Source: Ministère des Ressources naturelles

Commençons par une question : quel est le minéral que l’on trouve le plus dans la nature ? Bon, c’est facile : c’est le quartz (d’où le titre de cette fiche).

Le quartz compose notre lithosphère (ça, c’est la couche externe solide de la terre) à hauteur de 12 %. On le trouve en grande quantité dans le granit, le grès et le sable.

Abondant, le quartz n’en est pas moins prisé par différentes industries notamment la joaillerie. Éclatant et pas cher, il est normal que le quartz serve largement à la confection de bijoux dits « accessoires ».

De nos jours, c’est le quartz synthétique qui est le plus utilisé. Il est fabriqué à partir de quelques grains de quartz naturel. Il a l’avantage d’être plus pur, donc sans taches, sans défauts et on peut en faire de toutes les couleurs. À l’état naturel, il se présente sous la forme de grands cristaux incolores, légèrement colorés ou fumés.

Utilisation

Le quartz naturel est utilisé dans la fabrication du verre (verre plat, verre à bouteille, verre optique, fibre de verre). Dans l’industrie électrométallurgique, on utilise du quartz pour la production de ferrosilicium, de silicium métal et de carbure de silicium.

Le quartz est aussi fortement utilisé par les entreprises de construction. On l’emploie pour faire briller les plus belles places de nos villes. On l’utilise aussi pour donner de l’éclat à nos comptoirs de cuisine ou encore, pour embellir le sol de nos terrasses.

Mais le quartz ne sert pas seulement à l’ornementation. Il a également une grande valeur pour le secteur des technologies de pointe. Les montres suisses par exemple, contiennent du quartz. Grâce à la capacité du quartz à vibrer régulièrement à différentes fréquences, les aiguilles tournent avec une grande régularité.

Dans l’industrie optique, le quartz est dans tous les verres de contact et verres de lunettes.

Comme c’est le cas pour un grand nombre de minéraux, nos ordinateurs, télévisions et autres appareils technologiques en contiennent.

Mines au Québec

Le quartz peut être à l’occasion associé aux gisements d’or. Nous parlerons donc ici de veines de quartz aurifères, à titre d’exemple plusieurs gisements d’or situés dans la région nord-ouest québécoise sont constitués de quartz aurifère. Ici, le quartz est généralement de couleur blanc laiteux ou gris pâle.

Le quartz se retrouve partout dans le monde, mais les plus grands producteurs mondiaux de quartz sont entre autres, l’Italie, l’Australie, le Mexique. Le Québec, et même le Canada, ne sont pas de grands producteurs de quartz. Parmi les mines québécoises faisant de l’extraction du quartz se trouvent, entre autres, Petit-Lac-Malbaie, Saint Canut, Saint-Rémi-d’Amhert, Lac Daviault, Chromasco, Sainte Clotide, Saint-Bruno-De-Guigues, Lac Beauchêne, Ormstown et Saint-Joseph-du-Lac.

À 1h30 de Montréal, à Bonsecours en Estrie, se trouve la seule mine d’exploitation, Mine Cristal. Cette mine à ciel ouvert est dotée d’un impressionnant gisement de cristaux de quartz, fait assez rare sur la planète. Mine Cristal est toutefois peu exploitée. D’abord achetée par Bombardier qui cherchait à utiliser le quartz pour son industrie dans les années 60, elle a été ensuite reprise par les Normand, un couple qui en a fait un site éducatif et touristique. Au pied des Appalaches, avec 300 000 visites depuis son ouverture, la visite de la mine vaut le détour pour ceux qui seraient intéressés par voir le quartz dans son milieu naturel.

Faits intéressants

Le mot quartz trouve probablement racine dans le mot slave « KWARDY » qui veut dire « dur ». Par cette qualité, le quartz a été largement utilisé en des temps reculés, dans la confection d’outils nécessaires à la survie des hommes. Ainsi, il servait dans la fabrication des flèches, des lames de couteaux, pour allumer du feu (car le quartz appartient à la même famille que le silex) et enfin, dans la fabrication de contenants, en verre notamment.

