquiétude dans les régions moins familières avec l’activité minière. L’AMQ dresse un lien de cause à effet entre les craintes soulevées et la méconnaissance de l’industrie minière et de ses bonnes pratiques d’aujourd’hui. Selon un sondage mené par l’Association auprès de la population québécoise, 78 % des répondants affirment avoir une mauvaise connaissance de l’industrie minière. Elle a donc pris acte de ses résultats et s’engage à mieux communiquer et valoriser les bonnes pratiques qui ont cours aujourd’hui au sein de l’industrie ainsi que les impacts positifs des sociétés minières pour le Québec, mais surtout pour les communautés où elles s’implantent.  

Des consultations pour un développement harmonieux de l’activité minière

Le gouvernement du Québec a été actif au cours de la dernière année en matière de consultations. L’AMQ a participé activement et de façon constructive à ces exercices, car les sociétés minières membres sont soucieuses de développer leur projet en tout respect envers les communautés. Elles souhaitent établir et entretenir un dialogue avec les parties prenantes des milieux concernés afin de mieux comprendre leurs préoccupations, leurs besoins et leurs attentes.   

L’une de ces consultations a été menée par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) afin de favoriser le développement harmonieux de l’activité minière au Québec. Cette consultation a permis à l’AMQ d’émettre des recommandations afin d’améliorer l’acceptabilité sociale des projets miniers et de clarifier le processus d’autorisation pour qu’il soit plus prévisible pour les promoteurs, la population et le gouvernement. L’Association a notamment proposé que tout nouveau projet minier soit assujetti à la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement et ultimement, le cas échéant, au processus de consultation du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE).

Le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) a également tenu des consultations afin de publier de nouvelles orientations gouvernementales en aménagement du territoire.

L’AMQ a soumis une série de recommandations dans le but de favoriser la collaboration avec les représentants du milieu municipal afin que la désignation des territoires incompatibles avec l’activité minière (TIAM) soit faite de façon concertée, respectueuse et équitable.

Minéraux critiques et stratégiques (MCS) et innovation

L’industrie minière constitue un maillon important dans le développement de la chaine de valeur des MCS. La volonté des deux paliers de gouvernement pour développer cette chaine s’est accentuée en 2023. L’AMQ a salué la bonification de l’enveloppe budgétaire du gouvernement du Québec pour les programmes de recherche liés aux minéraux critiques et stratégiques et s’est également réjouie des mesures comprises dans le budget du gouvernement fédéral, comme la réaffectation de 1,5 milliard de dollars au sein du Fonds stratégique pour l’innovation.

Dans un contexte où le Québec cherche à faire sa place comme un leader mondial dans le développement des MCS, ses investissements, combinés aux mesures du budget fédéral, cadrent avec les aspirations de notre industrie en tant que joueur incontournable dans la valorisation de ces minéraux essentiels à la lutte aux changements climatiques.

Un rôle économique toujours aussi important

L’industrie minière est un secteur névralgique pour l’économie québécoise. Selon les chiffres rendus publics par le MRNF au début de l’année 2023, ce sont 926 millions de dollars en droits miniers qui ont été versés au gouvernement du Québec en 2021, soit la plus grosse somme de la dernière décennie. Les mines de fer et d’or demeurent les plus grandes contributrices avec plus de 87 % des droits versés à l’État québécois par rapport à 12,5 % pour les minéraux critiques et stratégiques (MCS) et autres.

Ce montant record de droits miniers versés au gouvernement n’est pas sans rappeler la contribution totale de l’industrie au Trésor public québécois qui s’est chiffrée à plus de 1,8 milliard de dollars, sans compter l’impôt sur les sociétés, selon le dernier rapport des retombées économiques de l’industrie minière du Québec portant sur l’année 2020.

La pérennité de l’industrie minière québécoise repose, notamment sur les investissements et les projets miniers en développement. Dans son dernier rapport, l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) a révélé que les dépenses d’investissement dans le secteur minier avaient augmenté de 10,9 % pour atteindre 4,76 milliards de dollars en 2022. Ces chiffres démontrent donc que, globalement, l’industrie minière se porte bien jusqu’ici au Québec. 

Les bonnes pratiques de l’industrie minière québécoise reconnues

L’industrie minière du Québec se démarque par son savoir-faire et ses bonnes pratiques sociales et environnementales, et ce, à l’échelle mondiale. C’est très gratifiant pour une association lorsque le talent de ses membres est reconnu lors de concours prestigieux comme Les Mercuriades. Ce fut le cas en 2023, car trois sociétés minières se sont retrouvées parmi les finalistes dans trois catégories. Minerai de fer Québec a remporté le convoité trophée Mercure dans la catégorie « Engagement dans la collectivité » et ArcelorMittal Exploitation minière Canada s’est vu couronnée dans la catégorie « Stratégie d’affaires à succès ».

