La mine Casa Berardi, située à 95 kilomètres au nord de La Sarre, dans le territoire d’Eeyou Istchee Baie-James, est une mine d’or qui se trouve sur une propriété de 5 kilomètres. Elle possède des réserves de 1,4 million d’onces d’or.

Hecla Québec

La mine a produit environ 2,1 millions d’onces d’or (1) depuis que la production a commencé en 1988, dont environ 1,4 million d’onces d’or depuis que la production a recommencé en novembre 2006 (2).

En 2014, la mine Casa Berardi a complété l’approfondissement de son puits jusqu’à 1180 mètres afin d’avoir accès à la portion inférieure de la mine, où des réserves aurifères ont déjà été identifiées. Par ailleurs, les bases de la future production souterraine à Casa Berardi reposent sur le développement des zones Principale, 118 et 123, présentement en cours.

Depuis juillet 2016, la mine Casa Berardi est devenue une opération mixte (surface et sous terre) avec le démarrage de la fosse de la mine Est. Des investissements totaux de l’ordre de 53 M$ permettront l’exploitation de la fosse de la mine Est jusqu’en 2021. Au total, 141 000 onces d’or devraient être produites à partir de cette fosse.

En 2016, la mine a produit 145 975 onces d’or, incluant 8 547 onces d’or provenant de la fosse de la mine Est, à un débit moyen de 2725 tonnes par jour, à une teneur moyenne de 5,7 g/t. Au cours de la même année, Casa Berardi a également produit 33 640 onces d’argent. La mine Casa Berardi prévoit produire 154 500 onces d’or en 2017.

La mine Casa Berardi est exploitée par Hecla Québec, une division de Hecla Mining Company. Elle est devenue la propriété de Hecla lors de l’acquisition de Mines Aurizon, en juin 2013.

Faits intéressants

Environ 600 Québécois travaillent directement pour l’entreprise Hecla Québec sur le site de la mine Casa Berardi, en plus des 400 entrepreneurs qui sont attitrés à différents projets ponctuels.

Hecla Québec

Notes

  • (1) Au 31 décembre 2016
  • (2) Au 31 décembre 2016

L’information contenue dans cette fiche provient de sources publiques et vérifiables.

Nemaska Lithium

Le projet Whabouchi, de la société Nemaska Lithium, est localisé à 30 kilomètres de la communauté Crie de Nemaska dans le territoire Eeyou Istchee / Baie James et à 280 km au nord de Chibougamau.

Le projet consiste en l’exploitation d’un important gisement de spodumène (oxyde de lithium) par fosse à ciel ouvert durant les 20 premières années et, par la suite, par galeries souterraines à partir de la fosse. La mine permettra de traiter environ 3 000 tonnes de minerai par jour pour une durée de vie initiale de 26 ans. Le minerai sera concentré sur place et ainsi environ 213 000 tonnes de concentré par an (600t/j) seront transportées hors du site.

Le concentré sera acheminé par camions à Chibougamau et de là, par train vers une usine de transformation exploitée par la société et située à Shawinigan, afin de produire de l’hydroxyde et du carbonate de lithium, deux composés de lithium à valeur ajoutée.

Ces composés de lithium sont couramment utilisés dans la fabrication de batteries pour tablettes, téléphones cellulaires, voitures électriques, lubrifiants, etc.

Le projet minier Whabouchi a fait l’objet d’une étude d’impacts sur l’environnement et le milieu social (ÉIES) qui a été déposée au Comité d’examen des répercussions sur l’environnement et le milieu social (COMEX), l’organisme bipartite Québec Cris, chargé de l’examen des projets situés au sud du 55e parallèle, ainsi qu’à l’Agence canadienne d’évaluation environnementale (ACÉE). Les audiences publiques requises aux niveaux provincial et fédéral ont eu lieu respectivement en novembre 2013 et avril 2015.

Nemaska Lithium

Certificats, permis et brevets

Nemaska Lithium a obtenu un certificat d’autorisation général du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC), qui constitue le permis le plus important pour réaliser un projet minier au Québec.

Auparavant, Nemaska avait obtenu une décision d’évaluation environnementale positive du ministère de l’Environnement du Canada. Par conséquent, la société détient toutes les autorisations environnementales de base pour le projet Whabouchi.