Le quartz a été la source de nombreuses superstitions. C’est grâce à lui que l’on voit notre avenir dans les boules de cristal ! Cette pierre serait favorable au ressourcement et à la méditation. On lui donne aussi le pouvoir de canaliser et de transmettre l’énergie de guérison pour les maux de dos par exemple, ou encore les douleurs oculaires, problèmes nerveux, problèmes de circulation, etc. C’est pour cette raison qu’on le retrouve dans des compléments alimentaires.

L’information contenue dans cette fiche et mise à jour en date du 27 mai 2015, provient de sources publiques et vérifiables.

Sources :

• Quantum

• Quartz, rue des villes de Sherbrooke

• Le Quartz

Source: Ministère des Ressources naturelles

Utilisé dans la fabrication du plâtre, le gypse est un minéral qui se forme principalement par la cristallisation des sels contenus dans l’eau de mer. Ceci dit, le gypse des mines métallifères provient de filons hydrothermaux. Le gypse peut aussi avoir une origine volcanique.

Utilisation

Un isolant naturel, le gypse se transforme en plâtre sous l’effet de la chaleur.

Il est également utilisé dans la fabrication de ciment.

Un minéral tendre et facile à tailler, les variétés les plus dures du gypse sont utilisées en sculpture.

Mines au Québec

Les Appalaches du Québec contiennent des gisements non exploités de gypse.

Il est estimé que le sous-sol des Iles de la Madeleine contient quelques 100 000 tonnes de gypse de bonne qualité.

Faits intéressants

Le mot gypse vient du mot grec désignant la pierre à plâtre, le gypse, le plâtre et la statue et le portrait en plâtre.

Dans l’Antiquité, les cristaux de gypse étaient utilisés dans la fabrication de vitres.

Les plus grands pays producteurs de gypse sont l’Espagne, la Thaïlande, les États-Unis, la Turquie et la Russie. France, le Mexique et l’Italie.

L’information contenue dans cette fiche d’information provient de sources publiques et vérifiables.

Références

Source: Ministère des Ressources naturelles

Le minéral de fer le plus abondant, de forme cristalline, l’hématite peut être de couleur noir, argenté, rouge ou brun. L’hématite rouge est le minéral le plus utilisé au niveau industriel. La teneur en fer de l’hématite est de 69,9%.

Ces grains de fer sont soudés à d’autres minéraux dans l’état naturel. Le concassage et le broyage servent à les dessouder ou les libérer les uns des autres. Puisque les grains de fer sont plus lourds que les autres minéraux auxquels ils sont soudés, on les sépare par gravimétrie. Lorsque le concentré de fer est trop fin, on l’agglomère sous forme de boulettes.

Utilisation

L’hématite est utilisée dans les bétons lourds, les fontes, les aciers et les alliages. Le minéral peut également servir de pigment et entre dans la composition d’émaux et d’englobes pour céramique.

Mines au Québec

Les mines Mont-Wright, Lac Tio et Fire Lake produisent du concentré de fer et des boulettes en traitant de l’hématite spéculaire.

D’autres projets miniers en développement sont DSO, Blackrock, Fire Lake North, Hopes Advance Bay, KéMag, Lac Duncan, Lac Otelnuk et Montgolfier Iron Hills.

Faits intéressants

Le mot hématite vient du mot latin pour sang, puisque la poudre d’hématite était utilisée comme pigment rouge.

L’homme homo sapiens se servait d’hématite en poudre comme pigment pour décorer les murs de sa caverne.

Pline l’Ancien a fait mention de l’hématite dans ses écrits en l’an 77.

Dans l’Antiquité, on utilisait le pigment d’hématite dans la fabrication de cosmétiques.

À l’ère Victorienne, l’hématite était utilisée dans la fabrication de bijoux.

