De ses bureaux, à Pointe-Claire, Hewitt Équipement Limitée surveille en temps réel la machinerie de ses clients de l’industrie minière. Le fonctionnement des camions, pelles mécaniques, chargeuses-pelleteuses, foreuses et autres engins, est scruté durant leurs opérations, où qu’ils se trouvent. Comment est-ce possible? Incursion dans la plateforme logicielle D•tech.

Pierre-Olivier Lamy, Superviseur, Développement des affaires, Solution de gestion d’équipements, accueille tout invité dans la salle vitrée en ouvrant les portes d’un clic sur sa tablette. L’accès à cette salle est limitée : n’entre pas qui veut.

La technologie est omniprésente :

  • chaque employé scrute plusieurs écrans d’ordinateur à la fois
  • une table centrale possédant une surface intelligente
  • au mur, un écran grand format pour la présentation

D’un autre clic sur sa tablette, Pierre-Olivier Lamy s’assure de la confidentialité de toute rencontre : les vitres deviennent opaques et plus personne ne peut voir ce qui se passe à l’intérieur.

Moi qui avais rendez-vous chez un distributeur de camions et d’engins destinés notamment à l’industrie minière, je ne m’attendais pas à pénétrer dans un univers de haute technologie.

 

D•tech et sa valeur ajoutée pour les minières

D•tech est un service de surveillance de la condition de l’équipement à distance. Démonstration.

L’écran affiche une carte de l’Amérique du Nord avec plusieurs icônes. Chacun d’entre eux représente un équipement. Peut-on voir les équipements d’une société minière en particulier? Lentement apparaissent tous les engins en activité au moment où on se parle. Fascinant, comme avait l’habitude de dire M. Spock!

D•tech offre des renseignements précis et importants sur l’état de l’équipement des clients. Après quelques années d’utilisation, les clients sont unanimes :

  • Leur productivité a augmenté de 20 %
  • Leurs dépenses d’exploitation ont chuté de 30 %

 

« Ce sont des chiffres vérifiés par nos clients », souligne fièrement Pierre-Olivier Lamy.

 

Comment est-ce possible?

Chaque camion, pelle mécanique, chargeuse-pelleteuse, foreuse ou autre est équipé d’ordinateurs branchés à ses composants : de 9 à 13 ordinateurs en général. C’est donc dire que toutes les entrailles de ces machines sont scrutées à la loupe et que les moindres détails sont analysés. Pierre-Olivier parle « d’acier intelligent » (smart iron). Suis-je bien chez un concessionnaire d’équipement lourd qui distribue des engins de chantier?

D’accord, mais comment les données sont-elles transmises chez Hewitt?

« Au début », explique M. Lamy, « nous utilisions le réseau satellitaire. Maintenant, les données empruntent le réseau cellulaire. » C’est que de plus en plus de mines possèdent un réseau wi-fi dans leurs galeries souterraines.

À des centaines ou des milliers de kilomètres de la mine, dans les locaux de Hewitt Équipement, les données sont scrutées et analysées.

 

D•tech examine quatre aspects :

  1. La gestion des équipements (en faisant un suivi constant)
  2. La productivité (tout ce qui se mesure s’améliore)
  3. La sécurité des équipements et des personnes
  4. Le remplacement/renouvellement des équipements

 

Plus précisément, qu’est-ce qui est analysé?

  • Toutes les données électroniques sur les machines pour en connaître l’état;
  • Les fluides afin de connaître l’état de santé des équipements (taux d’usure des composants, condition, contamination et identification de l’huile);
  • Les rapports d’inspection visuelle;
  • Le registre et l’historique des réparations;
  • Les conditions du site (dans lesquelles fonctionnent les machines).

