Vous vous posez des questions sur l’industrie minérale du Québec ? Écrivez-nous et nous vous répondrons dans les meilleurs délais. Ci-dessous, vous trouverez des réponses à quelques questions populaires sur le secteur minier québécois.
Au Québec, on retrouve des mines à ciel ouvert dans les trois grandes régions minière : sur la Côte-Nord (Lac Bloom, Mont-Wright, en Abitibi (Canadian Malartic, Québec Lithium) et au Nord-du-Québec (Nunavik Nickel). En 2021, il y avait 10 mines à ciel ouvert.
Quelques sites sont actuellement exploités à ciel ouvert, notamment les mines :
• Canadian Malartic (or et argent) du Partenariat Canadian Malartic, en Abitibi-Témiscamingue;
• Mont Wright et Fire Lake (fer), de la compagnie ArcelorMittal, sur la Côte-Nord;
• Lac Tio (ilménite), de Rio Tinto Fer et Titane, sur la Côte-Nord;
• Nunavik Nickel (nickel et autres) de Canadian Royalties, dans le Nord-du-Québec;
• Raglan (nickel et autres), de Glencore, aussi dans le Nord-du-Québec.
D’autres sociétés prévoient des exploitations à ciel ouvert, dont RNC Minerals pour son projet Dumont, Hecla Québec pour son projet d’extension de sa mine Casa Berardi et Mines Agnico Eagle pour son projet Akasaba Ouest.
Selon les données compilées par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), les livraisons d’or ont atteint près de 48,8 tonnes en 2020, pour une valeur de près de 3,59 milliards de dollars. Pour toute l’information sur le secteur minier rendue publique par l’ISQ, nous vous invitons à consulter son site Internet.
Les résidus miniers ne sont pas éliminés; ils sont réutilisés ou valorisés pendant et après les activités minières.
Il y a deux sortes de résidus miniers :
• La roche stérile (gangue) extraite lors des activités d’exploration minière. Cette roche est entreposée dans des haldes à stériles.
• La roche fine, issue des opérations de traitement (ou concentration) du minerai. La roche fine est entreposée dans un parc à résidus miniers.
Tout au long de la durée de vie de la mine, les résidus sont utilisés comme matériau de remblai ainsi que pour la construction de chemins et de digues.
Voici un exemple de réutilisation des résidus miniers.
Sources consultées
•Agnico Eagle
•Ministère des Ressources naturelles du Québec (MRN)
Mines Seleine produit seulement du sel de déglaçage, qui n’est pas classifié alimentaire. Donc le sel de Mines Seleine ne peut pas servir à l’alimentation. Il est a noter que des produits classifiés pour l’alimentation peuvent être retrouvés en épicerie sous la marque Windsor.
Les impacts économiques d’une exploitation minière sur une région sont nombreux et bien visibles. Il faut se rendre dans une communauté minière pour réellement prendre le pouls de l’impact positif de la présence de l’industrie minière dans une région.
De façon plus précise, l’industrie minière :
• Contribue à la création de plus 48 000 emplois directs, indirects et induits;
• A versé 1,8 milliards de dollars au gouvernement du Québec en 2020, dont 632 milliards de dollars en impôt minier;
• Contribue au maintien d’un important réseau de 4 800 fournisseurs répartis partout sur le territoire québécois;
• Achète localement;
• Commandite d’événements, de clubs sportifs, etc.
Les sociétés minières concluent également des ententes de partenariat avec les communautés. Ces ententes leur procurent notamment de la formation, des emplois, du soutien au démarrage d’entreprises, etc.
Tel que spécifié dans le Règlement sur la santé et la sécurité du travail dans les mines, un « raté » se définit ainsi : « toute portion ou tout reste d’un trou contenant des explosifs qui n’ont pas complètement détoné à la suite d’un sautage ».
Il est évident que cette situation amène des obligations en ce qui concerne les opérations. Par exemple, la règlementation interdit de forer à une distance inférieure à 1,5 m d’un trou contenant des explosifs à la suite d’un raté. Elle mentionne également que les travaux d’une galerie d’avancement ou du fonçage d’un puits ne doivent pas être délaissés ou arrêtés avant que tout front de taille ou le fond du puits n’ait été examiné afin de repérer la présence d’explosifs ou d’agents de tir dans les ratés et les trous coupés. Outre quelques exceptions, toute charge d’explosifs qui a raté ne doit pas être extraite, mais doit être tirée à nouveau durant le même quart de travail. Enfin, notez que pendant les opérations de débourrage, de réamorçage et de mise à feu d’un trou de mine ou d’un trou raté, les travailleurs qui ne sont pas affectés à ces opérations doivent être dirigés vers un abri.
Aucun risque n’est pris en matière de sécurité des travailleurs dans les mines québécoise. Il s’agit de la première priorité des sociétés minières. Vous pouvez d’ailleurs consulter la section SST du site web pour en apprendre davantage sur ce qui est fait dans l’industrie minière en cette matière.