Nemaska a aussi annoncé avoir obtenu un brevet qui décrit ses procédés exclusifs de préparation d’hydroxyde de lithium et de carbonate de lithium à partir de sources de spodumène au moyen de l’électrolyse membranaire.

La société a également reçu un avis d’acceptation de la demande de brevet correspondante aux États-Unis.

Financement

Au mois de mars 2016, Nemaska Lithium a complété un placement privé de 13 millions de dollars, dont 10 millions de Ressources Québec inc. et 3 millions de la communauté Crie de Nemaska.

Technologies du développement durable Canada (TDDC) a accordé une subvention de 12,7 millions de dollars pour la construction et l’exploitation de l’usine de phase 1 de production d’hydroxyde de lithium de la société, située à Shawinigan.

La société Johnson Matthey Matériaux pour Batteries (JMMB) a consenti une avance de 12 millions de dollars en échange de produits et de services à venir en plus d’une garantie d’approvisionnement à long terme en sels de lithium.

Le 8 juillet 2016 Nemaska Lithium a complété un financement public par prospectus pour un montant de 60 millions de dollars, destiné principalement au projet de construction commercial.

Infrastructures et production

Nemaska a complété l’acquisition d’une ancienne propriété industrielle située à Shawinigan, pour y construire son usine de phase 1 qui produira de l’hydroxyde et du carbonate de lithium.

Le site accueillera aussi l’usine hydrométallurgique commerciale qui servira à convertir le concentré de spodumène en hydroxyde de lithium et carbonate de lithium de haute pureté.

La société a annoncé avoir fait l’acquisition d’un concentrateur modulaire qui servira à produire du concentré de spodumène à partir d’un échantillon en vrac à Whabouchi. Ce concentrateur modulaire sera opérationnel à compter du premier trimestre de 2017.

  • Exploitant : Nemaska Lithium Inc.
  • Région : Eeyou-Istchee / Baie-James
  • Substance : Lithium (spodumène)
  • Statut : En développement

Ce document contient des énoncés prospectifs qui portent sur des événements et scénarios futurs et comportent donc des incertitudes et des risques inhérents. Les résultats obtenus pourraient différer de ceux projetés à l’heure actuelle et la Société n’assume aucune obligation de mettre à jour ces énoncés prospectifs.

Mention : L’information contenue dans cette fiche provient de sources publiques et vérifiables.

Sources :

• Site web de Nemaska Lithium Inc.

• Site web « Mon Plan Nord » – Fiche du projet Whabouchi

• Registre canadien d’évaluation environnementale – Projet Whabouchi

• Site web du COMEX – Fiche du projet Whabouchi

Source: Ministère des Ressources naturelles

Un des premiers métaux utilisés par l’Homme, et de la même famille que l’or et l’argent, le cuivre est un élément chimique présent dans la croûte terrestre. Très malléable de nature, le cuivre est un excellent conducteur d’électricité et de chaleur, en plus d’être très résistant à la corrosion. Avec le temps (et l’oxydation) le cuivre change de couleur, passant du rose saumon au bleu-vert. Ceci est dû à la présence de turquoise dans le métal. C’est pour cette raison que les toits de plusieurs églises et bâtiments historiques du Québec prennent cette patine au fil des ans.

Utilisation

Le cuivre est utilisé, entre autres, pour le câble électrique, les télécommunications, les batteries, les tuyaux de plomberie et les supra-conducteurs. On en trouve également dans certaines pièces de monnaie, tel l’Euro et les anciennes pièces de 1 cent, et dans la fabrication d’instruments de musique et d’articles de cuisine. Et n’oublions pas le toit du Château Frontenac!

Le cuivre se prête particulièrement bien au recyclage, puisqu’il peut être recyclé à l’infini sans altération ni perte de performance.

Mines au Québec

La fonderie Horne de Glencore Canada Corporation à Rouyn-Noranda en Abitibi-Témiscamingue produit et recycle le cuivre.