Hewitt Equipment, concessionnaire autorisé des équipements Caterpillar, possède son propre laboratoire, certifié ISO 9001-2008 et certifié par Cat. C’est là que sont analysés les échantillons de fluides prélevés sur les équipements. Ce laboratoire a la capacité d’analyser 140 000 échantillons par année. Tels des oracles qui lisent dans les liquides des machines, les experts du laboratoire sont en mesure de détecter ce que l’œil nu ne peut voir. Combien précis? Un cheveu mesure environ 80 microns; les appareils du laboratoire sont en mesure d’analyser à l’échelle de 1 micron.

Les analyses débouchent sur ce que Pierre-Olivier Lamy appelle des « exceptions » (des anomalies détectées par l’intelligence artificielle développée par Hewitt et Caterpillar) et sur des recommandations d’action, qui permettent d’agir avant qu’un incident se produise. « D•tech est une plateforme logicielle prédictive (et préventive), pas réactive », souligne-t-il. « C’est là que se trouve la réelle valeur ajoutée pour nos clients. »

Pour 1800 machines branchées et abonnées au service, D•Tech a généré 1,1 million d’exceptions qui ont donné lieu à 4900 recommandations. Un peu plus de 6100 machines sont connectées à D•tech.

 

D•tech et son histoire

Qui a eu l’idée de concevoir et de développer une plateforme web comme D•tech? C’était la question qui me revenait sans cesse pendant l’entrevue.

C’est Jim Hewitt, Président du Conseil et Chef de la direction, qui a eu cette idée. M. Hewitt était convaincu que la technologie pouvait rendre de grands services. Il a fait de la technologie une priorité stratégique de son entreprise.

L’idée a fait son chemin et un comité de développement a été formé. Depuis la mise en service de D•tech, le réseau maintenant mondial de concessionnaires et Caterpillar partagent tout le savoir qu’ils acquièrent à travers une plateforme hors du commun. « C’est ainsi que l’on bâtit l’intelligence artificielle », précise Pierre-Olivier Lamy.

La salle où se fait la démonstration a été construite en 2012. Elle a été conçue par des gens de Montréal et elle est unique au Canada.

 

 

Hewitt Équipement

Hewitt Équipement Limitée a été fondée par feu Robert Hewitt en 1952. La Compagnie est le concessionnaire autorisé Caterpillar pour le Québec et l’ouest du Labrador; et, depuis 1995, de par sa filiale Atlantic Tractors & Equipment Ltd., est également le concessionnaire autorisé Cat pour les provinces des Maritimes. Depuis son siège social situé à Pointe-Claire et ses 45 succursales, le Groupe Hewitt vend, loue et assure le service après-vente de la gamme complète des produits Caterpillar sous quatre divisions : Équipement Lourd, Manutention, Énergie et Camion. Les autres filiales du Groupe sont :  Hewitt Material Handling Inc. (Ontario), Location Hewitt inc. (Québec, ouest du Labrador et Maritimes), Montréal Hydraulique inc. et SITECH Atlantic Ltd. (Maritimes). La Compagnie est également le concessionnaire Maschinenbau Kiel GmbH (MaK) pour le Québec, les Maritimes et la côte est américaine, du Maine à la Virginie. Le Groupe Hewitt emploie plus de 2 100 employés à travers l’Est du Canada.

Mine Arnaud

Mine Arnaud est un projet de mine d’apatite situé à une dizaine de kilomètres au nord-ouest de Sept-Îles, dans le canton Arnaud.

Mine Arnaud Inc. est une filiale à part entière de Ressources Québec, filiale d’Investissement Québec, et de Yara International ASA, l’un des plus grands producteurs de fertilisants au monde, dont le siège social est à Oslo, en Norvège.

Type de mine

Le projet minier Arnaud couvre une superficie d’environ 56,5 km2. Il comprendra de nombreuses installations minières et d’installations connexes qui seront utilisées durant l’exploitation de la mine. L’empreinte environnementale des installations couvrira 15 km2.

