Association Minière du Québec

Stornoway Diamond, un exemple à suivre sur le plan de la gestion et du traitement des eaux

Vous avez bien lu!

Dès les débuts du projet Renard, Stornoway a décidé que l’impact de la mine sur la qualité de l’eau serait le plus faible possible. Comment l’équipe de Stornoway y est-elle arrivée? Explications.

 

Il faut de l’eau pour alimenter une usine de traitement du minerai. D’habitude, on puise cette eau dans les lacs et cours d’eau se trouvant à proximité. Bref, on utilise de l’eau fraîche! Fait notable, Stornoway n’utilise pas d’eau fraîche; elle se sert uniquement de l’eau de ruissellement du site minier et de l’eau de dénoyage de la mine souterraine. Toute cette eau est recyclée et suffit au fonctionnement de l’usine de traitement du minerai. Le lac Lagopède et 6 autres lacs et ruisseaux, qui se trouvent tout près des infrastructures liées à la mine, ne sont donc pas touchés par des prélèvements de grande importance. Seule l’eau potable du camp minier provient du lac Lagopède.

On aperçoit Charles Dubois, technicien en environnement, sur le lac Lagopède. Au fond, l’usine de traitement du minerai.

Enfin, lorsque l’eau est retournée dans l’environnement, après être passée par l’usine de traitement des eaux usées minières, elle est d’une qualité irréprochable. Les analyses faites régulièrement montrent que les rejets après traitement respectent largement les normes de l’industrie et les objectifs environnementaux de rejet (OER) établis par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC).

 

 

Ces résultats sont le fruit d’une démarche globale qui s’est enclenchée dès le début des travaux de construction et de mise en œuvre de la mine Renard, en 2014. Au moment du lancement des activités de construction sur le site, Stornoway a construit une usine temporaire de traitement des eaux. Toutes les eaux de ruissellement et de contact avec le site minier ont été traitées à cette usine jusqu’en avril 2016, moment où la toute nouvelle usine permanente de traitement des eaux minières est entrée en service.

 

En plus de nettoyer les eaux de la fonte des neiges qui ont été en contact avec le site minier, l’usine traite les eaux de ruissellement et de drainage superficiel du site minier, les eaux de dénoyage des fosses à ciel ouvert et celles provenant de la mine souterraine. Stornoway a même creusé des fossés qui ceinturent l’ensemble du site minier dans le but de capturer toutes les eaux qui ont été en contact avec le site minier. Ces fossés permettent également aux eaux de ruissellement qui n’ont pas été en contact avec le site minier d’être déviées, réduisant ainsi le volume d’eau à traiter.

Stornoway s’est fixé comme défi que l’impact de ses activités sur

l’environnement serait le plus faible possible.

 

Même travail exemplaire pour l’eau potable et les eaux usées domestiques

On imagine facilement que près de 400 travailleurs, qui résident sur ce site minier, produisent un fort volume d’eaux usées. Avant d’être retournées dans l’environnement, ces eaux usées domestiques sont traitées dans une usine à la fine pointe de la technologie. « Nous avons construit des installations ultra modernes et très automatisées », explique Martin Boucher, vice-président, Développement durable, chez Stornoway. Les installations sont tellement modernes que leur fonctionnement peut être surveillé à distance. « C’est comme si les différentes usines parlaient aux techniciens », ajoute M. Boucher.

 

Pour le traitement des eaux usées domestiques, l’usine surpasse les exigences de MDDELCC. Cette usine est l’une des plus modernes au Québec et notez que Stornoway n’est pas une municipalité, mais bien une entreprise minière.

 

Concernant l’eau potable, la détermination de Stornoway produit d’excellents résultats. À ce jour, aucun avis d’ébullition et de non-consommation de l’eau n’a été émis depuis la mise en service de l’usine. De plus, aucun résultat d’analyse n’indique la présence des micro-organismes indicateurs de contamination d’origine fécale ni de coliformes.

 

Sur une base volontaire et transparente, Stornoway s’est dotée d’un programme de suivi de la qualité de l’eau potable comparable aux exigences du Règlement sur la qualité de l’eau potable (RQEP), à celles du Règlement sur la santé et sécurité du travail et aux conditions opérationnelles de leur certificat d’autorisation globale émis par le MDDELCC. Fait à souligner, le RQEP n’impose aucun programme de suivi particulier aux entreprises. Stornoway est donc allée plus loin que ce que commande la réglementation, et ce, dans un souci de préserver la santé des travailleurs.