C’est avec l’ouverture de la mine Horne à Noranda en 1927 que l’exploitation du cuivre à grande échelle a vu le jour au Québec. Depuis, les activités de la fonderie Horne n’ont cessé d’évoluer selon les besoins du marché. C’est ainsi que les activités de recyclage du cuivre ont pris de l’importance à la fonderie Horne. En plus de traiter les concentrés de cuivre provenant des mines, l’usine métallurgique recycle le cuivre à partir de matières recyclés, notamment les produits électroniques en fin de vie. Elle évalue actuellement un projet d’optimisation dans ce sens.

En 2012, le Canada s’est classé au 8e rang de la production mondiale de cuivre. Le Chili se classe en premier rang avec 32% de la production mondiale.

La production de cuivre est en baisse au Québec depuis une quinzaine d’années. Plusieurs des nombreuses mines du Québec sont aujourd’hui épuisées.

En fait, il s’agit d’une réalité mondiale, puisqu’il ne reste qu’environ 30 années de réserves de cuivre, une ressource non renouvelable. C’est au Chili, en Indonésie et aux États-Unis qui se trouvent la majorité des réserves connues.

Faits intéressants

Le cuivre est utilisé depuis 10 000 ans.

La tradition associe le cuivre à la planète Vénus, donc à la féminité, l’amour et la jeunesse. Les alchimistes désignaient le cuivre par le symbole pour la femme.

Le cuivre a un teint rose saumon. C’est pour cette raison qu’on le nomme le « métal rouge. »

En moyenne, une maison contient environ 180 kg de cuivre, tandis qu’une automobile contient environ 23 kg.

L’information contenue dans cette fiche d’information provient de sources publiques et vérifiables.

Références

Wikipédia

New Millennium Iron Corp. (NML) est une société de minerai de fer canadienne cotée en bourse maintenant en production par son investissement dans le projet de minerai de fer à enfournement direct (DSO pour Direct Shipping Ore) avec son partenaire stratégique, Tata Steel. De plus, NML contrôle une ceinture de taconite magnétique de 210 km, chevauchant la frontière du Québec et du Labrador dans la région de Schefferville (QC) et de Menihek (NL).

New Milleninum Iron Corp.

Le Projet Taconite prévoit l’exploitation du gisement LabMag et/ou celui de KéMag, tous deux situés dans la région de Schefferville et de Menihek. Le gisement LabMag est dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador, tandis que celui de KéMag se trouve dans la province du Québec.

Le Projet Taconite comprend le site minier avec un concentrateur, un système de transport à boues enfoui d’une longueur de près de 600 km (ferroduc) et une usine de bouletage située près de Sept-Îles, Québec. Deux corridors du ferroduc sont étudiés – un pour la variante LabMag et l’autre pour la variante KéMag. Même si les deux gisements sont exploités (variante combinée), il n’y aura qu’un seul ferroduc qui sera construit.

Le Projet Taconite devrait déclencher les régimes d’évaluation environnementale (« ÉE ») suivants : la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale; le régime applicable au Québec méridional en vertu de la Loi sur la qualité de l’environnement; les régimes de la Convention de la Baie James et du Nord québécois (section 23) et de la Convention du Nord-Est québécois (section 14); la Environmental Protection Act de Terre-Neuve-et-Labrador; et, étant donné le caractère inter-provincial du ferroduc LabMag, la Loi sur l’Office national de l’énergie.

L’exploitation des gisements de taconite serait peu profonde avec un faible taux de décapage. La production annuelle serait de 23 millions de tonnes de produits commercialisables de haute qualité, capable d’approvisionner les sidérurgistes utilisant le haut fourneau (BF) ou la réduction directe (DR). Il y aurait production de boulettes de fer à raison de 16 millions de tonnes par année (mtpa) et 17 mtpa de minerai à bouleter.

Nem Millenium Iron Corp.
  • Étude de faisabilité : New Millennium Iron Corp. (NML) et Tata Steel
  • Région : Nord-du-Québec et Labrador (Fosse du Labrador)
  • Ressource : Minerai de fer
  • Statut : Suivi aux rapports techniques conformément au Règlement 43-101, publié en mai 2014.

Références

Source : New Millennium Iron Corp.

On dit du niobium qu’il est considéré comme un métal stratégique, ou encore qu’il est la force de l’acier moderne. Pourquoi ?