Les principales composantes du projet sont :

  • Des installations de concassage et une usine de traitement du minerai ayant une capacité de production de 1,3 Mt de concentré par année;
  • Un chemin d’accès au site à partir de la route 138;
  • Une fosse à ciel ouvert dont les dimensions maximales atteindront environ 800 m de large sur 3,7 km de long et 240 m de profondeur;
  • Une halde à stériles et une aire de stockage temporaire de minerai concassé;
  • Une aire d’accumulation de minerai de basse teneur, deux aires d’accumulation de mort terrain, ainsi qu’une butte écran au sud de la fosse;
  • Un parc à résidus miniers divisé en 6 cellules permettant la restauration progressive;
  • Un système de traitement des eaux usées industrielles;
  • Des installations de chargement et déchargement ferroviaire;
  • Des silos d’entreposage du concentré, un convoyeur et un chargeur à navires au port de Sept-Îles.

L’exploitation de la mine devrait s’étendre sur une trentaine d’années et produire environ 4 000 tonnes de concentré d’apatite par jour.

Le concentré produit sera transporté par train de la mine au port de Sept-Îles. Il sera ensuite chargé dans des bateaux avant d’être acheminé vers les installations des différents acheteurs.

L’apatite

L’apatite est un minerai constitué de phosphate, qui est l’un des trois composants primaires des engrais minéraux avec l’azote et le potassium. Le phosphate extrait de l’apatite est également utilisé dans la fabrication de détergent, de nourriture pour animaux, de nourriture et de boissons, de poudre pour extincteurs, de produits dentaires et des produits de traitement de surface des métaux.

  • Investisseurs : Investissement Québec/Yara International
  • Région : Sept-Îles
  • Substance : Apatite
  • Statut : Projet de mine à ciel ouvert au stade final de développement.
  • Nombre d’employés :

• 1 000 durant la phase de construction (30 mois) • 300 emplois directs • 425 emplois indirects

Mine Arnaud

Notes

L’information contenue dans cette fiche provient de sources publiques et vérifiables.

Ressources Metanor

La mine souterraine Bachelor est située dans le canton de Le Sueur, approximativement à 225 kilomètres au nord-est de Val d’Or. Elle se trouve à 30 kilomètres de la communauté Crie de Waswanipi.

D’une superficie de plus de 7 388 hectares, Bachelor est constituée de 266 claims et de deux concessions minières.

Le puits de la mine Bachelor atteint une profondeur de 727 mètres (2 384 pieds).

C’est une mine d’or exploitée par Ressources Métanor inc.

Un peu d’histoire

La mine Bachelor a été découverte en 1946 par la compagnie O’Brien Gold Mines Ltd.

De 1982 à 1989, la mine a produit 130 341 onces d’or.

La mine a ensuite été achetée par Ressources Métanor en 2004 qui y a effectué des travaux de reconstruction et de mise à niveau de 2005 à 2010. Métanor y a installé un système par charbon activé qui permet de récupérer 96 % de l’or contenu dans le minerai de la mine Bachelor.

Ressources Métanor a coulé son premier lingot d’or en 2012 et la production commerciale a été lancée en 2013. La production s’éleva à 23 021 onces d’or en 2013. En 2014, la mine Bachelor a pu produire 48 847 onces d’or. (Source : Mines Handbook 2015, p. 282)

La mine Bachelor comprend une usine de traitement du minerai d’une capacité de 750 à 800 tonnes par jour. On y trouve également un bassin d’une superficie de 50 hectares servant à recevoir les résidus, un bassin de polissage, une salle de treuil, un bâtiment abritant le puits, des compresseurs, des bureaux administratifs et techniques et une carothèque.

Ressources Métanor inc. peut traiter le minerai provenant des nombreux dépôts d’or environnants puisqu’elle est la seule compagnie à posséder une telle usine dans un rayon de 100 km.

Environ 225 Québécois travaillent actuellement pour l’entreprise Ressources Métanor Inc. à la mine Bachelor.

