Le Québec bénéficie d’une géologie particulièrement favorable à la découverte de gisements. De nouveaux territoires s’ouvrent à l’exploration minière et les territoires exploités recèlent toujours un potentiel appréciable.

Notre province est reconnue pour son immense potentiel minéral, son soutien au développement minéral et l’accessibilité à une information géoscientifique de grande qualité. Ce sont des atouts à faire valoir. Toutefois, de nombreuses questions peuvent survenir lorsqu’il est question d’exploration minière.

Est-ce que l’exploration minière est soumise à des lois?
Un cadre légal et règlementaire existe au Québec à propos des activités d’exploration et d’exploitation minière sur le territoire de la province. Au total, 6 lois et règlements assujettissent les activités minières :

  • Loi sur les mines;
  • Loi sur les terres du domaine de l’État;
  • Loi sur les forêts;
  • Règlement sur les normes d’intervention dans les forêts du domaine de l’État;
  • Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune;
  • Loi sur la qualité de l’environnement.

Ce cadre légal et règlementaire est présenté sur le site du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec (MERN).

Quels sont les différents stades lors de l’exploration?

Il y a 4 étapes lors de l’exploration, soit la reconnaissance régionale, la prospection au sol, la vérification des anomalies, qui mènent à la découverte d’un gîte minier. Pour en savoir davantage, le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec a préparé un tableau qui explique les différents stades de l’exploration minière, compris dans le processus de développement minéral.

Est-ce qu’il est coûteux de faire de l’exploration minière?
Les coûts d’exploration sont d’environ 1 à 2 millions de dollars par année et la durée des travaux d’exploration est généralement de 4 à 10 ans.

Est-ce qu’il y a beaucoup d’exploration minière au Québec actuellement?
Depuis les 10 dernières années, le nombre de titres d’exploration (claims) actifs a toujours été en croissance. En 2012, 242 460 titres miniers couvraient 6,7 % du territoire du Québec. Les 3 régions où il y a le plus d’exploration sont le Nord-du-Québec, l’Abitibi-Témiscamingue et la Côte-Nord. Le site GESTIM (Gestion des titres miniers) propose différentes cartes pour connaître l’emplacement actuel des titres miniers et les contraintes aux activités minières.

Que trouve-t-on dans le sous-sol du Québec?
Il existe de nombreux minéraux dans le sous-sol québécois, et 46 substances minérales ont été ou sont exploités au Québec. Dans les minéraux métalliques, il y a l’or, l’argent, le cuivre, le nickel, le zinc, le fer, le titane, le niobium, les terres rares, etc. Du côté des minéraux non métalliques, il y a l’apatite, le feldspath, le chrysotile, le diamant, le sel, le mica, le sable, le gravier, le granite, le marbre, l’ardoise, etc.

Dans le plan d’une mine, on détermine d’abord par quelle technique le minerai sera récupéré. Il existe des dizaines de techniques d’exploitation qui peuvent être combinées. L’important, c’est que la méthode choisie permette à la mine d’être rentable et sécuritaire. De façon générale, il existe deux types d’exploitation : sous terre et en surface. Pour choisir entre les deux, nul besoin d’être ingénieur minier : c’est l’emplacement du gisement qui l’indique.

Une mine souterraine
La seule façon d’accéder à un gisement profond est de « foncer » un puits et d’extraire le minerai par un réseau de galeries. Ce type d’exploitation étant onéreux, il faut que le gisement soit assez riche et important pour justifier les coûts de construction et d’exploitation.

Une mine à ciel ouvert
Lorsqu’un gisement se trouve en surface, on dispose d’une seule option : faire une fosse. Par contre, peu de gisements se prêtent de façon rentable à cette forme d’extraction. Pour qu’on construise un réseau de rampes, il faut que le gisement ait une bonne largeur et un bon volume, et qu’il ne soit pas trop recouvert de mort-terrain ni de roche sans valeur.

Les fosses
Les fosses se comparent en quelque sorte aux carrières. Toutefois, ce n’est pas la roche même qui est au cœur des opérations, mais ce qu’elle contient.

La mine LaRonde est une mine souterraine polymétallique située le long de la route Transcanadienne, entre Rouyn-Noranda et Val-d’Or, en Abitibi-Témiscamingue.