Soulignons également que Mine Canadian Malartic, une compagnie d’Agnico Eagle Ltée et ArcelorMittal Exploitation minière Canada se sont distinguées comme finalistes dans la catégorie « Stratégie de développement durable ».

Plusieurs autres sociétés minières ont été récompensées lors du gala Reconnaissance de l’AMQ qui vise à reconnaître les bonnes pratiques et à souligner les innovations au sein des sociétés minières. Eldorado Gold Québec, Minerai de fer Québec, Mines Agnico Eagle Ltée et ArcelorMittal Exploitation minière Canada se sont vues récompensées respectivement dans les catégories suivantes, environnement, relations avec les communautés, ressources humaines et communications-marketing.  

En 2023, l’Association a reçu un nombre record de candidatures, ce qui témoigne de l’importance qu’accordent les sociétés minières aux standards environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) et de leur désir d’améliorer leurs pratiques dans toutes les sphères connexes aux opérations minières.  

À surveiller en 2024

Faisant suite aux consultations menées par le MRNF, la ministre Maïté Blanchette Vézina a évoqué qu’elle souhaitait modifier la Loi sur les mines afin de favoriser le développement harmonieux de l’activité minière au Québec. L’AMQ suivra le dossier de près et travaillera de façon constructive afin que la nouvelle mouture de cette loi permette à l’industrie de poursuivre son développement et que les projets s’intègrent harmonieusement à la communauté d’accueil. L’Association est persuadée qu’en travaillant tous ensemble, le Québec sera sur la bonne voie pour se maintenir parmi les meilleures juridictions minières au monde.

L’année 2023 était l’aboutissement du dernier Plan stratégique de l’AMQ. L’Association entreprendra donc l’année 2024 avec de nouvelles orientations stratégiques, et ce, pour les trois prochaines années. Les communications, l’environnement et l’acceptabilité sociale seront au cœur du prochain Plan d’action. Le savoir-faire et les innovations mises de l’avant pour améliorer le bilan environnemental des sociétés minières québécoises gagnent à être connus. C’est pourquoi l’AMQ doit mieux informer la population et les parties prenantes sur les bonnes pratiques de l’industrie.  

L’Association suivra l’évolution de divers projets miniers plus avancés, notamment les projets de lithium de Sayona et de Nemaska Lithium, celui de graphite de Nouveau Monde Graphite sans oublier les projets de mines d’or tels que Akasaba Ouest et Odyssey de Mines Agnico Eagle Ltée, Marban Alliance de Minière O3 et celui de Lac Windfall du Groupe minier Windfall.

Citation

« La dernière année aura confirmé une fois de plus la nécessité de développer des projets miniers ici au Québec, car au-delà des retombées économiques générées par  l’industrie minière, nous avons tout ce qu’il faut pour extraire des minéraux de façon responsable avec la plus faible empreinte carbone sur la planète et ce, grâce aux énergies renouvelables, aux façons de faire innovantes des sociétés minières et à un encadrement législatif rigoureux.    

L’Association et ses membres comprennent qu’une partie de la population soit inquiète ou soulève des questionnements quant au développement minier. C’est le rôle de l’industrie et du gouvernement de la rassurer et de promouvoir les nombreuses histoires à succès où le développement minier est aussi synonyme de respect et de prospérité économique et sociale des communautés. »

Josée Méthot, Présidente-directrice générale de l’AMQ

À propos de l’Association minière du Québec

Fondée en 1936, l’Association minière du Québec (AMQ) agit à titre de porte-parole proactif des entreprises minières en production, en exploration et en transformation, des entrepreneurs miniers, des entreprises minières en développement, de même que des fournisseurs, d’institutions, d’organismes sans but lucratif et de divers partenaires du secteur minier. Fière des 48 187 emplois et des activités totalisant 11,7 milliards de dollars que l’industrie minière a générés au Québec au cours de l’année 2020, l’AMQ a pour mission de promouvoir, soutenir et développer une industrie minérale québécoise engagée, responsable et innovante.

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UNE HAUSSE DES INVESTISSEMENTS QUI REFLÈTE LE DYNAMISME DE L’INDUSTRIE MINIÈRE AU QUÉBEC  

Québec, le 1er novembre 2023 – L’Association minière du Québec (AMQ, Association) est heureuse de constater l’augmentation de 10,9 % des dépenses d’investissement dans le secteur minier québécois pour atteindre 4,76 milliards de dollars en 2022. Ce montant est légèrement plus élevé que les prédictions de l’Institut de la Statistique du Québec (ISQ) qui prévoyait des dépenses de 4,23 milliards de dollars.