Le niobium est considéré comme un métal stratégique dans le sens où le fonctionnement de bon nombre d’industries en dépend, où il permet d’atténuer l’empreinte environnementale d’un certain nombre d’acteurs et enfin, dans le sens où la production dépend de très peu de site sur la planète.

Le niobium, lorsqu’il est utilisé comme agent d’alliage avec l’acier, le rend à la fois plus léger et plus résistant, tout en ne cédant pas à la corrosion. Pas étonnant qu’il soit un composant essentiel des matériaux utilisés par les industries de la construction et de l’automobile principalement.

Son exploitation est en constante augmentation notamment grâce aux pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) qui développent leurs infrastructures et dont le marché automobile explose. Ce n’est cependant pas les seules industries à bénéficier des atouts majeurs du niobium : le domaine de la haute technologie médicale, par exemple, en a largement besoin dans la fabrication de matériel de pointe.

UTILISATION

Le niobium est un composant de l’acier inoxydable utile notamment à la construction des réacteurs nucléaires. On l’utilise aussi dans l’industrie de l’armement, notamment dans la construction de missiles.

Le niobium allège le poids des voitures. Cela entraîne une baisse de la consommation d’essence. Pour 9 $CAD de niobium dans la construction d’une voiture, on allège son poids de 100 kg et on augmente en conséquence son efficacité énergétique de l’ordre de 5 %. En plus, grâce à sa haute résistance, le niobium permet de construire des véhicules plus sécuritaires.

Plusieurs ponts sont construits avec de l’acier contenant du niobium. Le Viaduc de Millau en est un bon exemple. L’utilisation de ferroniobium pour la construction du tablier du pont a permis d’en réduire l’épaisseur. On comprend donc que l’ajout de niobium permet de diminuer la quantité globale d’acier, et donc de gagner en légèreté.

Mentionnons la grande utilisation pour l’industrie pétrolière et gazière, car le niobium permet de construire des pipelines (« transports par canalisation » de matières gazeuses, liquides ou solides) plus fiable en évitant la formation de fissures.

L’industrie spatiale l’utilise dans la construction des fusées et des satellites. La fusée Apollo 11 a été construite à 60 % avec de l’acier au niobium.

MINES AU QUÉBEC

Les principales sources de niobium se trouvent au Canada, Québec, et au Brésil à 98 %. Les autres sources (2 %) se trouvent en Australie, au Gabon, en République démocratique du Congo et au Malawi. Les réserves mondiales de niobium sont estimées à 2,7 millions de tonnes.

Au Canada, c’est la mine Niobec (Magris Resources) qui exploite les gisements de niobium par le biais d’une mine souterraine. Ce qui est d’ailleurs unique au monde. Les gisements se trouvent au Saguenay-Lac-Saint-Jean, à 200 km au nord de la ville de Québec. Huit à 10 % de la production mondiale de niobium provient de cette mine.

FAITS INTÉRESSANTS

Le niobium n’a pas l’air très chic au regard de cette fiche, mais détrompez-vous ! Peut-être que ce métal qui ressemble à du titane sur votre bague est en réalité du niobium. En effet, l’artisan joaillier aime à l’utiliser car tout comme l’or, il se laisse forger à froid et donne des résultats des plus surprenants. Faites des recherches dans Internet ; vous trouverez des images de bijoux fabriqués en partie avec du niobium.

Notes

L’information contenue dans cette fiche provient de sources publiques et vérifiables.

Références

• NIOBEC

• MERN

CCO Public Domain

Le graphite était autrefois appelé « plombagine », puisqu’on croyait que le graphite était en réalité du plomb. Et comme on utilisait ce minéral pour fabriquer des crayons à mine, on parlait de crayons à mine de plomb. Erreur ! Il n’y a jamais eu de plomb dans les crayons à mine; que du graphite et de l’argile (plus il y a d’argile, plus la mine est dure).

On se servait aussi du graphite pour lubrifier les serrures, par exemple. Seul inconvénient : le graphite est graisseux et il tache les doigts.

Qu’est-ce que le graphite ?

[Le graphite est l’un des deux minéraux naturels composé uniquement de carbone. Quel est l’autre ? C’est le diamant. Sa couleur varie de noire à gris-noir. C’est un minéral tendre, flexible, d’éclat métallique et d’aspect graisseux et luisant. C’est un excellent conducteur d’électricité et de chaleur. De plus, il résiste à l’attaque de la plupart des produits chimiques.]