Le traitement du minerai se fait depuis l’usine de LaRonde par le biais de circuits métallurgiques de flottation et de cyanuration. Ceci produit des lingots contenant de l’or et de l’argent, ainsi que des concentrés de zinc et de cuivre qui renferment également des quantités d’or et d’argent monnayables.

Fait intéressant : l’accès à l’exploitation souterraine de LaRonde se fait par [le puits Penna, qui a 2,2 km de profondeur. L’extension en profondeur de la mine LaRonde, dont la production commerciale a débuté en novembre 2011, permet d’accéder au minerai dans la partie inférieure du gisement. Ce dernier atteint actuellement une profondeur de 3,1 km, ce qui en fait la mine la plus profonde située à l’extérieur du continent africain.

À l’heure actuelle, les réserves minérales du gisement de LaRonde s’étendent jusqu’à 3,1 km de profondeur. Un programme de forage, lancé en 2014, vise à évaluer le potentiel aurifère jusqu’à 3,7 km de profondeur.

L’entreprise évalue aussi la possibilité de mettre en valeur et d’extraire le minerai de la zone Bousquet 5, située sur la propriété voisine de Bousquet. Une étude technique interne devrait être terminée avant la fin de 2016.

L’information contenue dans cette fiche d’information provient de sources publiques et vérifiables.

Mine Raglan fait partie du groupe Glencore, l’une des plus grandes entreprises mondiales diversifiées dans les ressources naturelles.

Les activités de Mine Raglan se déroulent à la limite nord du Québec où présentement quatre mines souterraines de nickel sont en exploitation et qui figurent parmi les mines de métaux de base les plus riches au monde.

La propriété de Mine Raglan s’étend sur près de 70 kilomètres, d’est en ouest, et se compose d’une série de gisements à forte teneur principalement en nickel et en cuivre.

Exploitation

Le minerai extrait des mines est concassé, broyé puis transformé sur place en concentré de nickel-cuivre. Chaque année, 1,3 million de tonnes de minerai sont traitées au concentrateur de Mine Raglan, dont la production annuelle est de plus de 37 000 tonnes de nickel dans le concentré.

Les installations comprennent quatre mines souterraines en activité, un concentrateur, un complexe d’hébergement et des immeubles administratifs. De plus, la mine possède toutes les infrastructures reliées aux activités d’une petite municipalité (ex. : une source d’approvisionnement en eau douce, des réservoirs à combustible, une usine de traitement des eaux, une centrale énergétique, etc.). Un réseau de routes praticables toute l’année relie le complexe minier à un aéroport situé à Donaldson, ainsi qu’aux entrepôts et installations portuaires situés dans la baie Déception.

Mine Raglan emploie près de 950 employés, dont plusieurs d’entre eux proviennent des communautés inuites locales.

Isolés de toutes ressources externes immédiates, Mine Raglan évolue à travers des défis logistiques uniques !

Historique

Mine Raglan est née en 1995 avec la signature de l’Entente Raglan avec les Inuits du Nunavik, représentés par la Société Makivik de même que les communautés avoisinantes de Salluit et de Kangiqsujuaq et leur corporation foncière respective. Ce n’est toutefois qu’en décembre 1997, après l’obtention des autorisations gouvernementales et l’approbation des communautés inuites concernées, que mine Raglan a officiellement été mise en production.

Il aura fallu des investissements initiaux de plus de 600 millions de dollars canadiens pour construire les installations et démarrer le projet. De plus, de nombreux investissements ont été faits au fil des ans pour construire de nouvelles infrastructures, améliorer le port de mer et développer de nouveaux projets.

Projet Sivumut

Les activités actuelles de Mine Raglan (Phase I) – qui ont débuté en 1997 – devraient diminuer graduellement à compter de 2020. Afin d’assurer la continuité des activités de Mine Raglan jusqu’en 2041, la mine a lancé le projet Sivumut.

Le projet Sivumut constitue une opportunité de maintien et de développement de partenariats entre Mine Raglan et les Nunavimmiut (qui signifie « Inuits du Nunavik » en inuktitut) et, plus spécifiquement, avec les communautés de Salluit et de Kangiqsujuaq. Assurer l’avenir de Mine Raglan contribuera aussi au maintien des bénéfices socio-économiques pour l’ensemble du Nunavik, et ce, par l’entremise du partage des profits, de la création d’emploi et de l’octroi de contrats aux entreprises locales.