C’est la région de l’Abitibi-Témiscamingue qui a récolté la plus importante part des investissements (1,78 G$), suivie de près par le Nord-du-Québec (1,63 G$). Ceci s’explique principalement par les travaux effectués, notamment à la mine Odyssey de Mines Agnico Eagle Ltée et le projet Windfall d’Osisko ainsi que le redémarrage du Complexe Lithium Amérique du Nord par Sayona Québec. Seule la région de la Côte-Nord a vu les dépenses diminuer de 24 %. 


Malgré la hausse des dépenses en travaux d’exploration de 59 M$ des sociétés d’exploration depuis 2020, la baisse des dépenses de 135 M$ en exploration des installations minières en opération a fait fléchir la courbe totale des dépenses en exploration de 7,7 %. Sans surprise, l’ISQ confirme tout de même une hausse des travaux d’exploration pour les minéraux critiques et stratégiques.

Citation

« Quand on regarde la croissance des dépenses d’investissement au cours des dernières années, on peut affirmer que globalement notre industrie minière se porte relativement bien. L’année 2022 n’y fait pas exception avec une augmentation de 10,9 % des investissements miniers. De plus, avec 914 M$ en travaux d’exploration et de mise en valeur de gîtes minéraux, c’est très encourageant et c’est ce qui permettra de trouver la mine de demain. »

Josée Méthot, Présidente-directrice générale de l’AMQ

À propos de l’Association minière du Québec

Fondée en 1936, l’Association minière du Québec (AMQ) agit à titre de porte-parole proactif des entreprises minières en production, en exploration et en transformation, des entrepreneurs miniers, des entreprises minières en développement, de même que des fournisseurs, d’institutions, d’organismes sans but lucratif et de divers partenaires du secteur minier. Fière des 48 187 emplois et des activités totalisant 11,7 milliards de dollars que l’industrie minière a générés au Québec au cours de l’année 2020, l’AMQ a pour mission de promouvoir, soutenir et développer une industrie minérale québécoise engagée, responsable et innovante.

Québec, le 19 octobre 2023 – L’Association minière du Québec (AMQ, Association) salue la bonification de l’enveloppe budgétaire pour les programmes de recherche liés aux minéraux critiques et stratégiques (MCS) présentée aujourd’hui par la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, madame Maïté Blanchette Vézina. Ces sommes supplémentaires permettront de soutenir les efforts en recherche et développement de l’industrie minière et favoriseront davantage l’essor de la filière des MCS au Québec.


L’industrie minière constitue un maillon important dans le développement de la chaîne de valeur des MCS. Ces investissements majeurs contribueront à favoriser l’innovation et soutiendront la transition énergétique dans laquelle le Québec s’est engagé afin de lutter contre les changements climatiques.  

Le sous-sol québécois est riche en minéraux critiques et stratégiques et l’industrie minière du Québec continuera de participer aux efforts déployés par le gouvernement du Québec pour devenir un joueur mondial important, notamment dans le développement de la filière batterie.

Citation

« L’AMQ salue la place que le gouvernement accorde à l’acquisition de connaissances et à la recherche et au développement. L’extraction, la transformation et le recyclage des MCS et la mise en commun des efforts des centres de recherche constituent des éléments majeurs pour développer des façons de faire innovantes qui positionneront le Québec comme un leader dans la valorisation des MCS

Josée Méthot, Présidente-directrice générale de l’AMQ

À propos de l’Association minière du Québec

Fondée en 1936, l’Association minière du Québec (AMQ) agit à titre de porte-parole proactif des entreprises minières en production, en exploration et en transformation, des entrepreneurs miniers, des entreprises minières en développement, de même que des fournisseurs, d’institutions, d’organismes sans but lucratif et de divers partenaires du secteur minier. Fière des 48 187 emplois et des activités totalisant 11,7 milliards de dollars que l’industrie minière a générés au Québec au cours de l’année 2020, l’AMQ a pour mission de promouvoir, soutenir et développer une industrie minérale québécoise engagée, responsable et innovante.

LES COMPÉTENCES DES PROVINCES RECONNUES

Québec, le 16 octobre 2023 – L’Association minière du Québec (AMQ, Association) prend acte de la décision de la Cour suprême du Canada et l’analysera attentivement, notamment en regard à l’inconstitutionnalité de certains aspects de la Loi sur l’évaluation d’impact.  

Au Québec, les projets miniers sont déjà soumis aux lois et règlements provinciaux de protection de l’environnement. La Loi sur la qualité de l’environnement, la Loi sur la conservation du patrimoine naturel, la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune et la Loi sur les mines ont permis de mettre en place un régime d’autorisation et de suivi conforme aux plus hauts standards en matière de protection de l’environnement couvrant l’ensemble des impacts potentiels qui peuvent être engendrés par l’activité minière.