À la fermeture de la mine, Ressources Métanor prévoit faire la restauration du site conformément aux exigences de la Loi sur les mines et du Guide de préparation des plans de restauration des sites miniers. De plus, elle verra à faire une surveillance environnementale du site suivant la cessation des activités minières.

Notes

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Mine Langlois - Photo Paul Brindamour, Hydro-Québec

Situation géographique

La mine Langlois, exploitée par la société Nyrstar, se trouve dans le nord-ouest du Québec, dans les territoires de la Baie-James. Elle est située à environ 50 km au nord-est de la ville de Lebel-sur-Quévillon.

L’exploitation

On extrait de la mine Langlois du concentré de zinc, du concentré de cuivre ainsi que de l’argent et de l’or en tant que sous-produits.

Type de mine

C’est une mine souterraine dont la production est prévue jusqu’en 2022. Une campagne de forage d’exploration a débuté en juin 2016 pour étendre la vie de la mine.

Détails sur la mine et la production

En 2015, Mine Langlois a produit 39 900 tonnes de concentré de zinc, 2 100 tonnes de concentré de cuivre, 1 900 onces troy de concentré d’or et 642 000 onces troy de concentré d’argent.

L’exploitation de cette mine a été lancée en 2007, mais elle a été interrompue après la chute des prix des métaux en 2008. La production a finalement repris en 2012, quelques mois après le rachat de la mine par la société australo-belge Nyrstar.

  • Exploitant : Nyrstar
  • Région : Baie James, nord-est du Québec
  • Substances : Zinc, cuivre et argent
  • Statut : Mine souterraine en exploitation
  • Employés : 241

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IAMGOLD

Situation géographique

La mine Westwood est située sur la propriété Doyon, à 2,5 km à l’est de l’ancienne mine d’or Doyon, dans le canton Bousquet, à environ 40 km à l’est de Rouyn-Noranda et à 80 km à l’ouest de Val-d’Or.

L’exploitation

Le projet Westwood couvre 1 925 hectares et consiste en 120 titres, un bail minier, un bail de surface et trois beaux de parcs à résidus.

La production de Westwood a débuté au premier trimestre de 2013. La production commerciale de la mine a été lancée à l’été 2014, produisant 70 000 onces d’or dans les deux premiers trimestres, à une teneur moyenne diluée de 7,98 grammes d’or par tonne. En 2015, la mine a produit 60 000 onces d’or. Cette baisse s’explique par les événements sismiques survenus en début d’année dans la zone 104 de la mine. IAMGOLD travaille activement à réhabiliter cette zone 104 en creusant 5 voies de contournement et la société a fait savoir qu’elle investira 80 millions de dollars en immobilisations, dont 65 M$ en travaux de développement et d’expansion.

Westwood est actuellement la seule mine souterraine d’IAMGOLD. Elle compte des ressources d’une teneur moyenne de 10 grammes d’or par tonne et montre un beau potentiel de croissance.

La production de la mine Westwood devrait pouvoir s’élever, à son maximum, à 850 000 tonnes par an.

IAMGOLD

Une mine technologique

Dans un article du journal La Frontière, on apprenait que IAMGOLD utilise une chargeuse (scoop) téléguidée à partir de la surface. L’opérateur de cette chargeuse prend place dans un siège adapté avec des commandes de chaque côté et des caméras. L’opérateur est ainsi à l’abri de tout risque.

De plus, de nombreux équipements, fonctionnant à l’électricité et à l’air comprimé, circulent aussi sur des rails, ce qui facilite le transport du minerai et permet à la compagnie de faire des économies.

Mine Westwood devrait avoir une durée de vie de 20 ans.

Exploitant : IAMGOLD (100 %)

Région : Région de l’Abitibi-Témiscamingue

Substance : Or

Statut : mine souterraine

Employés : 685 employés Iamgold et 277 entrepreneurs

IAMGOLD

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Références

Sources :

Le projet Akasaba Ouest est situé dans le secteur du Lac Ben, à l’Est de la ville de Val-d’Or. C’est un gisement d’or et de cuivre, propriété de Mines Agnico Eagle, qui devrait être exploité à ciel ouvert.