L’information contenue dans cette fiche d’information provient de sources publiques et vérifiables.

  • Exploitant : Glencore
  • Région : Nunavik
  • Substance : Nickel, cuivre et autres métaux
  • Statut : Mines souterraines, actives
  • Nombre d’employés : 950

Références

  • Mine Raglan
  • Entente Raglan
  • Minesqc – Série INNOVATION – Glencore Mine Raglan, une éolienne à la conquête du Nord

« Une ressource minérale est une concentration ou une occurrence de diamants, d’une substance inorganique solide naturelle incluant les métaux de base et les métaux précieux. Cette ressource est d’une teneur ou d’une qualité telle qu’elle présente des perspectives raisonnables d’extraction rentable. La localisation, la quantité, la teneur, les caractéristiques géologiques et la continuité d’une ressource minérale sont connues, estimées ou interprétées à partir d’évidences et de connaissances géologiques spécifiques. »

Les ressources minérales sont généralement découvertes lors de la phase « Exploration » du Processus de développement minéral. Au cours de cette phase, puis de la phase « Mise en valeur », divers travaux et études de plus en plus détaillés permettent de mieux préciser la localisation, la quantité, la teneur, les caractéristiques géologiques et la continuité d’une ressource minérale. Les ressources minérales, ou une partie d’entre elles, pourront successivement être identifiées comme des ressources minérales présumées, indiquées ou mesurées par une personne qualifiée.

Les réserves minérales désignent la partie économiquement exploitable des ressources minérales mesurées ou indiquées, démontrée par au moins une étude préliminaire de faisabilité. L’étude doit inclure les renseignements adéquats sur l’exploitation minière, le traitement, la métallurgie, les aspects économiques et les autres facteurs pertinents démontrant qu’il est possible, au moment de la rédaction du rapport, de justifier l’extraction rentable. Les réserves minérales comprennent les matériaux de dilution et des provisions pour pertes subies lors de l’exploitation. Elles doivent être démontrées au moins par une étude préliminaire de faisabilité. Cette étude est faite à l’étape de la « mise en valeur » du Processus de développement minéral.

Notes

Institut canadien des mines; pages 4- 7

source: Partenariat Canadian Malartic

Située au cœur de l’Abitibi-Témiscamingue, au sud de la ville de Malartic et de la zone de faille Cadillac-Larder Lake, la mine à ciel ouvert Canadian Malartic, du Partenariat Canadian Malartic (Yamana gold Inc. et Mines Agnico Eagle Ltée), produit de l’or. Elle est la plus grande mine aurifère en exploitation au Canada. La production commerciale a démarré en mai 2011.

La méthode classique d’exploitation à ciel ouvert a été choisie en raison de la faible teneur du gisement, de sa proximité de la surface ainsi que des largeurs imposantes des zones minéralisées.

Le chargement des stériles et du minerai s’effectue à l’aide de pelles hydrauliques, d’une pelle rétrocaveuse et par des chargeuses sur pneus. Une flotte de camions de production est utilisée afin de transporter les stériles à la halde et le minerai au concasseur.

Le minerai est traité à l’usine, dont la capacité de production représente une moyenne de 55 000 tonnes usinées par jour. L’usine est constituée d’un circuit de concassage comprenant un primaire et un secondaire, suivi d’un circuit de broyage. Le minerai broyé passe par la suite dans un circuit de lixiviation où l’or et l’argent sont dissous puis récupérés par un circuit de récupération au charbon activé pour être finalement coulés sous forme de lingot. Le taux moyen de récupération aurifère de la mine Canadian Malartic est d’environ 89 %.

Les réserves prouvées et probables de la mine contiennent 4,33 millions d’onces d’or (réserves et ressources de 2014).

Fait intéressant, l’ancienne mine souterraine Canadian Malartic a produit plus d’un million d’onces d’or entre 1935 et 1965.

L’actuelle mine Canadienne Malartic a produit sa deux millionième once d’or en septembre 2015.

Le projet Canadian Malartic a nécessité une relocalisation des habitants du quartier sud de Malartic, vers le nord de la ville. Un nouveau quartier a été planifié en concertation avec les familles concernées et la municipalité de Malartic. Six institutions furent également reconstruites selon les nouvelles normes des ministères.