Outre la Loi sur l’évaluation d’impact, les projets sont également soumis à plusieurs exigences fédérales relatives à l’environnement et peuvent requérir l’obtention d’autorisations en regard de la Loi sur les Pêches, du Règlement sur les effluents des mines de métaux et des mines de diamants, de la Loi sur les eaux navigables canadiennes, de la Loi sur les espèces en péril, de la Loi sur la convention concernant les oiseaux migrateurs et de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement.

L’AMQ réclame depuis des années l’harmonisation des processus d’évaluation environnementale pour les projets miniers en sols québécois afin d’éviter les doublons administratifs et les incohérences règlementaires avec le gouvernement fédéral. L’Association est d’avis qu’il devrait y avoir qu’un seul processus d’évaluation environnementale par projet.

L’AMQ joint donc sa voix à l’Association minière du Canada (AMC) qui demande au gouvernement du Canada et au Parlement de répondre rapidement à l’avis de la Cour suprême du Canada afin de réduire au minimum la période d’incertitude en matière d’investissement. Une incertitude prolongée constitue un obstacle au développement de projets miniers et des infrastructures dont le pays a besoin pour atteindre ses objectifs en matière de lutte contre les changements climatiques, de sécurité de la chaîne d’approvisionnement et de minéraux critiques et stratégiques.

Citation

« Il est important de favoriser un seul processus d’évaluation d’impact efficace afin de réduire les délais d’autorisation de projet et de maintenir la compétitivité des compagnies minières québécoises et canadiennes qui sont en concurrence avec le reste du monde. »

Josée Méthot, Présidente-directrice générale de l’AMQ

À propos de l’Association minière du Québec

Fondée en 1936, l’Association minière du Québec (AMQ) agit à titre de porte-parole proactif des entreprises minières en production, en exploration et en transformation, des entrepreneurs miniers, des entreprises minières en développement, de même que des fournisseurs, d’institutions, d’organismes sans but lucratif et de divers partenaires du secteur minier. Fière des 48 187 emplois et des activités totalisant 11,7 milliards de dollars que l’industrie minière a générés au Québec au cours de l’année 2020, l’AMQ a pour mission de promouvoir, soutenir et développer une industrie minérale québécoise engagée, responsable et innovante.

L’ASSOCIATION MINIÈRE DU QUÉBEC ANALYSERA ATTENTIVEMENT LE RAPPORT SYNTHÈSE

Québec, le 6 octobre 2023 – Pour l’Association minière du Québec (AMQ, Association), le développement de son industrie doit se faire dans le respect des communautés et de l’environnement. C’est avec cette conviction qu’elle a participé aux consultations du ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) dont le rapport synthèse a été rendu public hier.

L’AMQ prend acte de la publication de ce rapport qu’elle analysera avec attention. Elle tient à rappeler quelques recommandations incluses dans son mémoire déposé lors des consultations telles que l’assujettissement à la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement et au processus de consultation du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) pour tout nouveau projet minier. Cela rendrait le processus d’autorisation plus clair et surtout plus prévisible pour tout le monde.  

L’Association tient également à réitérer qu’elle était favorable à l’adoption d’un règlement sur la gestion environnementale des activités minières afin de remplacer la Directive 019 sur l’industrie minière. Elle est d’avis qu’un règlement serait plus prévisible et plus transparent quant aux exigences applicables aux activités nécessitant une autorisation du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP).

Enfin, l’AMQ avait proposé au gouvernement qu’il y ait un meilleur partage des redevances minières pour les municipalités et les communautés autochtones qui cohabitent directement avec l’industrie minière afin qu’elles puissent mieux supporter leur développement socio-économique, car les villes minières ne reçoivent qu’une infime partie des redevances que verse l’industrie minière au gouvernement.

L’Association réitère que le secteur minier est ouvert à bonifier et revoir ses façons de faire afin qu’il réponde aux attentes et suscitent l’appui du milieu pour que les projets miniers s’intègrent harmonieusement à la communauté d’accueil.  

À propos de l’Association minière du Québec

Fondée en 1936, l’Association minière du Québec (AMQ) agit à titre de porte-parole proactif des entreprises minières en production, en exploration et en transformation, des entrepreneurs miniers, des entreprises minières en développement, de même que des fournisseurs, d’institutions, d’organismes sans but lucratif et de divers partenaires du secteur minier. Fière des 48 187 emplois et des activités totalisant 11,7 milliards de dollars que l’industrie minière a générés au Québec au cours de l’année 2020, l’AMQ a pour mission de promouvoir, soutenir et développer une industrie minérale québécoise engagée, responsable et innovante.