Selon certains adeptes de la lithothérapie, l’hématite serait un traitement efficace pour les varices et les troubles circulatoires, et fortifierait les poumons, le foie et les reins.

On retrouve l’hématite dans des contextes géologiques très variés, mais particulièrement en Chine, en Australie et au Brésil.
On en retrouverait même sur la planète Mars!

Composée de fer, l’hématite teinte l’eau en rouge. C’est la raison pour laquelle les résidus miniers prennent parfois une couleur rouge sang.

L’information contenue dans cette fiche d’information provient de sources publiques et vérifiables.

INDICO Communication

Références

Wikipédia

Source: Ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles du Québec

Un de six minéraux de forme fibreuse regroupés sous le terme collectif d’amiante, le chrysotile est également connu sous le nom d’amiante blanc. Une ressource naturelle ininflammable, le chrysotile est aujourd’hui la seule forme d’amiante commercialisée.1

Certains pays, dont la France, ont banni le chrysotile pour des raisons de santé. Après des années d’opposition, le Canada a consenti à ce que le chrysotile soit ajouté à la liste des substances dangereuses de la convention de Rotterdam en 2012. Toutefois, puisque 7 pays persistent dans leur opposition, le chrysotile n’est toujours pas classé substance dangereuse par les Nations Unies.2

Utilisation

Le chrysotile est utilisé uniquement dans des produits jugés sans danger pour le public tels les matériaux de construction (tuyaux, plaques et ardoises), les freins d’automobiles et d’ascenseurs, les joints d’étanchéité de portes, et quelques plastiques. Dans ces produits, la fibre de chrysotile est enrobée dans une matrice de ciment ou de résine.3

Mines au Québec

La région de Chaudière-Appalaches était autrefois le centre québécois de l’extraction de chrysotile.

La dernière mine en opération au Canada, LAB Chrysotile située à Thetford Mines, a cessé ses activités en novembre 2011.

Le chrysotile demeure présent dans le sous-sol québécois.5

Le potentiel de développement de chrysotile au Québec est estimé à une cinquantaine d’années.6

Faits intéressants

Le mot chrysotile vient des mots grecs pour fibre ou cheveu d’or et chose cueillie ou arrachée.

Le chrysotile est utilisé depuis 2 000 ans dans des textiles tels les tissus d’incinération et les mèches à lampe à l’huile.

La production de chrysotile au Québec date des années 1877. Jusqu’aux années 1970, le Québec était le plus important producteur d’amiante-chrysotile au monde.

En 2002, le gouvernement du Québec a déposé une politique d’utilisation sécuritaire et accrue du chrysotile. Celui-ci autorise les produits contenant du chrysotile, dans la mesure où ils sont conformes aux exigences techniques.

L’information contenue dans cette fiche d’information provient de sources publiques et vérifiables.

Source: Ministère des Ressources naturelles

Apatite est le nom désignant un groupe de minéraux phosphatés de composition variable. C’est un minéral souvent de couleur verte, mais quelques fois il peut être de teinte blanche, grise, brunâtre, rougeâtre ou bleue. En général, l’apatite se présente sous forme de prisme hexagonal, mais sa forme peut varier. L’apatite est le minéral le plus répandu des minéraux phosphatés.1

Utilisation

Le phosphate, extrait de roches phosphatées, est utilisé principalement (> 90 %) dans la fabrication de fertilisant agricole. On l’utilise également dans la fabrication de détergent, de nourriture pour animaux, de nourriture et de boissons, de poudre pour extincteurs, de produits dentaires, pour le traitement de surface des métaux. Quant au phosphore extrait du phosphate, il est utilisé dans la fabrication d’allumettes, de bombes incendiaires, de produits pyrotechniques, en médecine ainsi que dans la tannerie du cuir et le raffinage du sucre.