Juillet 2016

La mine Canadian Malartic projette d’effectuer des travaux d’extension de la fosse Canadian Malartic afin de prolonger la durée de vie de la mine en exploitant de nouvelles zones. Ce projet prévoit l’extension de la fosse Canadian Malartic et la déviation de la route 117.

Le premier volet du projet nécessite la déviation d’un tronçon d’environ 4 kilomètres de la route 117 à l’entrée est de la ville de Malartic. Cette déviation permettra l’exploitation du gisement Jeffrey, situé sous la route. Le deuxième volet prévoit l’agrandissement vers le nord-est de la fosse à ciel ouvert (le gisement “Barnat”) actuellement en exploitation.

Ce projet, sous réserve de l’obtention des autorisations gouvernementales, permettrait à la mine Canadian Malartic de poursuivre ses activités jusqu’en 2028 et de conserver près de 1 200 emplois durant cette période. Le projet est assujetti à la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement en raison, entre autres, de sa capacité de production qui est de plus de 2 000 tonnes métriques par jour. Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) a examiné ce projet lors d’audiences tenues en 2016.

Exploitant : Partenariat Canadian Malartic

Région : Abitibi-TémiscamingueMalartic

Substance : Or

Statut : Mine à ciel ouvert, active

Employés et entrepreneurs : 955

Notes

L’information contenue dans cette fiche d’information provient de sources publiques et vérifiables.

L’Association minière du Québec (AMQ) agit à titre de porte-parole de l’ensemble des entreprises minières productrices de métaux et de minéraux, des entreprises métallurgiques, des entrepreneurs miniers et des entreprises minières en développement sur le territoire québécois. Également membres de l’AMQ, les fournisseurs, organismes, institutions et partenaires du secteur minier peuvent participer aux différentes activités de l’Association et profiter des avantages que procurent sa crédibilité et sa notoriété.

Historique

Fondée en 1936, l’Association minière du Québec a pour mission de promouvoir, soutenir et développer de façon proactive une industrie minérale responsable, engagée et innovante.

L’Association minière du Québec (AMQ) agit à titre de porte-parole de l’ensemble des entreprises minières productrices de métaux et de minéraux et de leurs installations, des entreprises métallurgiques, des entrepreneurs miniers et des entreprises minières en développement et en exploration sur le territoire québécois. Ses membres représentent donc la très grande majorité de la production québécoise de métaux et de minéraux industriels.

Également membres de l’AMQ, les fournisseurs, organismes, institutions et partenaires du secteur minier peuvent participer aux différentes activités de l’Association et profiter des avantages que procurent sa crédibilité et sa notoriété.

Outre ses interventions médiatiques, l’AMQ fait des représentations notamment auprès des autorités gouvernementales de tous les niveaux, des élus, et d’autres parties prenantes afin de défendre les intérêts de ses membres. Elle agit aussi comme rassembleuse des acteurs de l’industrie minière, par le biais notamment de ses événements et activités de réseautage.

Objectifs

• Représenter l’industrie minière québécoise auprès des gouvernements fédéral et provincial lors de l’élaboration de politiques concernant cette industrie;
• Soutenir les efforts de ses membres en matière d’environnement, de santé et sécurité, de recherche et développement technologique, de formation, de ressources humaines, de relations avec les communautés, etc.;
• Promouvoir les intérêts généraux de l’industrie minière;
• Fournir aux sociétés membres les services qu’elles requièrent;
• Communiquer les opinions, les engagements, les orientations et les réalisations de l’industrie minière du Québec auprès des différentes parties prenantes;
• Entretenir les liens avec d’autres associations, organismes et intervenants;
• Intervenir dans les médias et la place publique pour défendre les positions de l’industrie minière québécoise.

Activités

L’AMQ organise diverses activités au bénéfice de ses membres afin de soutenir leurs actions et stimuler le développement responsable et durable de l’industrie minière au Québec. Depuis 50 ans, elle tient un colloque en santé et sécurité afin de sensibiliser ses membres à cette importante question. L’Association rédige aussi des mémoires et des rapports sur divers enjeux du secteur minier.