 

D’autres initiatives environnementales

S’il y a de la machinerie sur le site, il y a donc des huiles. Ces huiles peuvent se retrouver dans l’environnement pour toutes sortes de raisons. Stornoway a pris des mesures pour éviter tout déversement d’huile. Elle a installé des appareils qui ont pour fonction de séparer l’huile de l’eau. Ces séparateurs d’huile reçoivent les eaux en provenance du garage d’entretien mécanique et du garage de l’aéroport. Les huiles qui se retrouvent en surface de l’eau sont récupérées et entreposées dans des contenants prévus à cet effet. Elles sont ensuite transportées à l’extérieur du site pour recyclage.

 

Les eaux souterraines

Stornoway a aussi mis en place un programme de suivi des eaux souterraines. Ce suivi est exigé par le MDDELCC autour des aménagements à risque et en périphérie du lieu d’enfouissement en tranchée. À la mine Renard, 42 puits d’observation ont été aménagés pour effectuer un suivi étroit de la qualité de l’eau souterraine. Ceux-ci couvrent l’ensemble du site minier ainsi que la zone de la piste d’atterrissage.

 

Le respect du milieu d’accueil : c’est l’affaire de tous

Il faut absolument dire quelques mots sur le Système de gestion environnementale et sociale (SGENVS) mis en place par Stornoway. Ce système a été créé dès le début des travaux avec un objectif à la clé : permettre à Stornoway de respecter ses engagements.

 

Le SGENVS comprend :

  • Un programme de suivi environnemental et social;
  • Un permis de travail, nommé Éco-Permis, visant à améliorer le contrôle et la surveillance des travaux;
  • Un plan de surveillance environnementale des travaux de construction.

 

Tout entrepreneur doit obtenir un Éco-Permis avant de pouvoir commencer à exécuter des travaux qui pourraient affecter l’environnement.

 

« Nous avons fait en sorte », explique Martin Boucher, « que les entrepreneurs et les travailleurs adhèrent et participent à la volonté de Stornoway de conserver un chantier impeccable et de respecter le milieu d’accueil. »

 

Une démarche exemplaire

Stornoway a suivi une démarche exemplaire depuis le début des années 2000.

 

Stornoway a informé les communautés locales et tenu de nombreuses consultations. La population a pu faire connaître ses préoccupations. Un groupe de travail sur l’environnement a été créé en collaboration avec la communauté crie de Mistissini. Les interventions de ce groupe ont permis de bonifier le projet tout au long de son développement.

 

Stornoway a ouvert un bureau à Mistissini dès 2011. Rien de mieux pour maintenir le dialogue avec les parties directement concernées. L’Entente Mecheshoo, signée en 2012, est venue sceller la collaboration entre Stornoway et les Cris. La discussion sur les questions environnementales – et la recherche de solutions durables – s’est ainsi poursuivie sous l’encadrement de cette entente.

 

En juillet 2012, Stornoway a conclu une « Déclaration des partenaires » avec les communautés d’accueil de Chapais et de Chibougamau. La Déclaration des partenaires fournit un cadre pour répondre aux problématiques et initiatives d’intérêt commun telles que les communications, l’emploi, la diversification économique et l’attrait de nouveaux arrivants dans la région.

 

Bref, Stornoway a fait ce qu’il fallait, et même un peu plus, pour respecter et accompagner les communautés qui l’a accueillie. Les résultats le prouvent hors de tout doute autant sur le plan environnemental que social!

 

En juillet 2012, Stornoway a conclu une « Déclaration des partenaires » avec les communautés d’accueil de Chapais et de Chibougamau. La Déclaration des partenaires fournit un cadre pour répondre aux problématiques et initiatives d’intérêt commun telles que les communications, l’emploi, la diversification économique et l’attrait de nouveaux arrivants dans la région.

 

« Dès le début, nous avons mis un point d’honneur à travailler avec professionnalisme

[…] dans le respect des personnes et de l’environnement […] »

Matt Manson, président et chef de la direction