Mines au Québec

Il n’existe aucune mine d’apatite active au Québec. Cela dit, deux projets d’exploration bien avancés sur l’apatite sont en cours au Québec : projet Mine Arnaud et le projet Lac à Paul d’Arianne Phosphate.

Il existe plusieurs anciennes mines d’apatite dans l’Outaouais où de faibles quantités d’apatite (100 à 1000 tonnes) ont été exploitées. Parmi celles-ci, Mine Barrett (Old Chelsea)Mine Harris-WakefieldMine McRae et Mine Ganagan.2

Faits intéressants

Le nom apatite, choisi par le minéralogiste Abraham Gottlob Werner, vient du mot grec apatan, qui veut dire tromper. Werner a bien choisi, puisque l’apatite a longtemps été confondue avec des minéraux divers dû à ses aspects et couleurs variés.3

Certaines roches lunaires de la mission Apollo contiennent de l’apatite.4

Outre le Québec, des gisements d’apatite sont présents en Ontario, en Chine, au Maroc, aux États-Unis, en Russie et au Brésil.5

L’information contenue dans cette fiche d’information provient de sources publiques et vérifiables.

Développer une mine est un processus très long, qui s’étend sur près de 20 ans. Il y a plusieurs stades dans le processus de développement d’une mine. Voyons ce processus.

Association minière du Québec

VALORISATION DES RESSOURCES MINÉRALES

La valorisation des ressources minérales vise à fournir l’information et les outils pour développer les ressources minérales dans une perspective de développement durable.

Pour cela, on utilise les levés, recherches et synthèses géoscientifiques, métallogéniques et économiques faits par les gouvernements, les universités et les autres organismes de recherche. À terme, on est en mesure d’établir une base de données et de produire des cartes et modèles.

EXPLORATION L’exploration se déroule sur plusieurs années (en moyenne entre 1 et 5 ans) marquées par plusieurs étapes.

La planification de l’exploration, première étape, consiste à choisir les minéraux et métaux cibles, établir les objectifs et stratégies et choisir les régions cibles les plus prometteuses.

La reconnaissance régionale et les levés, seconde étape, permettent de trouver des anomalies régionales et locales et de choisir les cibles les plus prometteuses.

La prospection et les levés au sol sur les anomalies, troisième étape, ont pour objectif d’acquérir des propriétés, confirmer la présence, la position et les caractéristiques des anomalies.

La vérification des anomalies et indices, quatrième étape, permet de vérifier la cause des anomalies, trouver des indices minéralisés et acquérir d’autres propriétés selon le besoin.

La découverte et la délimitation d’un gîte à tonnage élevé, cinquième étape, permet de découvrir, confirmer et délimiter un premier inventaire minéral du gîte. À cette étape, on évalue son potentiel économique de façon préliminaire et on réalise une première étude de préfaisabilité.

MISE EN VALEUR Troisième stade du processus de développement minéral, la mise en valeur compte quatre étapes.

La définition du gîte à tonnage évalué, première étape, définit les limites les contrôles et la distribution interne de la minéralogie et des teneurs du gîte. Elle sert aussi à planifier et préparer l’ingénierie du projet. C’est à cette étape qu’on lance les forages en surface et sous terre.

La définition des paramètres techniques (ingénierie), seconde étape, établit la faisabilité technique, les plans cédules et estimations pour le projet minier. À cette étape, on fait l’estimation des coûts de la mine, du procédé de concentration, de l’infrastructure, de la protection de l’environnement et de la restauration du site.

Troisième étape, la définition des pratiques économiques, établit les paramètres pour l’évaluation économique et financière. On évalue également les sources de financement. C’est à cette étape qu’on lance les études de marché, des prix et des aspects financiers. On réalise aussi une analyse des risques techniques, économiques, financiers, sociaux, politiques et environnementaux.

Quatrième étape, l’étude de faisabilité, vise à garantir la validité des données, hypothèses et évaluations. C’est à cette étape que l’on prend la décision d’entreprendre le projet ou de l’abandonner.