À quoi sert-il ?

Métallurgie

  • Il entre dans la fabrication des matériaux réfractaires (creusets, moules, fonderie).
  • On l’ajoute à l’acier en fusion pour hausser sa teneur en carbone et satisfaire aux normes de qualité sur la dureté.
  • Il sert également d’enduit dans les fonderies lors du moulage de pièces pour faciliter la séparation de l’objet moulé de son moule lors du refroidissement.

Automobile

  • Il entre dans la fabrication des garnitures et des segments de frein (d’où cette poussière noire sur les jantes des automobiles).

Haute technologie

  • Parce qu’il est hautement conducteur d’électricité, le graphite est utilisé dans la fabrication d’électrodes pour les téléphones cellulaires, diverses pièces informatiques, de piles au zinc-carbone, de balais de moteurs électroniques.
  • Récemment, on a commencé à l’utiliser pour fabriquer des batteries au lithium-ion pour les véhicules électriques.

Le graphite au Québec

1845

C’est le début de l’exploitation du graphite au Québec.

Ça se passait en Outaouais et dans les Laurentides, plus particulièrement à Buckingham (mine Walker) et à Grenville-sur-la-Rouge (mine Miller, Keystone mine).

La mine Miller a été exploitée pendant une trentaine d’années. La mine Walker a été exploitée de façon sporadique jusqu’en 1902.

Savez-vous comment s’appelait Buckingham à cette époque ? Graphite City.

1989

Stratmin ouvre une mine de graphite et une usine de concentration à Lac-des-Îles, au sud de Mont-Laurier.

Stratmin y produit 25 000 tonnes de graphite annuellement.

La mine est toujours en activité. Une partie de la production est vendue sur les marchés extérieurs (Etats-Unis, Europe). L’autre partie est expédiée à une usine située à Terrebonne pour y subir d’autres formes de purification.

Stratmin a été achetée par Imerys, une société française spécialisée dans les minéraux industriels.

Des projets à l’étape de la mise en valeur

Sur la Côte-Nord, à 30 km au sud-ouest de Fermont, la Société Focus Graphite possède le projet Lac Knife.

Selon une étude de faisabilité publiée en 2014, la mine pourrait produire 44 300 tonnes de concentré de graphite par année. La mine pourrait être en exploitation pendant 25 ans.

À 300 km au nord de Baie-Comeau, se trouve le gisement de graphite naturel du Lac Guéret, propriété de Mason Graphite. Ce projet aurait une durée de vie de 25 ans, avec une capacité de 50 000 tonnes de concentré par an.

Dans la région de Mont-Laurier, le projet Mousseau Ouest de Graniz Mondal pourrait atteindre l’étape de la mise en valeur sous peu.

Production mondiale

Qui est le premier producteur de graphite ? La Chine.

Le Canada se classe au 4e rang grâce à une production annuelle de 25 kt.

La production actuelle comble une demande qui croît de 5 % à 7 % par an.

On prévoit que la demande mondiale pourrait doubler d’ici 2020 avec la demande croissante pour les batteries au lithium-ion, utilisées pour alimenter les voitures électriques, l’entreposage de l’électricité produite par les panneaux solaires, et l’équipement informatique et les téléphones cellulaire.

Notes

L’information contenue dans cette fiche provient de sources publiques et vérifiables.

Source: Agnico Eagle

Situées à 60 kilomètres à l’est de la mine LaRonde, à Val d’Or, en Abitibi-Témiscamingue, les installations Goldex de Mines Agnico Eagle comprennent une mine souterraine, une usine de traitement de minerai et une usine de remblai en pâte. Cette mine produit de l’or.

En 2011, Agnico Eagle a dû suspendre ses activités à Goldex en raison de problèmes d’infiltration d’eau et de stabilité du sol. Deux ans plus tard, ayant apporté des modifications pour offrir un environnement sécuritaire à la communauté ainsi qu’aux employés, l’entreprise a remis sur pied les activités de la mine.