Mines Agnico Eagle ltée

Les opérations d’extraction et de transport se feront par des méthodes conventionnelles de forage, de dynamitage, de chargement et de transport du minerai. Le minerai sera transporté par camion vers la mine Goldex, située à environ 30 kilomètres à l’ouest du projet, où il sera traité.

Voici les principaux éléments d’Akasaba Ouest.

  • Une mine à ciel ouvert (environ 500 mètres sur 300 mètres et d’une profondeur maximale de 190 mètres)
  • Une halde de minerai de haute teneur
  • Une halde de minerai de faible teneur
  • Une halde à stériles non générateurs d’acidité
  • Une halde à stérile potentiellement générateurs d’acidité
  • Une halde de mort-terrain

Mines Agnico Eagle évalue à 4-6 ans la durée de la mine Akasaba Ouest. Si la mine entre en production, elle sera exploitée l’année durant, sans interruption.

La production provenant d’Akasaba Ouest permettra d’optimiser l’utilisation de l’usine de traitement de la mine Goldex, évitant la construction d’une nouvelle usine. De plus, les résidus générés par l’exploitation de ce gisement permettront l’ajout de matériaux additionnels pour la restauration de l’ancien site minier Manitou, où sont déposés actuellement les résidus non générateurs d’acidité de Goldex.

Mines Agnico Eagle ltée

Retour en arrière de 70 ans

La première découverte d’or dans le gisement Akasaba Ouest remonte à 1944. À cette époque, le faible prix de l’or et les teneurs faibles rendaient l’exploitation peu rentable.

Entre 1944 et 2001, plusieurs propriétaires différents ont fait des travaux d’exploration.

En 2011, la société Alexandra Minerals est parvenue à mettre en valeur le gisement Akasaba Ouest pour mener à un premier calcul de ressources aurifères.

En janvier 2014, Agnico Eagle a acquis le site et a entamé des forages qui ont servi à la réalisation des études techniques.

Consultation des parties prenantes

Agnico Eagle a mis en place, dans le cadre de ce projet, un processus de participation publique et d’engagement des parties prenantes. Des préconsultations et des consultations ont été réalisées dès l’été 2014 auprès de la population qui a pu exprimer ses préoccupations et préciser comment elle souhaite être informée tout au long du projet. La démarche a permis:

  • D’identifier les préoccupations afin d’en tenir compte dans la conception du projet;
  • De minimiser les impacts du projet sur les utilisateurs du territoire;
  • De maximiser les retombées positives pour la communauté;
  • De favoriser la diffusion d’information claire, bien vulgarisée et transparente.

Certaines de ces préoccupations portaient sur:

  • La circulation associée aux opérations;
  • Les impacts sur la nappe phréatique;
  • Les impacts de l’exploitation du site (bruit, vibration, poussière);
  • Les impacts sur la faune et la flore.

Ces préoccupations ont déjà permis de moduler le projet et font partie d’études en cours afin de rendre le projet le plus acceptable possible pour tous. Par exemple, le projet prévoit maintenant la construction d’un chemin alternatif pour le transport du minerai et des travailleurs afin d’éviter une augmentation de la circulation sur le chemin du Lac Sabourin et de la route 117.

Agnico Eagle a aussi entrepris des démarches afin d’informer et de consulter les communautés autochtones de Lac Simon et de Kitcisakik.

Fin 2016 ou au début de 2017, Agnico Eagle espère être en mesure de décider si elle ira de l’avant avec l’exploitation du gisement Akasaba Ouest. Les opérations à Akasaba Ouest seraient complémentaires à celles de la mine Goldex., dont l’usine recevrait de 2000 à 3000 tonnes de minerai par jour en provenance d’Akasaba Ouest.

Le contenu de cette fiche provient de sources publiques et vérifiables.