À noter ici que le Bureau des audiences publiques sur l’environnement (BAPE) peut tenir des audiences aux phases 3 et 4 de la mise en valeur.

La mise en valeur peut prendre entre 3 et 8 ans.

AMÉNAGEMENT L’aménagement se divise en 3 étapes : (1) la construction et la mise en œuvre de la mine, (2) la production et la mise en marché, (3) la fermeture de la mine et la restauration du site.

Le processus de développement minéral est une norme mondiale. Le ministère des Ressources naturelles a produit un schéma très détaillé de ce processus.

RNC Minerals

Le 13 septembre 2016, Royal Nickel Corporation (« RNC ») a annoncé que la Société a enregistré le nom « RNC Minerals » comme dénomination sociale et a commencé à mener ses activités sous cette dénomination.

Situation géographique

Le site Dumont se trouve en Abitibi au Québec, à 25 kilomètres de la ville d’Amos dans les municipalités de Launay et de Trécesson.

Le projet s’étend sur environ 49 km2.

Historique

Des roches ultramafiques et mafiques ont été découvertes par la Commission géologique du Canada sur la propriété en 1935, toutefois il a fallu attendre 1956 pour que la présence de nickel dans ces roches soit établie.

Historiquement, des programmes d’exploration et des études techniques ont mené entre 1969 et 1982 à l’identification de trois zones de minéralisation de nickel. En 1971 et 1972, les rapports techniques établissent des ressources minérales substantielles et Caron, Dufour, Seguin & associés publient une étude de faisabilité sur une portion du gisement, qui envisage une mine souterraine produisant 4,5 ktpj. En 1982, un échantillonnage en vrac a été réalisé. En 1986, un géologue de la Commission géologique du Canada a étudié la minéralisation de Dumont et a conclu que des forages d’exploration avancée étaient justifiés. De 1999 à 2004, des travaux d’exploration supplémentaires ont été faits sur le projet.

En 2006, la propriété Dumont a été acquise par Royal Nickel Corporation (RNC Minerals). Les forages d’exploration et les études métallurgiques réalisées par l’entreprise ont mené à une évaluation économique préliminaire, publiée en 2010, suivie d’une étude de préfaisabilité, en 2011, une étude de préfaisabilité révisée, en 2012, et une étude de faisabilité en 2013. RNC a reçu le principal permis environnemental pour Dumont en juin 2015 et le projet est maintenant positionné pour commencer la construction une fois le financement complété.

Un gisement important de nickel

RNC estime que le Projet Dumont fera partie des 5 plus grands gisements de sulfure de nickel dans le monde, après ceux de la Russie, la Chine, l’Ontario et Terre-Neuve-et-Labrador. Le projet Dumont est basé sur l’exploitation de réserves minérales totalisant 1 178 600 000 (1,18 milliard de tonnes) à une teneur de 0,27% de nickel définie en fonction de l’étude de faisabilité. Le total des ressources nickélifères mesurées et indiquées s’élève à 1 665 600 000 tonnes (1,67 milliard de tonnes), à une teneur de 0,27 % de nickel. S’ajoutent des ressources additionnelles présumées de 499 800 000 tonnes (0,5 milliard de tonnes), à une teneur de 0,26 % de nickel.

La mine produira du nickel pendant plus de 30 ans, une fois l’exploitation débutée. La construction du projet est prévue d’ici le début de 2016 et la mise en service débutera environ 10 à 11 trimestres après l’obtention du financement et des permis.

Le Projet Dumont produirait environ 150 000 tonnes de concentré (29 %) de nickel annuellement. Le minerai sera traité et transformé en un concentré de nickel à haute teneur à l’aide de technologies courantes qui ont fait leurs preuves. Le concentré sera ensuite acheminé hors du site pour l’affinage.