Les opérations ont pu reprendre en 2013 dans de nouvelles zones (M et E) avec une méthode d’exploitation commune et répandue dans l’industrie minière, soit la méthode de chantiers remblayés. Ces zones sont exploitées au moyen de forage par long trou et remblayage en pâte. En effet, les résidus miniers produits sont mélangés à du ciment pour former du remblai en pâte qui est par la suite utilisé pour remblayer (ou boucher) les chantiers souterrains et assurer une stabilité à long terme.

Le traitement du minerai commence par un procédé de concassage en deux étapes, suivi d’un circuit de broyage, également en deux étapes. Ce circuit comprend un broyeur semi-autogène (SAG) et un broyeur à boulets. La majorité de l’or est récupéré par gravité puis fondu sur place. L’or résiduel est récupéré par flottation sous forme de concentré de pyrite d’or. Ce concentré est ensuite traité à La Ronde où on récupère les métaux précieux pour former des barres d’or.

La moitié des résidus miniers issus de la flottation est acheminée à la nouvelle usine de remblai en pâte et mélangée à du ciment pour former une pâte constituée à 77 % de solides. Cette pâte est pompée sous terre pour remplir et solidifier les chambres dont on a extrait le minerai.

FAIT INTÉRESSANT

Les résidus restants, qui sont inertes et alcalins, servent à la restauration de l’ancien site minier Manitou dans le cadre d’un projet réalisé en partenariat avec le gouvernement du Québec. Les résidus sont pompés jusqu’à l’ancien parc par le biais d’un pipeline de 23 km. Explications dans cette vidéo.

Août 2016

L’investissement initial de l’entreprise de 135 à 140 M$ US (158 à 164 M$ CA) dans le projet Deep 1 est une excellente nouvelle, car il permettra de prolonger la durée de vie de la mine Goldex de 6 ans, soit jusqu’en 2024, et de maintenir près de 400 emplois. De plus, la production provenant de cette nouvelle zone permettra de poursuivre la restauration du site Manitou et fournira un accès pour explorer d’autres ressources potentielles (projet Deep 2) et éventuellement prolonger la durée de vie de la mine au-delà de 2024.

La mise en valeur et la construction de la zone Deep – qui se situe entre 850 et 1 200 mètres de profondeur – s’effectueront en utilisant les infrastructures de Goldex, ainsi qu’avec l’équipement et le personnel sur place, et devraient se terminer en 2017. La production sera graduellement transférée vers la zone Deep, sans interruption, et atteindra sa pleine capacité en 2019. La minéralogie de cette zone est semblable à celle des zones qui sont actuellement exploitées, ce qui fait qu’aucun changement ne sera requis à l’usine de traitement.

Notes

L’information contenue dans cette fiche provient de sources publiques et vérifiables.

Hecla Québec - Casa Berardi

Le Canada se classe parmi les 5 principaux producteurs du monde de 14 importants minéraux et métaux.

Il figure au :

  • 1er rang de la production de potasse ;
  • 2e rang de la production d’uranium et de niobium ;
  • 3e rang de la production de cobalt, d’aluminium, de tungstène et de métaux du groupe du platine ;
  • 4e rang de la production de nickel, de sel, de soufre et de titane ;
  • 5e rang de la production de diamants, de cadmium et d’or.

Production minérale canadienne en 2014

Métaux24,6 G$
Minerais non métalliques16,2 G$
Charbon3,9 G$
TOTAL44,7 G$

Les 10 plus importants produits minéraux métalliques et non métalliques au Canada selon leur valeur de production, 2004 et 2014 (valeurs préliminaires)

20042014
Unité de mesureQuantité
(millions)
Valeur ($)
(millions)
Quantité
(millions)
Valeur ($)
(millions)
OrMilliers de kg1292 2171516 825
PotasseMilliers de t10 3322 16311 3455 875
CuivreMilliers de t5452 0316845 223
Minerai de ferMilliers de t28 5961 31844 1964398
NickelMilliers de t1773 2262214 067
CharbonMilliers de t66 3081 67569 1163 915
DiamantsMilliers de ct12 6802 09712 0822 227
Sable et gravierMilliers de t250 0671 168227 6111 980
CimentMilliers de t14 8421 62912 2761 717
PierreMilliers de t135 9881 156146 5661 506

 

Le graphite, vous connaissez ?