Références

Mines Agnico Eagle ltée

Mines Agnico Eagle ltée

Située à 11 kilomètres à l’est du complexe minier de LaRonde, entre Rouyn-Noranda et Val-d’Or en Abitibi-Témiscamingue, la mine souterraine Lapa chevauche la zone de faille Cadillac-Larder Lake et contient des teneurs en or presque deux fois supérieures à la moyenne d’Agnico Eagle.

Ouverte en 2009, la durée de vie de la mine devrait s’étendre jusqu’en 2016.

Pour extraire le minerai, les mineurs accèdent à la mine Lapa par l’entremise d’un puits d’une profondeur de 1 369 mètres. Ils ont le choix de deux méthodes d’extraction: la méthode d’abattage longitudinal avec remblai cimenté et la méthode d’abattage transversal à chambres ouvertes avec remblai cimenté.

Le minerai est ensuite transporté par camions aux installations de LaRonde, où il subit des traitements de broyage, de gravité et/ou de lixiviation dans un centre de traitement. Les concentrés des circuits de gravité et de lixiviation sont envoyés vers l’affinerie de LaRonde, où des lingots d’or sont produits. Ce partage d’infrastructures a permis une réduction de l’empreinte écologique sur le site de la mine Lapa, en évitant la construction d’une usine de traitement et d’un nouveau parc à résidus minier.

AVRIL 2016

Selon la durée de vie actuelle de la mine, Lapa devrait demeurer en exploitation jusqu’au quatrième trimestre de 2016. Des forages d’exploration supplémentaires sont en cours dans les zones Zulapa 7 Up et 7 Est et pourraient prolonger la durée de vie de la mine s’ils s’avèrent fructueux.

La mine LaRonde assume désormais les nouvelles responsabilités de gestion et d’administration de la mine Lapa, et des transferts progressifs d’employés d’Agnico Eagle en poste à Lapa sont en cours dans l’ensemble de l’entreprise.

  • Exploitant: Mines Agnico Eagle ltée
  • Région: Abitibi-Témiscamingue
  • Substance: Or
  • Statut: Mine souterraine, active
  • Emplois: 252

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CMAC-THYSSEN: ce nom n’évoque sans doute rien pour bon nombre de résidents du Québec… à moins de vivre dans une communauté minière ou encore de travailler dans cette industrie. Et pourtant…

CMAC-THYSSEN

En Abitibi-Témiscamingue, le groupe minier CMAC-THYSSEN est le 3e employeur en importance. Il est le plus important employeur à avoir son siège social dans la région, soit à Val-d’Or. Portrait

1995: Claude MacDonald fonde CMAC. La jeune entreprise s’établit à Malartic et fait sa marque dans la fabrication de foreuses.

Au fil des années, l’entreprise diversifie ses activités et s’impose comme un manufacturier minier et un entrepreneur minier. Ses clients se trouvent au Québec, puis en Ontario et dans l’ouest du pays. Le groupe minier est présent en Afrique et en Amérique du Sud.

Manufacturier minier et chef de file dans les travaux souterrains

CMAC-THYSSEN fabrique et commercialise des foreuses, soit des équipements conçus pour percer des trous de dynamitage dans le roc.

Par exemple, la foreuse CMAC SPLH II est une foreuse électrique et hydraulique utilisée pour les trous de production et de support de terrain dans les mines souterraines. Elle se distingue par sa table de positionnement (brevet CMAC-THYSSEN) qui accélère les manœuvres. C’est l’innovation 41 parmi les 100 innovations qui ont marqué l’industrie minérale.

CMAC a aussi mis au point un bras manipulateur « gravité zéro » que l’on peut voir à l’œuvre dans la vidéo qui suit.