Conseil d’administration

Jean-François Verret, président du conseil
Directeur, Projets capitaux et exploration Mine Raglan, une compagnie Glencore

Christian Provencher, vice-président
Vice-président, Opérations Canada
Mines Agnico Eagle

Sébastien Villeneuve, secrétaire Directeur des opérations, Est du Canada Graymont

Vanessa Laplante, trésorière Directrice de la fiscalité et du bureau de Montréal Partenariat Canadian Malartic

Claude Bélanger
Directeur général
Fonderie Horne, une compagnie Glencore

Olivier Berman Surintendant à la production Mines Seleine, K+S Sel Mindsor Ltée

Yves Brouillette Directeur général, Mine et Terminal Rio Tinto – Fer et Titane

Dominique Dionne
Vice-présidente, Communications et affaires gouvernementales
Investissement PSP

André Gaumond Vice-président principal, développement Nord-du-Québec et administrateur Redevances aurifères Osisko

Luc Guimond Président Groupe minier CMAC-Thyssen

Hélène Lauzon Présidente Conseil patronal de l’environnement du Québec

Benjamin Little Vice-président principal, Affaires corporatives, SSD et Gens Corporation minière IAMGOLD

Martin Plante Directeur général, Mont-Wright ArcelorMittal Exploitation minière Canada

Ghislain Poirier, Vice-président, Affaires publiques Diamants Stornoway

Stéphane Ste-Croix Vice-président et directeur général Niobec inc., une compagnie Magris Resources

L’information contenue dans cette fiche d’information provient de sources publiques et vérifiables.

Notes

Crédit photo : Agnico Eagle

Références

Source: ArcelorMittal

La mine à ciel ouvert Mont-Wright d’ArcelorMittal fait l’extraction du minerai de fer pour produire du concentré.

Elle est située à 17 kilomètres à l’ouest de Fermont sur la Côte-Nord, dans la Fosse du LabradorCouvrant une superficie de 60 kilomètres carrés, c’est la plus grande mine à ciel ouvert du Québec.

Ses ressources y sont considérables puisque les réserves prouvées sont de 5,6 milliards de tonnes de minerai

En plus de l’exploitation minière, le site du Mont-Wright compte un concasseur, un concentrateur, des ateliers d’entretien, un entrepôt de pièces et un système de chargement des trains.

Suivant le plan d’exploitation, les patrons de forage comportent généralement plus de 360 trous de diamètre de 13 pouces sur 15,8 mètres de profondeur dans lesquels on verse un mélange explosif d’environ 1 300 kg qui sert à fracasser le roc (800 000 tonnes de matériel en moyenne par sautage). Ce processus est répété 3 fois par semaine. Une fois la matière fragmentée, elle est transportée par camion au concasseur qui morcelle la roche à environ 30 cm de diamètre. Les blocs de minerai sont ensuite acheminés par convoyeur au concentrateur où ils sont broyés finement et tamisés.

Le concentrateur fonctionne comme une centrifugeuse : l’eau permet de séparer grâce à la force centrifuge et la gravité les résidus des particules de fer qui sont plus lourdes. Le concentré est acheminé au silo de chargement des trains à destination de Port-Cartier, tandis que les résidus de silice sont acheminés à un parc de confinement dont la restauration sera effectuée à la fin de l’exploitation minière.

Environ 1400 personnes travaillent actuellement pour l’entreprise ArcelorMittal du côté du Mont-Wright.

  • Exploitant: ArcelorMittal Exploitation minière Canada s.e.n.c.
  • Région: Fermont, Côte-Nord
  • Substance: Minerai de fer
  • Statut: Mine à ciel ouvert, active

Notes

L’information contenue dans cette fiche d’information provient de sources publiques et vérifiables.

Références

ArcelorMittal Exploitation minière Canada s.e.n.c.

 

Source: Ministère des Ressources naturelles

Commençons par une question : quel est le minéral que l’on trouve le plus dans la nature ? Bon, c’est facile : c’est le quartz (d’où le titre de cette fiche).

Le quartz compose notre lithosphère (ça, c’est la couche externe solide de la terre) à hauteur de 12 %. On le trouve en grande quantité dans le granit, le grès et le sable.

Abondant, le quartz n’en est pas moins prisé par différentes industries notamment la joaillerie. Éclatant et pas cher, il est normal que le quartz serve largement à la confection de bijoux dits « accessoires ».