Retombées pour le Québec

Le Projet Dumont, c’est 1100 à 1300 personnes employées pendant la construction de la mine et 560 en moyenne durant l’exploitation de la mine. En sachant que la communauté de Launay compte environ 230 personnes au total et que la communauté de Trécesson en compte un peu plus de 1100 personnes, on comprend facilement les avantages pour la population locale qu’une telle mine ouvre dans leur région.

Les retombées concernent l’ensemble du Québec. On estime qu’une proportion de l’ordre de 41 % de l’investissement total prévu de 3,1 milliards de dollars sera dépensée au Québec. Les dépenses d’opération, incluant les salaires, sont estimées sur la durée de vie de la mine de plus de 11 milliards.

La délivrance du certificat autorisant RNC à aller de l’avant avec la construction de la mine Dumont a été annoncée le 25 juin 2015 par David Heurtel, ministre du Développement durable, de l’Environnement et Lutte contre les changements climatiques. Cette autorisation arrive après que le BAPE ait déposé un avis favorable au projet et que le gouvernement ait pu constater que le Projet Dumont respectait les règles de la province en matière de développement durable.

L’Agence canadienne d’évaluation environnementale a rendu une décision d’évaluation environnementale positive le 29 juillet 2015. Au terme de l’étude approfondie, la ministre de l’environnement, Leona Aglukkaq, estime que le projet n’est pas susceptible d’entraîner des effets négatifs importants sur l’environnement, compte tenu des mesures d’atténuation qui seront mises en place et du programme de suivi prévu par RNC. Cette décision positive permet maintenant aux autorités responsables, Pêches et Océans Canada et Ressources naturelles Canada, de prendre les mesures pour la délivrance des permis.

Le propriétaire

Le projet Dumont est détenu à 98 % par RNC Minerals depuis 2006, une entreprise canadienne, dont le siège social est basé à Toronto. Une antenne est présente à Amos, au Québec. Investissement Québec détient pour sa part 2 % du projet.

Type de mine

Le projet Dumont sera une mine à ciel ouvert dont la fosse s’étendra sur 4,9 kilomètres (longueur) et sur 1,4 kilomètre (largeur). Elle aura une profondeur maximale de 565 mètres.

Son utilisation

Le nickel est indispensable à notre quotidien : il est principalement utilisé pour la fabrication d’alliage, notamment d’acier inoxydable. Il confère à l’acier une meilleure résistance à la corrosion et à la chaleur. Le nickel a également pour grande vertu d’être recyclable. Pour ces qualités, il entre dans la fabrication de nos électroménagers, dans les transports, les bâtiments, etc.

Royal Nickel Corporation
  • Exploitant : RNC Minerals
  • Région : Abitibi-Témiscamingue
  • Substance : nickel
  • Statut : mine à ciel ouvert

Mention : l’information contenue dans cette fiche provient de sources publiques et vérifiables.

Arianne Phosphate

Situation géographique

Le projet minier Lac à Paul est situé à environ 200 km au nord de Ville de Saguenay, dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, au Québec. La propriété couvre une superficie de plus de 27 000 hectares, soit plus de 270 km2.

Type de mine et exploitation

Le projet minier Lac à Paul sera une mine à ciel ouvert qui traitera environ 55 000 tonnes de minerai par jour, pour une production annuelle de 3 millions de tonnes de concentré d’apatite. Les réserves minérales mesurées et indiquées sont de 590 millions de tonnes métriques. Les réserves prouvées et probables sont estimées à 472,1 millions de tonnes métriques (1).

Le projet minier Lac à Paul produira un concentré d’une qualité exceptionnelle, c’est-à-dire à haute teneur en phosphore et à très faible teneur en uranium et en cadmium. Il est considéré comme l’un des plus importants nouveaux projets de phosphate au monde, un projet de classe mondiale, dont l’exploitation s’étendra sur plus de 25 ans.