C’est qu’il n’y a pas que des projets aurifères ou de fer et de nickel au Québec. Il y a aussi des projets d’exploitation du graphite, dont celui du Lac Guéret, propriété de la société Mason Graphite Inc.

Mason Graphite est une compagnie minière canadienne dédiée à l’exploration et au développement du gisement de graphite naturel du Lac Guéret dont elle détient l’exclusivité des droits.

À quoi sert le graphite ?

Le graphite est un matériau essentiel à la vie moderne et bien que pratiquement invisible, très présent dans la vie de tous les jours. Le graphite est utilisé dans des applications industrielles comme :

  • les briques réfractaires utilisées pour la production de l’acier; ou encore
  • les graisses et lubrifiants.

On retrouve le graphite aussi dans :

  • les plaquettes de freins pour les automobiles, les trains, les avions et les éoliennes;
  • les écrans plats, à plasma ou à cristaux liquides;
  • les piles alcalines; et surtout
  • les batteries Li-ion, composantes essentielles des appareils électroniques portables (téléphone, ordinateur…) et des véhicules hybrides ou électriques.
Crédit photo : Mason Graphite Inc.Crédit photo : Mason Graphite Inc.

Qu’est-ce que le projet du Lac Guéret ?

Mason Graphite se propose de mettre en valeur le gisement de graphite naturel du Lac Guéret, situé à environ 300 km au nord de Baie-Comeau. Il est situé sur le Nitassinan de la Première Nation des Innus de Pessamit et à l’intérieur du territoire désigné par l’UNESCO en tant que Réserve mondiale de la biosphère Manicouagan-Uapishka (RMBMU).

C’est un gisement qui présente une teneur en graphite exceptionnellement élevée.

Le projet comprend l’aménagement d’une mine à ciel ouvert au Lac Guéret et la construction d’une usine de traitement dans le parc industriel Jean-Noël Tessier, à Baie-Comeau.

Selon Mason Graphite, ce projet créera environ 100 emplois directs en phase d’exploitation.

Données sur le projet du lac Guéret (projections)

• Mise en chantier : fin 2016 / début 2017;

• Entrée en production : 2017 / 2018;

• Durée de vie estimée : les 25 premières années d’opération consommeront environ 8 % des ressources minérales du gisement;

• Production annuelle : 50 000 tonnes de concentré (10 % de la production mondiale).

Crédit photo : Mason Graphite Inc.Crédit photo : Mason Graphite Inc.

L’approche de Mason Graphite

Mason Graphite fera en sorte que son projet réponde aux standards reconnus à l’échelle nationale et internationale en matière de développement minier durable.

Les principes directeurs de l’initiative Vers un développement minier durable de l’Association minière du Canada (AMC) et les principes de développement durable définis par l’International Council on Mining and Metals (ICMM) serviront de cadre de prise de décision et de consultation du milieu.

Dans cette optique, Mason Graphite a conclu un partenariat avec la Réserve mondiale de la biosphère Manicouagan-Uapishka (RMBMU) pour l’assister dans la recherche et l’implantation des meilleures pratiques en matière de développement durable.

Mason Graphite a par ailleurs conclu une entente de collaboration avec la Communauté innue de Pessamit et négocie actuellement une Entente sur les répercussions et avantages (ERA) avec cette Première Nation.

Crédit photo : Mason Graphite Inc.Crédit photo : Mason Graphite Inc.

Qui sont les principaux partenaires de Mason Graphite ?

Environ 70 % des actions émises par Mason Graphite sont détenues par des investisseurs institutionnels, dont plusieurs établis au Québec, notamment :

  • Fonds de solidarité FTQ et Fonds régional de solidarité FTQ Côte-Nord;
  • Ressources Québec (filiale d’Investissement Québec);
  • Sodémex (fonds minier québécois de la Caisse de dépôt et placement du Québec).

OCTOBRE 2016

Ressources Québec a fait l’acquisition de 10 M $ d’actions ordinaires de l’entreprise minière Mason Graphite.

Ressources Québec détient ainsi 13 706 294 actions de la minière. Cela équivaut à 12,06 % de toutes les actions ordinaires émises et en circulation de Mason Graphite.