De nos jours, c’est le quartz synthétique qui est le plus utilisé. Il est fabriqué à partir de quelques grains de quartz naturel. Il a l’avantage d’être plus pur, donc sans taches, sans défauts et on peut en faire de toutes les couleurs. À l’état naturel, il se présente sous la forme de grands cristaux incolores, légèrement colorés ou fumés.

Utilisation

Le quartz naturel est utilisé dans la fabrication du verre (verre plat, verre à bouteille, verre optique, fibre de verre). Dans l’industrie électrométallurgique, on utilise du quartz pour la production de ferrosilicium, de silicium métal et de carbure de silicium.

Le quartz est aussi fortement utilisé par les entreprises de construction. On l’emploie pour faire briller les plus belles places de nos villes. On l’utilise aussi pour donner de l’éclat à nos comptoirs de cuisine ou encore, pour embellir le sol de nos terrasses.

Mais le quartz ne sert pas seulement à l’ornementation. Il a également une grande valeur pour le secteur des technologies de pointe. Les montres suisses par exemple, contiennent du quartz. Grâce à la capacité du quartz à vibrer régulièrement à différentes fréquences, les aiguilles tournent avec une grande régularité.

Dans l’industrie optique, le quartz est dans tous les verres de contact et verres de lunettes.

Comme c’est le cas pour un grand nombre de minéraux, nos ordinateurs, télévisions et autres appareils technologiques en contiennent.

Mines au Québec

Le quartz peut être à l’occasion associé aux gisements d’or. Nous parlerons donc ici de veines de quartz aurifères, à titre d’exemple plusieurs gisements d’or situés dans la région nord-ouest québécoise sont constitués de quartz aurifère. Ici, le quartz est généralement de couleur blanc laiteux ou gris pâle.

Le quartz se retrouve partout dans le monde, mais les plus grands producteurs mondiaux de quartz sont entre autres, l’Italie, l’Australie, le Mexique. Le Québec, et même le Canada, ne sont pas de grands producteurs de quartz. Parmi les mines québécoises faisant de l’extraction du quartz se trouvent, entre autres, Petit-Lac-Malbaie, Saint Canut, Saint-Rémi-d’Amhert, Lac Daviault, Chromasco, Sainte Clotide, Saint-Bruno-De-Guigues, Lac Beauchêne, Ormstown et Saint-Joseph-du-Lac.

À 1h30 de Montréal, à Bonsecours en Estrie, se trouve la seule mine d’exploitation, Mine Cristal. Cette mine à ciel ouvert est dotée d’un impressionnant gisement de cristaux de quartz, fait assez rare sur la planète. Mine Cristal est toutefois peu exploitée. D’abord achetée par Bombardier qui cherchait à utiliser le quartz pour son industrie dans les années 60, elle a été ensuite reprise par les Normand, un couple qui en a fait un site éducatif et touristique. Au pied des Appalaches, avec 300 000 visites depuis son ouverture, la visite de la mine vaut le détour pour ceux qui seraient intéressés par voir le quartz dans son milieu naturel.

Faits intéressants

Le mot quartz trouve probablement racine dans le mot slave « KWARDY » qui veut dire « dur ». Par cette qualité, le quartz a été largement utilisé en des temps reculés, dans la confection d’outils nécessaires à la survie des hommes. Ainsi, il servait dans la fabrication des flèches, des lames de couteaux, pour allumer du feu (car le quartz appartient à la même famille que le silex) et enfin, dans la fabrication de contenants, en verre notamment.

Le quartz a été la source de nombreuses superstitions. C’est grâce à lui que l’on voit notre avenir dans les boules de cristal ! Cette pierre serait favorable au ressourcement et à la méditation. On lui donne aussi le pouvoir de canaliser et de transmettre l’énergie de guérison pour les maux de dos par exemple, ou encore les douleurs oculaires, problèmes nerveux, problèmes de circulation, etc. C’est pour cette raison qu’on le retrouve dans des compléments alimentaires.

L’information contenue dans cette fiche et mise à jour en date du 27 mai 2015, provient de sources publiques et vérifiables.

Sources :

• Quantum

• Quartz, rue des villes de Sherbrooke

• Le Quartz