Entrepreneur minier

CMAC-THYSSEN est aussi un entrepreneur minier en mesure d’installer des infrastructures souterraines ou encore d’exécuter des travaux d’excavation dans le roc. « On fait tout », affirme Luc Guimond, « de la préparation de la mine, jusqu’à sa fermeture. »

La société fait aussi de l’ingénierie industrielle et de la construction. Elle a participé à la construction du métro de Laval et de La Romaine 4.

CMAC-THYSSEN

Volet international

Après avoir fait sa marque au Québec et en Ontario auprès de grandes sociétés minières, le groupe minier CMAC-THYSSEN a mis le cap sur le continent africain et l’Amérique du Sud. La société y vend ses équipements et son expertise sur ses équipements et elle exécute des projets miniers clé en main.

Au Maroc, Luc Guimond confie que sa société contribue à la modernisation de l’industrie minière. « Lorsque nous réalisons des projets miniers, nous en profitons pour introduire de nouvelles méthodes de travail, » explique Luc Guimond. « Nous aidons à mécaniser les opérations et nous améliorons la sécurité pour les travailleurs. »

CMAC-THYSSEN exporte environ 45 % de sa production à travers le monde.

Un système de gestion performant

CMAC-THYSSEN se démarque aussi par le système de gestion des activités qu’elle a mis au point et implanté au fil des années. Ce système est fondé sur 4 éléments :

  1. La santé et la sécurité du travail
  2. La qualité du travail
  3. Les équipements
  4. Et la productivité.

« Si l’un des 3 premiers éléments est absent » insiste Luc Guimond, « la productivité ne sera pas au rendez-vous. C’est aussi simple que cela. »

Enfin, CMAC-THYSSEN a mis sur pied sa propre école de formation. « Nous réinvestissons chaque année environ 6% de notre masse salariale dans la formation de nos employés », affirme-t-il. « C’est beaucoup, mais les résultats nous encouragent à continuer. »

Il faut croire que les grandes sociétés minières reconnaissent l’excellence du groupe minier. CMAC-THYSSEN est sous contrat avec la plupart de ces sociétés pour démarrer un projet minier, pour y installer son système de gestion et ses équipements et pour atteindre la productivité optimale. « Lorsque tout est rodé, nous remettons le projet au client », conclut Luc Guimond.

Le groupe minier CMAC-THYSSEN compte plus de 700 employés; ses effectifs pourraient croître en 2017.

CMAC-THYSSEN

  • Manufacturier minier
  • Entrepreneur minier
  • Région : Abitibi-Témiscamingue
  • Siège social : Val-d’Or
  • Employés : +700 (2016) et en croissance

Notes

L’information contenue dans cette fiche provient de sources connues et vérifiables.

Source

CMAC-THYSSEN

La mine Bracemac-McLeod est située près de Matagami dans la région du Nord-du-Québec, au Québec. Elle est la 12e mine à être exploitée dans le camp minier de Matagami depuis 1963.

Glencore Canada Corporation - Mine Matagami

L’exploitation

Il s’agit d’un gisement principalement composé de sulfures massifs de zinc et de cuivre.

La mine permet de produire un concentré de zinc et un concentré de cuivre. Elle a débuté ses activités en 2013.

Le gisement Bracemac-McLeod, incluant la zone McLeod Deep, possède des réserves pour demeurer en activité jusqu’en 2022.

Bracemac-McLeod a produit près de 91 838 tonnes de concentré de zinc en 2015, ainsi que 30 611 tonnes de concentrés de cuivre. Ses réserves prouvées résiduelles en date du 30 juillet 2016 sont de 1.22 millions de tonnes à 7.15% de zinc, 0.97% de cuivre, 19.4 g/t d’argent et 0.45 g/t d’or.

La société Glencore est propriétaire de la mine Bracemac-McLeod.

Voyez la mine Bracemac-McLeod en photos, dans un reportage du quotidien La Presse.

  • Exploitant: Glencore
  • Région: Nord-du-Québec
  • Substances: Zinc, cuivre, argent et or
  • Statut: Mine souterraine
  • Nombre de travailleurs: 290

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