Arianne Phosphate

Le projet

Le projet Lac à Paul représente un investissement de plus de 1,2 milliard de dollars canadiens. En phase de construction, il créera 2 250 emplois directs et indirects ; en phase exploitation, il représentera 1 000 emplois/année (directs et indirects) ; la phase de la restauration requerra 100 emplois/année.(2)

Les retombées fiscales globales sont évaluées à 4 G$, tandis que les retombées économiques totales pour l’ensemble du Québec atteindront 12,6 G $.

MAJ (Mars 2017)

Au mois de février 2017, Arianne Phosphate a annoncé la conclusion d’une entente sur l’alimentation en électricité avec le ministre des Ressources naturelles et de l’Énergie. L’entente confirme qu’Hydro-Québec rendra disponible un bloc d’énergie additionnel de 14 MW pour les installations de traitement du minerai. À ce jour, ce bloc d’énergie réservé totalise 129 MW.

Avec ce bloc d’énergie, Arianne Phosphate sera en mesure d’alimenter la totalité de ses installations de transformation en énergie hydro-électrique. La société deviendra le producteur de concentré d’apatite ayant le taux de gaz à effet de serre le plus faible sur le marché.

À quoi sert le phosphore ?

Le phosphore est essentiel au développement des plantes. Il favorise le développement racinaire et la résistance à la sécheresse. Il est très utilisé en agriculture où les besoins en phosphore sont grandissants : 87% de la production mondiale de phosphore sert à la fabrication de fertilisants.

Le phosphore est aussi utilisé en alimentation, dans le traitement de l’eau, dans les produits de beauté, etc.

Arianne Phosphate
  • Exploitant : Arianne Phosphate
  • Région : Saguenay-Lac-Saint-Jean
  • Substance : Apatite
  • Nombre d’employés : 16 actuellement
  • Statut : Projet de mine à ciel ouvert au stade de développement

Notes

(1) Cette fiche contient des énoncés prospectifs au sens des lois sur les valeurs mobilières canadiennes et du terme forward-looking statements dans la Private Securities Litigation Act of 1995 des États-Unis. Ces énoncés, appelés dans la présente énoncés prospectifs, sont préparés à la date d’un communiqué diffusé le 24 octobre 2013 et la Société n’entend pas les mettre à jour et n’a aucune obligation de le faire, sauf si elle y est tenue par la loi.

L’information contenue dans cette fiche provient de sources publiques et vérifiables.

Références

2.Raymond, Chabot, Grant, Thornton : Évaluation des retombées économiques du projet minier du Lac à Paul; Janvier 2014

Sources :

• Market Wired

• Arianne Phosphate

• Évaluation des retombées économiques du projet minier Lac à Paul

• BAPE

Situation géographique

La mine Renard se trouve à 250 km au nord de la communauté crie de Mistissini et à 350 km au nord de Chibougamau. Elle est située dans la région de la Baie-James, au nord des monts Otish.

 

Type de mine et exploitation

La mine Renard est une mine à ciel ouvert et une mine souterraine.

 

Le 22 décembre 2016, la société a annoncé avoir atteint la production commerciale (effective au 1er janvier 2017). La production commerciale est atteinte lorsqu’une usine de traitement fonctionne à une capacité moyenne de traitement de 60 % de sa capacité nominale pendant 30 jours consécutifs. Cette étape a été réalisée le 3 décembre 2016 par l’obtention d’une capacité moyenne de traitement de 4120 tonnes par jour, au cours des 30 jours précédents, et ce, pour une capacité nominale de 6000 tonnes par jour.

Courtoisie: Stornoway Diamonds

 

Plan minier et durée de vie de la mine

En mars 2016, Stornoway a publié une mise à jour du plan minier et de l’estimation des réserves incorporant les ressources minérales révisées de 2013 et 2015.