Les mentalités et les valeurs de notre société changent. Reflet de ce changement : pour aller de l’avant, un projet minier doit obtenir la plus grande acceptabilité sociale. En d’autres mots, les sociétés minières doivent aussi prendre en compte les préoccupations des communautés locales dans le développement de leur projet et dans l’exploitation de leurs installations.
Différentes initiatives sont mises sur pied par les sociétés minières : comités de suivi des projets, implantation de bureaux de liaison régionaux, tenue de rencontres d’information et de portes ouvertes, etc. Ces sociétés soignent leurs relations avec le milieu en appliquant des valeurs de transparence et de partenariat.
L’industrie minière l’a compris depuis longtemps et c’est pourquoi elle place les communautés au cœur de ses priorités. Pour aller de l’avant, un projet minier doit obtenir la plus grande acceptabilité sociale possible. Pour y arriver, les sociétés minières sont soucieuses d’entretenir un dialogue avec la population et les communautés autochtones des milieux concernés pour comprendre et discuter de leurs préoccupations, leurs besoins et leurs attentes. Cet exercice doit se faire en amont, à l’étape même de la planification et de la conception du projet. Différents canaux d’échanges sont utilisés pour susciter l’appui du milieu au développement de projets miniers.
L’industrie minière est consciente qu’elle doit sans cesse revoir ses façons de faire en la matière puisque le concept d’acceptabilité sociale d’hier n’est pas le même aujourd’hui. Il est donc essentiel d’être à l’affût des nouvelles tendances pour établir une relation de confiance et de respect entre les collectivités et les entreprises.
Les sociétés minières comprennent que les collectivités locales ont des attentes élevées à leur égard, d’où l’importance de collaborer avec les parties intéressées, et ce, à toutes les étapes du cycle de vie de l’activité minière : exploration, développement, exploitation, fermeture, post fermeture de la mine et utilisation subséquente des terres. Les sociétés minières n’évaluent pas seulement l’incidence de leurs activités sur l’environnement, mais également les impacts sociaux.
Ces mandats exigent de plus en plus des acteurs de l’industrie minière d’établir des liens et de s’entendre avec les communautés d’accueil de leurs projets. Désormais, le permis légal d’exploitation n’est plus suffisant; le permis social, acquis à travers une acceptabilité sociale résultant du dialogue, d’une meilleure connaissance des parties prenantes et d’une prise en compte des préoccupations s’avère aussi nécessaire.
En contrepartie, la population et les parties prenantes ont elles aussi le devoir d’adopter une attitude d’ouverture en s’informant bien sur les projets, en ne les condamnant pas d’emblée, en évitant la méfiance systématique, en posant des questions et en proposant des solutions afin de rendre le projet acceptable. Pour l’AMQ, un projet jugé non acceptable ne signifie pas que le projet est mauvais et qu’il doit être rejeté, mais plutôt que l’ensemble des parties n’a pas fait ses devoirs convenablement. (Extrait du mémoire que l’Association minière du Québec (AMQ) déposé au chantier sur l’acceptabilité sociale)
L’écoute des membres de communautés où se déroulent des activités minières commence bien avant le début de l’exploitation et elle se poursuit durant l’exploitation et même après celle-ci.
Bien qu’elles n’aient pas atteint le stade de la production commerciale, plusieurs sociétés minières ont entrepris un dialogue avec les communautés.
Ces rencontres avec les communautés d’accueil permettent de bien cerner les attentes, besoins et préoccupations de la communauté et de bonifier le projet en conséquence, le cas échéant.
Durant l’exploitation, des comités de suivi réunissant citoyens, représentants de la société minière, et parfois des experts indépendants, servent à examiner toutes sortes de situations survenant durant l’exploitation et à définir des solutions.
Les pratiques des sociétés minières ont considérablement changé depuis plusieurs années, comme vous pouvez le constater. Afin de bien encadrer la consultation des parties concernées et de soutenir les entreprises minières dans leurs démarches de consultation, des politiques et des guides ont été élaborés ou sont actuellement en élaboration par le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles.
Notons entre autres : le guide de consultation des communautés, le guide du comité de suivi, la politique de consultation des communautés autochtones propre au secteur minier ainsi que le chantier de l’acceptabilité sociale des projets miniers et énergétiques.
L’Association minière du Canada (AMC) a développé l’initiative Vers le développement minier durable (VDMD). Cette initiative propose une démarche qui permet aux entreprises de prendre des mesures concrètes afin de respecter leurs engagements environnementaux et sociaux. La performance des entreprises minières relativement à la question des relations avec les autochtones et les collectivités est notamment évaluée. Notez que la participation à cette initiative est obligatoire pour toutes les exploitations en territoire québécois des membres de l’AMQ.