 

  • Le nouveau plan minier, qui prolonge de 3 ans la durée de vie de la mine et la porte à 14 ans, affiche une augmentation de 24 % de la production de diamants, soit une production de 22,3 millions de carats.
  • La production moyenne annuelle pendant les 14 années de vie de la mine est de 1,6 million de carats; elle est 1,8 million de carats pendant les 10 premières années.
  • Le traitement du minerai devrait passer de 2,2 à 2,5 millions de tonnes par année avec l’expansion de Renard 65, au milieu de 2018.

 

Le nouveau plan minier n’inclut pas toutes les ressources indiquées faisant partie des ressources minérales et, de même, ne prend pas en compte les ressources présumées (13,4 millions de carats) et les cibles pour exploration future qui ne sont pas des ressources (de 33,0 à 71,1 millions de carats).

Courtoisie: Stornoway Diamonds

Au cours des 14 premières années d’exploitation minière, Renard devrait produire en moyenne 1,6 million de carats par an.

 

Rappels et aperçu du projet

Les kimberlites du projet Renard ont été découvertes en 2001. Par la suite, il aura fallu 13 années consacrées à la définition des ressources, aux études économiques, à l’évaluation environnementale et sociale, à l’obtention des permis ainsi qu’au développement du projet.

 

La construction des infrastructures minières de Renard a commencé en juillet 2014, à la suite de la finalisation d’un accord de financement global d’un montant de 946 M$ CA, permettant de financer le projet dans son intégralité jusqu’à sa mise en service.

 

Le chemin minier de Renard, qui fait de ce projet la seule mine de diamant du Canada accessible par route en toutes saisons, a été ouvert à la circulation en août 2013.

Courtoisie: Stornoway Diamonds

Une entente sur les répercussions et les avantages, dénommée la « convention Mecheshoo », a été conclue avec les Cris d’Eeyou Istchee en mars 2012. La convention Mecheshoo est un accord qui régit les relations de travail à long terme entre Stornoway et les parties Cries (La Nation Crie de Mistissini et le Gouvernement de la Nation Crie) durant toutes les phases du projet diamantifère Renard. Cette convention prévoit des opportunités de formation, d’emploi et d’affaires pour les Cris pendant les phases de construction, d’exploitation et de fermeture du projet, de même qu’elle établit les principes sociaux, culturels et environnementaux que le projet respectera. La convention Mecheshoo prévoit également un mécanisme par lequel les parties cries bénéficieront financièrement du succès du projet sur le long terme, conformément aux meilleures pratiques de l’industrie minière relatives à leurs engagements envers les communautés des premières nations.

 

Une Déclaration des Partenaires a aussi été signée en juillet 2012 avec les communautés hôtes de Chibougamau et Chapais.

 

La mine Renard est assujetti aux régimes de protection de l’environnement selon les termes de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois (« CBJNQ ») et de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale.

 

Environnement et questions sociales

De nombreux avantages entourent l’exploitation de diamant de la mine Renard. Les mines de diamants n’utilisent pas de produit chimique dans leur procédé d’extraction et elles ne génèrent pas de rejet acide ni de lixiviation de métaux à partir du minerai traité. C’est donc un minerai dont la gestion est relativement simple. De plus, Stornoway a innové en ceinturant tout son site minier d’un fossé qui permet de récupérer l’ensemble des eaux en contact avec le site minier et de les acheminer vers la fosse de Renard 65 pour décanter les solides en suspension avant de passer par l’usine de traitement des eaux minières et d’être retourné dans l’environnement.

Sileymane Thiam
Courtoisie: Stornoway Diamonds
Courtoisie: Stornoway Diamonds

L’information contenue dans cette fiche provient de sources publiques et vérifiables.

 

Source :

Stornoway

L’information contenue dans cette fiche provient de sources publiques et vérifiables.

Stornoway Diamond Corporation

Notes

Exploitant : Stornoway

Région : Baie James, centre Nord-du-Québec

Substance : Diamant

Statut : En phase de construction

On peut regarder plusieurs vidéos sur le projet, la construction et l’engagement social sur le site de Stornoway.

Courtoisie: Stornoway Diamonds

Références